Qui fait quoi ?
Un des défis que j'ai décidé de relever pour enrichir le contenu de mon livre sur le Big Data est celui d'une cartographie complète des fournisseurs de ce marché. Qui vend quoi ? Cela semble une question simple... mais la réponse est complexe !
D'abord il y a tous les fournisseurs "classiques" qui ont accolé le terme de "Big Data" à leur offre commerciale pour être dans le vent.
Et puis il y a tous les nouveaux; de jeunes sociétés dont personne n'avait jamais entendu parlé, et qui se développent discrètement, priorisant leurs clients aux actions marketing; il faut donc aller à la pêche aux jeunes pousses.
Dans mon recensement, j'en suis aujourd'hui à plus de 100 fournisseurs de solutions "Big Data". Et je ne compte pas les fabricants de disque durs ou d'imprimantes à gros volume :-)
Plus de 100 fournisseurs, et j'en ajoute de nouveaux chaque jour. Quelques-uns ont d'ailleurs aussi disparu, aussi vite qu'ils étaient apparus.
C'est donc une veille quotidienne et quelques outils informatiques m'aider à scruter le web à la découverte de ces nouveaux fournisseurs.
Mais il faut ensuite les classer, les cartographier, car une simple liste ne peut suffire. Et classer, c'est dire non ! Choisir une fonction, rejeter une autre, etc.
J'utilise pour cela une technologie très moderne, celle du tableau blanc et des Post-it.
Un grand tableau sur le mur de mon bureau, un début de catégories (je garde encore secret pour le moment le découpage choisi), et des post-it de couleurs pour coller les fournisseurs dans la bonne case et pouvoir ainsi les faire évoluer dans le classement.
Je publierai sans doute une version expurgée de ce classement dans le livre, mais j'espère bien également mettre à disposition cette cartographie sous forme d'un poster, imprimé ou téléchargeable... si vous avez des idées, je suis preneur.
D'abord il y a tous les fournisseurs "classiques" qui ont accolé le terme de "Big Data" à leur offre commerciale pour être dans le vent.
Et puis il y a tous les nouveaux; de jeunes sociétés dont personne n'avait jamais entendu parlé, et qui se développent discrètement, priorisant leurs clients aux actions marketing; il faut donc aller à la pêche aux jeunes pousses.
Dans mon recensement, j'en suis aujourd'hui à plus de 100 fournisseurs de solutions "Big Data". Et je ne compte pas les fabricants de disque durs ou d'imprimantes à gros volume :-)
Plus de 100 fournisseurs, et j'en ajoute de nouveaux chaque jour. Quelques-uns ont d'ailleurs aussi disparu, aussi vite qu'ils étaient apparus.
C'est donc une veille quotidienne et quelques outils informatiques m'aider à scruter le web à la découverte de ces nouveaux fournisseurs.
Mais il faut ensuite les classer, les cartographier, car une simple liste ne peut suffire. Et classer, c'est dire non ! Choisir une fonction, rejeter une autre, etc.
J'utilise pour cela une technologie très moderne, celle du tableau blanc et des Post-it.
Un grand tableau sur le mur de mon bureau, un début de catégories (je garde encore secret pour le moment le découpage choisi), et des post-it de couleurs pour coller les fournisseurs dans la bonne case et pouvoir ainsi les faire évoluer dans le classement.
Je publierai sans doute une version expurgée de ce classement dans le livre, mais j'espère bien également mettre à disposition cette cartographie sous forme d'un poster, imprimé ou téléchargeable... si vous avez des idées, je suis preneur.
Par Philippe Nieuwbourg le Mardi 24 Juillet 2012
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2 commentaires
C'était évident ! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple et quand on est le premier. D'après les recherches de mon éditeur, notre livre devrait bien être le premier en français sur ce sujet du Big Data. Il n'est donc pas déraisonnable d'occuper le terrain en l'appellant tout simplement "Big Data".
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas en débattre !
Les pour :
- le titre est court, facile à référencer
- il est parfaitement descriptif du contenu du livre
- Il est court, et tient donc dans la maquette des couvertures de la collection InfoPro de Dunod
Les contre :
- Big Data quand on écrit en français... c'est un peu contre-nature... mais à part mes amis québécois, cela ne choquera personne !
- Ce n'est pas protégeable, et tous les prochains livres pourront aussi titrer "Big Data"... mais je resterai le premier :-)
Après, tout est dans le sous-titre, qui figure sur la couverture, et semble d'après l'éditeur important pour les moteurs de recherche.
Nous avons émis plusieurs idées, mais il reste encore un peu de travail... attendons donc un peu avant de le dévoiler.
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas en débattre !
Les pour :
- le titre est court, facile à référencer
- il est parfaitement descriptif du contenu du livre
- Il est court, et tient donc dans la maquette des couvertures de la collection InfoPro de Dunod
Les contre :
- Big Data quand on écrit en français... c'est un peu contre-nature... mais à part mes amis québécois, cela ne choquera personne !
- Ce n'est pas protégeable, et tous les prochains livres pourront aussi titrer "Big Data"... mais je resterai le premier :-)
Après, tout est dans le sous-titre, qui figure sur la couverture, et semble d'après l'éditeur important pour les moteurs de recherche.
Nous avons émis plusieurs idées, mais il reste encore un peu de travail... attendons donc un peu avant de le dévoiler.
Alors, forcément, ce n'est pas facile de constituer une bibliographie sur un sujet aussi nouveau que le big data. C'est pourtant une étape essentielle avant d'écrire, il faut lire ! Pour plusieurs raisons à mon sens : tout d'abord pour apprendre, car je crois que personne n'invente rien. Nous apprenons, et notre cerveau entame ensuite un processus que j'appelle la mastication. Il consiste à préparer les aliments intellectuels, les informations lues, pour faciliter leur digestion. Et c'est de cette digestion que nait l'énergie. Je n'irai pas plus loin pour éviter de sombrer dans le scatologique, mais la digestion intellectuelle produit également ses rejets; ces excréments intellectuels sont les brouillons, les mauvaises idées, les fausses pistes... un processus indispensable pour que naissent tout de même quelques vraies bonnes idées.
Avant donc d'écrire sur le Big Data, je vais lire sur le Big Data. Bien sur j'ai déjà lu des centaines d'articles, des dizaines de livres blancs, écouté des dizaines de séminaires qui souvent rabâchent la même chose et tournent en rond.
Mais à bien regarder, il n'y a encore que très peu d'ouvrages sur le Big Data. Aucun en français, c'est acquis, mais également peu en anglais. Plusieurs sont prévus en sortie au cours du 4ème trimestre 2012, mais pour l'instant, difficile de trouver des milliers de pages intéressantes sur le sujet.
Beaucoup plus du côté des eBooks, mais mon expérience me conduit à être très prudent sur le sujet. Prendre le temps de lire un livre c'est de l'argent. Et si le contenu se révèle sans intérêt c'est de l'argent et de l'énergie perdus. Or du côté des eBooks, il est parfois difficile de faire le tri.
Il faut en effet : éliminer les eBooks commerciaux, qui ne sont que la version moderne du livre blanc des années 90; éliminer les eBooks opportunistes qui ne font que compiler ce que l'on a déjà lu ailleurs; et éliminer les eBooks sans intérêt, qui ne se retrouvent sous forme de eBooks que parce qu'aucun éditeur n'a souhaité les publier en format papier.
Je sais, cette vision hiérarchique du livre peut paraitre désuète, mais elle est bien réelle. L'éditeur est un filtre, tout comme la publication en papier en est un également, financier. Un livre sans éditeur c'est un livre dont l'auteur n'a pas pu, ou pas voulu passer sous les fourches caudines d'un censeur commercial. C'est parfois un choix délibéré de sa part, mais c'est aussi parfois en eBook que l'on retrouve des ouvrages que personne n'aurait voulu prendre le risque de publier sur papier.
Un peu comme dans la presse au début d'Internet, publier un eBook ne coute pas grand chose; Donc même un contenu médiocre peut prendre le risque de trouver son marché... ou pas.
Je privilégie donc les livres imprimés sur papier, pour des raisons pratiques de lecture, d'annotation, de travail; et les eBooks publiés par un éditeur, si possible publiés à la fois en version papier et en version électronique.
Alors parce qu'il faut bien quand même lire ce qui a déjà été écrit, j'ai passé commande des ouvrages suivants :
"Taming the Big Data Tidal Wave: Finding Opportunities in Huge Data Streams With Advanced Analytics" - Franks, Bill; Relié; EUR 41,32
"Privacy and Big Data" - Craig, Terence; Broché; EUR 14,99
"Big Data Glossary" - Warden, Pete; Broché; EUR 16,59
"Big Data: High-Impact Strategies - What You Need to Know: Definitions, Adoptions, Impact, Benefits, Maturity, Vendors" - Roebuck, Kevin; Broché; EUR 32,08
"Into the River: How Big Data, the Long Tail and Situated Cognition Are Changing the World of Market Insights Forever" - Cosentino, Tony; Broché; EUR 12,69
Je vous dirai dans quelques semaines lesquels je vous conseille éventuellement de lire également.
Avant donc d'écrire sur le Big Data, je vais lire sur le Big Data. Bien sur j'ai déjà lu des centaines d'articles, des dizaines de livres blancs, écouté des dizaines de séminaires qui souvent rabâchent la même chose et tournent en rond.
Mais à bien regarder, il n'y a encore que très peu d'ouvrages sur le Big Data. Aucun en français, c'est acquis, mais également peu en anglais. Plusieurs sont prévus en sortie au cours du 4ème trimestre 2012, mais pour l'instant, difficile de trouver des milliers de pages intéressantes sur le sujet.
Beaucoup plus du côté des eBooks, mais mon expérience me conduit à être très prudent sur le sujet. Prendre le temps de lire un livre c'est de l'argent. Et si le contenu se révèle sans intérêt c'est de l'argent et de l'énergie perdus. Or du côté des eBooks, il est parfois difficile de faire le tri.
Il faut en effet : éliminer les eBooks commerciaux, qui ne sont que la version moderne du livre blanc des années 90; éliminer les eBooks opportunistes qui ne font que compiler ce que l'on a déjà lu ailleurs; et éliminer les eBooks sans intérêt, qui ne se retrouvent sous forme de eBooks que parce qu'aucun éditeur n'a souhaité les publier en format papier.
Je sais, cette vision hiérarchique du livre peut paraitre désuète, mais elle est bien réelle. L'éditeur est un filtre, tout comme la publication en papier en est un également, financier. Un livre sans éditeur c'est un livre dont l'auteur n'a pas pu, ou pas voulu passer sous les fourches caudines d'un censeur commercial. C'est parfois un choix délibéré de sa part, mais c'est aussi parfois en eBook que l'on retrouve des ouvrages que personne n'aurait voulu prendre le risque de publier sur papier.
Un peu comme dans la presse au début d'Internet, publier un eBook ne coute pas grand chose; Donc même un contenu médiocre peut prendre le risque de trouver son marché... ou pas.
Je privilégie donc les livres imprimés sur papier, pour des raisons pratiques de lecture, d'annotation, de travail; et les eBooks publiés par un éditeur, si possible publiés à la fois en version papier et en version électronique.
Alors parce qu'il faut bien quand même lire ce qui a déjà été écrit, j'ai passé commande des ouvrages suivants :
"Taming the Big Data Tidal Wave: Finding Opportunities in Huge Data Streams With Advanced Analytics" - Franks, Bill; Relié; EUR 41,32
"Privacy and Big Data" - Craig, Terence; Broché; EUR 14,99
"Big Data Glossary" - Warden, Pete; Broché; EUR 16,59
"Big Data: High-Impact Strategies - What You Need to Know: Definitions, Adoptions, Impact, Benefits, Maturity, Vendors" - Roebuck, Kevin; Broché; EUR 32,08
"Into the River: How Big Data, the Long Tail and Situated Cognition Are Changing the World of Market Insights Forever" - Cosentino, Tony; Broché; EUR 12,69
Je vous dirai dans quelques semaines lesquels je vous conseille éventuellement de lire également.
Je viens de recevoir le contrat de mon éditeur. Il s'agit de Dunod. Vous comprendrez que je ne pouvais pas l'annoncer avant; question de superstition tout autant que de confidentialité bien normale.
Un gros contrat de 13 pages, avec ses conditions particulières, ses cessions de droits et tout le reste. Comme prévu, et comme tous les auteurs le savent, ce n'est pas avec les droits d'auteur de cet ouvrage que je m'achèterai une ile à Hawaï. Mais être auteur dans le monde professionnel n'est pas un métier, c'est un accélérateur. Et c'est la visibilité obtenue suite à la publication du livre qui m'ouvrira les portes de nouveaux contrats, d'enseignement, de formation, de conseil, etc.
Pour que tous les futurs auteurs soient bien conscients de cette réalité, je toucherai sans doute un peu plus de 2 euros par ouvrage vendu. Sachant qu'un excellent livre, se vend à quelques milliers d'exemplaires, je serai sans doute plus riche de quelques milliers d'euros, fin 2013... pour plusieurs mois de travail... On ne devient pas riche, mais on devient célèbre, et c'est déjà ça :-)
Mais ne vous méprenez pas, je suis très heureux de cette signature, car pour moi Dunod fait partie des éditeurs de référence du marché de l'informatique. Et comme les choses se sont faites simplement, humainement, avec mon 'éditeur", Jean-Luc Blanc, je suis le plus heureux des auteurs... au moins aujourd'hui, car ensuite, il va falloir noircir 256 pages de texte !
Un gros contrat de 13 pages, avec ses conditions particulières, ses cessions de droits et tout le reste. Comme prévu, et comme tous les auteurs le savent, ce n'est pas avec les droits d'auteur de cet ouvrage que je m'achèterai une ile à Hawaï. Mais être auteur dans le monde professionnel n'est pas un métier, c'est un accélérateur. Et c'est la visibilité obtenue suite à la publication du livre qui m'ouvrira les portes de nouveaux contrats, d'enseignement, de formation, de conseil, etc.
Pour que tous les futurs auteurs soient bien conscients de cette réalité, je toucherai sans doute un peu plus de 2 euros par ouvrage vendu. Sachant qu'un excellent livre, se vend à quelques milliers d'exemplaires, je serai sans doute plus riche de quelques milliers d'euros, fin 2013... pour plusieurs mois de travail... On ne devient pas riche, mais on devient célèbre, et c'est déjà ça :-)
Mais ne vous méprenez pas, je suis très heureux de cette signature, car pour moi Dunod fait partie des éditeurs de référence du marché de l'informatique. Et comme les choses se sont faites simplement, humainement, avec mon 'éditeur", Jean-Luc Blanc, je suis le plus heureux des auteurs... au moins aujourd'hui, car ensuite, il va falloir noircir 256 pages de texte !
Je l'attendais depuis plusieurs mois. Et je ne l'ai pas vu venir ! Quoi donc ? Mais la traduction de ce fameux "Big Data" !
Présent au Québec pour quelques semaines, et enchainant plusieurs conférences sur le sujet (GUCQ - Groupe d'Utilisateurs Cognos au Québec; Boule de Cristal avec SAS...), c'est forcément le bon moment pour dénicher enfin la traduction en bon français de cet horrible anglicisme du "Big Data". Et ce sont mes confrères du magazine Direction Informatique - merci Jean-François Ferland - qui m'ont confirmé ce que j'avais écouté, sans véritablement l'entendre : données volumineuses !
Et oui, nous ne parlerons plus au Québec de "Big Data" mais de "Données Volumineuses". Et voici en bonus, ma première interview au Québec sur les données volumineuses. Imparfaite à mon goût, mais bon, puisqu'elle a été mise en ligne, partageons là :-)
Comme tout bon français, je ne suis pas encore convaincu par cette traduction, persuadé, à tort, que "Big Data" fait plus moderne que "Données Volumineuses", mais au moins l'effort est fait. Je suis certain que même au Québec, on continuera à parler de "Big Data", mais pour celui qui veut défendre notre langue, la plus belle au monde bien entendu, il dispose maintenant de l'expression adéquate.
Bien sur, ni Big Data, ni Données Volumineuses, ne reflètent la complexité et l'ampleur du sujet, mais grâce à nos amis québécois, voici un pas de franchi. Je tâcherai de le respecter... de temps en temps... :-)
Présent au Québec pour quelques semaines, et enchainant plusieurs conférences sur le sujet (GUCQ - Groupe d'Utilisateurs Cognos au Québec; Boule de Cristal avec SAS...), c'est forcément le bon moment pour dénicher enfin la traduction en bon français de cet horrible anglicisme du "Big Data". Et ce sont mes confrères du magazine Direction Informatique - merci Jean-François Ferland - qui m'ont confirmé ce que j'avais écouté, sans véritablement l'entendre : données volumineuses !
Et oui, nous ne parlerons plus au Québec de "Big Data" mais de "Données Volumineuses". Et voici en bonus, ma première interview au Québec sur les données volumineuses. Imparfaite à mon goût, mais bon, puisqu'elle a été mise en ligne, partageons là :-)
Comme tout bon français, je ne suis pas encore convaincu par cette traduction, persuadé, à tort, que "Big Data" fait plus moderne que "Données Volumineuses", mais au moins l'effort est fait. Je suis certain que même au Québec, on continuera à parler de "Big Data", mais pour celui qui veut défendre notre langue, la plus belle au monde bien entendu, il dispose maintenant de l'expression adéquate.
Bien sur, ni Big Data, ni Données Volumineuses, ne reflètent la complexité et l'ampleur du sujet, mais grâce à nos amis québécois, voici un pas de franchi. Je tâcherai de le respecter... de temps en temps... :-)
C'est forcément un moment important dans l'histoire d'un livre, la rencontre d'un auteur et d'un éditeur. Attention, je ne suis pas un "auteur" comme d'autres artistes que je peux fréquenter. Pour moi l'écriture est une forme de production. Certains produisent des boites de petits pois, je produits des mots, assemblés en phrases, qui composent des articles ou parfois même des livres. Mais nous restons dans une forme d'industrialisation. Certes il faut quelques idées, une curiosité, une petite compétence sur le sujet traité, mais l'écriture d'un livre professionnel relève selon moi plus de la gestion de projet. Ecrire un livre sur le Big Data c'est un peu comme écrire un programme informatique : on part d'un objectif, on détaille les fonctionnalités, on rédige un cahier des charges, des spécifications, puis chaque partie est découpée en petits morceaux, qui vont être programmés, puis assemblés.
Un livre professionnel relève d'un processus similaire. A partir d'une idée développée en quelques lignes, le synopsis, je vais travailler sur un sommaire, un plan détaillé, le plus détaillé possible, qui fera que chaque item de ce plan deviendra un chapitre de quelques pages. Et que l'assemblage de l'ensemble donnera le produit fini, le livre.
Et c'est bien ces premières étapes que je présente aujourd'hui à mon, peut-être, futur éditeur. Nous nous connaissons déjà, même si nous n'avons jamais travaillé ensemble, au travers du musée de l'informatique
Il s'agit d'une maison d'édition reconnue, de qualité, une des trois ou quatre grandes à oeuvrer sur ce marché des ouvrages professionnels sur l'informatique. Ils n'ont pas encore traité le sujet; je vais donc parfaitement serein présenter ce projet.
D'autant plus serein que ce n'est pas mon premier livre, que j'ai été contacté par un autre éditeur, moins spécialisé, et que j'ai également l'expérience de l'auto-édition. L'auto-édition c'est s'occuper de tout, prendre en charge, financièrement et techniquement, l'ensemble de la production du livre et de sa distribution. En résumé, l'auto-édition coûte plus cher, nécessite plus de temps, donne moins de visibilité à l'auteur, mais rapporte beaucoup plus, car au lieu de gagner quelques pourcents sur la vente du livre, l'auteur conserve 100% de la marge... et du risque.
Tout le monde ne s'improvise pas éditeur, mais j'ai cette petite expérience. Si cela ne fonctionne pas avec XXXX, je n'hésiterai pas à choisir ce canal d'auto-édition.
Mais en même temps, je préfère me consacrer à l'écriture, à la promotion du livre, à mes cours, à mes conférences, plutôt que de mettre des livres sous enveloppe et de faire des factures de 30 euros... Donc si le contact passe bien, et si cet éditeur veut réellement s'investir dans ce projet, je serai très heureux de rester simple auteur, et de laisser aux professionnels de l'éditeur leur métier.
La réponse dans quelques jours :-)
Un livre professionnel relève d'un processus similaire. A partir d'une idée développée en quelques lignes, le synopsis, je vais travailler sur un sommaire, un plan détaillé, le plus détaillé possible, qui fera que chaque item de ce plan deviendra un chapitre de quelques pages. Et que l'assemblage de l'ensemble donnera le produit fini, le livre.
Et c'est bien ces premières étapes que je présente aujourd'hui à mon, peut-être, futur éditeur. Nous nous connaissons déjà, même si nous n'avons jamais travaillé ensemble, au travers du musée de l'informatique
Il s'agit d'une maison d'édition reconnue, de qualité, une des trois ou quatre grandes à oeuvrer sur ce marché des ouvrages professionnels sur l'informatique. Ils n'ont pas encore traité le sujet; je vais donc parfaitement serein présenter ce projet.
D'autant plus serein que ce n'est pas mon premier livre, que j'ai été contacté par un autre éditeur, moins spécialisé, et que j'ai également l'expérience de l'auto-édition. L'auto-édition c'est s'occuper de tout, prendre en charge, financièrement et techniquement, l'ensemble de la production du livre et de sa distribution. En résumé, l'auto-édition coûte plus cher, nécessite plus de temps, donne moins de visibilité à l'auteur, mais rapporte beaucoup plus, car au lieu de gagner quelques pourcents sur la vente du livre, l'auteur conserve 100% de la marge... et du risque.
Tout le monde ne s'improvise pas éditeur, mais j'ai cette petite expérience. Si cela ne fonctionne pas avec XXXX, je n'hésiterai pas à choisir ce canal d'auto-édition.
Mais en même temps, je préfère me consacrer à l'écriture, à la promotion du livre, à mes cours, à mes conférences, plutôt que de mettre des livres sous enveloppe et de faire des factures de 30 euros... Donc si le contact passe bien, et si cet éditeur veut réellement s'investir dans ce projet, je serai très heureux de rester simple auteur, et de laisser aux professionnels de l'éditeur leur métier.
La réponse dans quelques jours :-)
Nous sommes le 20 mars 2012, dans six jours, c'est mon anniversaire ! Mais tout le monde s'en fiche et c'est bien normal. Ce qui intéresse le microcosme parisien de l'informatique décisionnelle aujourd'hui, c'est l'ouverture du "Congrès Big Data Paris" organisé par Corp Events à la cité universitaire.
Un organisateur d'événements peu connu du monde de l'informatique, et une conférence dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines. Comment réunir plusieurs centaines de personnes, leur faire payer plusieurs centaines d'euros, sur un thème encore aussi vague. Tout le monde s'accorde à le dire en coulisses, le Big Data, en France, ce n'est encore qu'une litanie d'incantations... alors comment réussir un congrès qui ne soit pas une simple grand-messe à la gloire d'une nouvelle religion "Big Data"; un congrès qui sache entrer dans le concret, alors que ce concret ne semble pas exister... pas encore.
En ce qui me concerne, les organisateurs m'ont demandé d'intervenir au cours de la première table ronde, celle qui pose la vraie question "Le big data est-il révolutionnaire ?". Comme souvent, je n'ai pas préparé grand-chose, quelques idées notées le matin même sur une fiche bristol; que je vais annoter en écoutant les interventions précédentes pour y connecter mon discours.
Un discours qui reste bref, 45' prévues pour cinq intervenants dont des pointures aussi prestigieuses que Xavier Dalloz, Bruno Marzloff ou Bernard Ourghanlian. Inutile d'espérer me distinguer par un discours pointu, ces derniers sont infiniment plus compétents que moi...
Il me faut donc prendre le contre-pied et me faire remarquer :-)
La journée commence par un discours (et là on peut parler de discours) d'un directeur de l'OCDE dont je ne me souviens pas bien... puis un monologue de Zouheir Guedri, directeur chez Pricewaterhousecoopers. Il a assuré la présentation théorique de ce fameux big data, ses "3V", etc... mais que c'était soporifique ! Message aux organisateurs, en ouverture de journée, si vous voulez plomber l'ambiance, vous avez gagné ! Mais si vous voulez réussir votre conférence, choisissez des saltimbanques ! Une conférence est un show ! La forme compte autant que le contenu, et parfois plus !
Mais revenons à nos big data. Je commence mon intervention par une prise de recul. Tout n'est pas big data ! Ou plus exactement, méfiez-vous de tous ceux qui vous glisseront l'expression dans une plaquette ou une présentation powerpoint. En matière de Big Data, c'est celui qui en parle le plus qui en fait le moins ! Et je sors ma petite histoire du communiqué de presse, que je n'ai pas encore reçu, d'un fabricant d'imprimantes qui me vendra son nouveau modèle "big data" parce qu'il imprime plus de pages que le précédent.
Manifestement je fais mouche, et mon discours raisonnable, prudent, plait aux participants. Pas forcément à mes co-intervenants de table ronde, dont ce consultant qui préconise de remettre à plat tout le système d'information pour penser "big data" et sans doute vendre des dizaines de journées de conseil...
Mais suite à cette intervention, et à l'autre table-ronde que j'ai animée en fin de journée le lendemain sur le thème "les enjeux technologiques du big data", j'ai pu nouer de très bons contacts et découvrir de véritables pointures : Laurence Hubert de la société Hurence, Ioana Manolescu de l'INRIA, etc...
Et c'est donc en repartant de ce congrès, coincé même en scooter dans les bouchons des maréchaux - quelle idée d'organiser une conférence à la cité universitaire - que je me suis dit que le moment était peut-être venu... celui d'écrire un livre sur le big data, le premier en français et le premier à tenter de séparer le bon grain de l'ivraie, afin que ce "big data" ne soit pas enterré d'ici deux ans décédé d'une mort accidentelle pour cause de surmenage marketing !
Allez, on s'y met ?
Un organisateur d'événements peu connu du monde de l'informatique, et une conférence dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines. Comment réunir plusieurs centaines de personnes, leur faire payer plusieurs centaines d'euros, sur un thème encore aussi vague. Tout le monde s'accorde à le dire en coulisses, le Big Data, en France, ce n'est encore qu'une litanie d'incantations... alors comment réussir un congrès qui ne soit pas une simple grand-messe à la gloire d'une nouvelle religion "Big Data"; un congrès qui sache entrer dans le concret, alors que ce concret ne semble pas exister... pas encore.
En ce qui me concerne, les organisateurs m'ont demandé d'intervenir au cours de la première table ronde, celle qui pose la vraie question "Le big data est-il révolutionnaire ?". Comme souvent, je n'ai pas préparé grand-chose, quelques idées notées le matin même sur une fiche bristol; que je vais annoter en écoutant les interventions précédentes pour y connecter mon discours.
Un discours qui reste bref, 45' prévues pour cinq intervenants dont des pointures aussi prestigieuses que Xavier Dalloz, Bruno Marzloff ou Bernard Ourghanlian. Inutile d'espérer me distinguer par un discours pointu, ces derniers sont infiniment plus compétents que moi...
Il me faut donc prendre le contre-pied et me faire remarquer :-)
La journée commence par un discours (et là on peut parler de discours) d'un directeur de l'OCDE dont je ne me souviens pas bien... puis un monologue de Zouheir Guedri, directeur chez Pricewaterhousecoopers. Il a assuré la présentation théorique de ce fameux big data, ses "3V", etc... mais que c'était soporifique ! Message aux organisateurs, en ouverture de journée, si vous voulez plomber l'ambiance, vous avez gagné ! Mais si vous voulez réussir votre conférence, choisissez des saltimbanques ! Une conférence est un show ! La forme compte autant que le contenu, et parfois plus !
Mais revenons à nos big data. Je commence mon intervention par une prise de recul. Tout n'est pas big data ! Ou plus exactement, méfiez-vous de tous ceux qui vous glisseront l'expression dans une plaquette ou une présentation powerpoint. En matière de Big Data, c'est celui qui en parle le plus qui en fait le moins ! Et je sors ma petite histoire du communiqué de presse, que je n'ai pas encore reçu, d'un fabricant d'imprimantes qui me vendra son nouveau modèle "big data" parce qu'il imprime plus de pages que le précédent.
Manifestement je fais mouche, et mon discours raisonnable, prudent, plait aux participants. Pas forcément à mes co-intervenants de table ronde, dont ce consultant qui préconise de remettre à plat tout le système d'information pour penser "big data" et sans doute vendre des dizaines de journées de conseil...
Mais suite à cette intervention, et à l'autre table-ronde que j'ai animée en fin de journée le lendemain sur le thème "les enjeux technologiques du big data", j'ai pu nouer de très bons contacts et découvrir de véritables pointures : Laurence Hubert de la société Hurence, Ioana Manolescu de l'INRIA, etc...
Et c'est donc en repartant de ce congrès, coincé même en scooter dans les bouchons des maréchaux - quelle idée d'organiser une conférence à la cité universitaire - que je me suis dit que le moment était peut-être venu... celui d'écrire un livre sur le big data, le premier en français et le premier à tenter de séparer le bon grain de l'ivraie, afin que ce "big data" ne soit pas enterré d'ici deux ans décédé d'une mort accidentelle pour cause de surmenage marketing !
Allez, on s'y met ?
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Profil
Je suis journaliste, formateur et auteur, spécialiste de l'informatique décisionnelle. Passionné par l'évolution de ce domaine vers le "Big Data", également appelé "Données Volumineuses", j'ai décidé d'écrire un livre en français sur le sujet, peut-être le premier. Etudes de cas, panorama des outils, vision des experts... et les coulisses de la production du livre, que je vous propose de découvrir au fil de ces billets.
Philippe NIEUWBOURG
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