Mais non ! Le Big Data ça ne fait pas peur, en tous cas pas à 83 % des 100 clients de Actian à qui la question a été posée il y a quelques mois. Ces 83 % envisagent d'utiliser une solution Big Data dans les prochains mois. Ce qui fait peur en revanche, c'est qu'on ne sait toujours pas ce qu'est une solution Big Data !
Mais pour Halloween on peut se faire plaisir en déchiffrant l'infographie publiée par Actian sur ce thème et téléchargeable ci-dessus.
Moi ce qui me fait peur, ce sont ces infographiques d'un mètre de long, totalement illisibles et impossibles à imprimer, dont je n'ai toujours pas compris l'intérêt de les étirer ainsi dans la longueur... à chacun ses peurs en ce soir d'Halloween 2012.
Mais pour Halloween on peut se faire plaisir en déchiffrant l'infographie publiée par Actian sur ce thème et téléchargeable ci-dessus.
Moi ce qui me fait peur, ce sont ces infographiques d'un mètre de long, totalement illisibles et impossibles à imprimer, dont je n'ai toujours pas compris l'intérêt de les étirer ainsi dans la longueur... à chacun ses peurs en ce soir d'Halloween 2012.
Par Philippe Nieuwbourg le Mercredi 31 Octobre 2012
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L'EBG réunit les 14 et 15 novembre à Paris le gratin de ses contacts pour une grande conférence sur les médias sociaux et les données volumineuses. Difficile de trouver de nombreux exemples et retours d'expérience en France... la conférence aura donc lieu en anglais et privilégie les intervenants internationaux.
L'EBG compte réunir à la Grande Halle de la Villette les 1000 "décideurs numériques" qui comptent dans le monde des médias digitaux et du marketing.
Une conférence certainement passionnante, mais qui n'abordera sans doute que la facette "marketing" du big data; ce qui est déjà pas mal car la valeur est plus facile à créer dans ce domaine.
La liste des intervenants est impressionnante, mais je me demande quand même si toutes ces entreprises ont vraiment des retours d'expérience à partager sur le big data. J'ai l'impression que "Big Data" est l'accroche médiatique, mais que l'on parlera surtout de médias sociaux. Ce qui n'est pas inintéressant bien sur.
Si vous voulez vous inscrire, c'est ici mais attention, ça coute quand même 800 euros pour les deux jours. Un prix justifié à mon avis étant donné la qualité des intervenants et le peu d'interventions de "vendeurs".
L'EBG compte réunir à la Grande Halle de la Villette les 1000 "décideurs numériques" qui comptent dans le monde des médias digitaux et du marketing.
Une conférence certainement passionnante, mais qui n'abordera sans doute que la facette "marketing" du big data; ce qui est déjà pas mal car la valeur est plus facile à créer dans ce domaine.
La liste des intervenants est impressionnante, mais je me demande quand même si toutes ces entreprises ont vraiment des retours d'expérience à partager sur le big data. J'ai l'impression que "Big Data" est l'accroche médiatique, mais que l'on parlera surtout de médias sociaux. Ce qui n'est pas inintéressant bien sur.
Si vous voulez vous inscrire, c'est ici mais attention, ça coute quand même 800 euros pour les deux jours. Un prix justifié à mon avis étant donné la qualité des intervenants et le peu d'interventions de "vendeurs".
Le DigiWorld Institute se penche sur le big data sous l'angle de la protection des données personnelles à l'occasion du DigiWorld Summit les 14 et 15 novembre prochain. Les Anonymous appellent de leur côté à manifester le 20 octobre prochain.
C'est un événement intéressant, organisé depuis plusieurs années à Montpellier autour de la société numérique. Alors que les Anonymus ont envoyé hier un communiqué appelant à être vigilant face aux "tentatives des gouvernements du monde entier pour mettre la main sur le cyberespace mais aussi mettre en place une surveillance de masse des populations", et à une journée de manifestations le 20 octobre prochain, le DigiWorld Summit 2012 met le sujet à son programme du colloque organisé les 14 et 15 novembre prochain. Les intervenants et les sujets abordés sont détaillés dans le communiqué ci-joint.
Très bel événement organisé par Orange Institute, le groupe de réflexion de Orange Labs aux Etats-Unis. Le thème de ces journées d'échange et de travail sera "Feedback Economy and Realtime Society". On y parlera évidemment beaucoup de Big Data. Encore une manière de montrer que sur le sujet, c'est en Amérique du Nord que ça se passe !
Voici le communiqué d'annonce de ce voyage d'étude envoyé par Orange :
"L'institut Orange tiendra sa neuvième session sur le thème de "l'économie en feed-back et la société en temps réel"
La prochaine session de l'institut Orange se tiendra à Boston et à New York du 22 au 25 octobre prochains. L’institut Orange qui fête ses trois années d'activités, conduit des recherches sur l'impact des avancées du numérique sur l'économie et la société dans le monde.
Pendant ces trois jours, les conférences et les rencontres permettront d'explorer comment les avancées dans le domaine des algorithmes et des sciences des données couramment appelé le Big Data, sont de plus en plus adoptées par le monde des médias sociaux et étudiera leurs conséquences importantes sur les activités traditionnelles de New York notamment dans les médias, le marketing, la publicité et la finance.
Des scientifiques, des entrepreneurs de startups, des entreprises établies et des spécialistes de la créativité de l'économie numérique se rassembleront à New York et à Boston pour appréhender comment ces nouvelles technologies exploitant les données massives ou Big Data sont en train d'impacter nos vies dans une société qui fonctionne de plus en plus en temps réel.
Ces réunions viennent après une série de rencontres et d'échanges multidisciplinaires qui ont été organisées par l'institut Orange depuis sa formation en 2009. La première réunion s'est tenue dans la Silicon Valley et depuis, d'autres réunions se sont tenues à Tokyo, Madrid, Tel-Aviv, Beijing, Paris en mobilisant plus de 100 leaders d'opinion représentant une grande diversité de disciplines.
Ces réunions ont permis à l’institut Orange de poursuivre son objectif qui consiste à encourager les entreprises et autres organisations à écrire un nouveau chapitre sur les façons de mieux apprendre et de comprendre les changements provoqués par des technologies en rapide évolution et en transformation. Pour y être mieux préparés.
Les prochaines réunions à New York et à Boston vont rassembler des membres de l'institut Orange qui viennent de secteurs variés avec des leaders d'opinion d'organisations et d'institutions aussi célèbres que le MIT média lab, the Harvard Innovation Lab, The New York Times Research and Development Department, la start up Foursquare, the United Nations Global Pulse initiative, ainsi que des représentants de startup locales de sociétés de capital risque et des du département du développement économique de la Ville de New York.
Les échanges de travaux sont conçus pour permettre aux participants d'adopter une approche multidisciplinaire afin d'explorer des thèmes aussi variés que la "consumérisation de l'informatique", les changements dans les modes de consommation des média, les mouvements autour du" Quantified Self"et l'importance croissante des robots et des assistants personnels s'appuyant sur l'intelligence artificielle ainsi que la visualisation des données.
Les conférenciers membres de l'institut Orange viennent des premiers rangs de champs critiques comme l'analytique prédictif, l'architecture, le design, la médecine avec des représentants de sociétés aussi intéressantes et diverses que Google et le Real de Madrid, par exemple.
« Les membres et participants viennent de différentes entreprises et organisations du monde entier et elles sont toutes intéressées à découvrir cet avenir ensemble », a indiqué Georges Nahon, le président de l'institut Orange. « Le fait que nos membres reviennent régulièrement à nos sessions et nos séminaires montre que notre approche non linéaire du modèle des conférences est plus utile que l'approche statique utilisée par des "thinktank". En effet, l'objectif des sessions de l'institut Orange est d'apprendre de façon dynamique, dans un monde non linéaire en transformation rapide et continuelle. .
Cela mobilise chez les participants un altruisme pragmatique et une forte propension à partager. Ce que les réseaux catalysent »."
Le programme détaillé de la session de Boston et de New York disponible ici: http://bitly.com/R9XcKc
Voici le communiqué d'annonce de ce voyage d'étude envoyé par Orange :
"L'institut Orange tiendra sa neuvième session sur le thème de "l'économie en feed-back et la société en temps réel"
La prochaine session de l'institut Orange se tiendra à Boston et à New York du 22 au 25 octobre prochains. L’institut Orange qui fête ses trois années d'activités, conduit des recherches sur l'impact des avancées du numérique sur l'économie et la société dans le monde.
Pendant ces trois jours, les conférences et les rencontres permettront d'explorer comment les avancées dans le domaine des algorithmes et des sciences des données couramment appelé le Big Data, sont de plus en plus adoptées par le monde des médias sociaux et étudiera leurs conséquences importantes sur les activités traditionnelles de New York notamment dans les médias, le marketing, la publicité et la finance.
Des scientifiques, des entrepreneurs de startups, des entreprises établies et des spécialistes de la créativité de l'économie numérique se rassembleront à New York et à Boston pour appréhender comment ces nouvelles technologies exploitant les données massives ou Big Data sont en train d'impacter nos vies dans une société qui fonctionne de plus en plus en temps réel.
Ces réunions viennent après une série de rencontres et d'échanges multidisciplinaires qui ont été organisées par l'institut Orange depuis sa formation en 2009. La première réunion s'est tenue dans la Silicon Valley et depuis, d'autres réunions se sont tenues à Tokyo, Madrid, Tel-Aviv, Beijing, Paris en mobilisant plus de 100 leaders d'opinion représentant une grande diversité de disciplines.
Ces réunions ont permis à l’institut Orange de poursuivre son objectif qui consiste à encourager les entreprises et autres organisations à écrire un nouveau chapitre sur les façons de mieux apprendre et de comprendre les changements provoqués par des technologies en rapide évolution et en transformation. Pour y être mieux préparés.
Les prochaines réunions à New York et à Boston vont rassembler des membres de l'institut Orange qui viennent de secteurs variés avec des leaders d'opinion d'organisations et d'institutions aussi célèbres que le MIT média lab, the Harvard Innovation Lab, The New York Times Research and Development Department, la start up Foursquare, the United Nations Global Pulse initiative, ainsi que des représentants de startup locales de sociétés de capital risque et des du département du développement économique de la Ville de New York.
Les échanges de travaux sont conçus pour permettre aux participants d'adopter une approche multidisciplinaire afin d'explorer des thèmes aussi variés que la "consumérisation de l'informatique", les changements dans les modes de consommation des média, les mouvements autour du" Quantified Self"et l'importance croissante des robots et des assistants personnels s'appuyant sur l'intelligence artificielle ainsi que la visualisation des données.
Les conférenciers membres de l'institut Orange viennent des premiers rangs de champs critiques comme l'analytique prédictif, l'architecture, le design, la médecine avec des représentants de sociétés aussi intéressantes et diverses que Google et le Real de Madrid, par exemple.
« Les membres et participants viennent de différentes entreprises et organisations du monde entier et elles sont toutes intéressées à découvrir cet avenir ensemble », a indiqué Georges Nahon, le président de l'institut Orange. « Le fait que nos membres reviennent régulièrement à nos sessions et nos séminaires montre que notre approche non linéaire du modèle des conférences est plus utile que l'approche statique utilisée par des "thinktank". En effet, l'objectif des sessions de l'institut Orange est d'apprendre de façon dynamique, dans un monde non linéaire en transformation rapide et continuelle. .
Cela mobilise chez les participants un altruisme pragmatique et une forte propension à partager. Ce que les réseaux catalysent »."
Le programme détaillé de la session de Boston et de New York disponible ici: http://bitly.com/R9XcKc
Lire HBR (Harvard Business Review) est toujours instructif, et entretient votre niveau d'anglais. Mais le numéro d'octobre 2012 a particulièrement attiré mon attention et je vous le recommande chaudement.
L'équipe de HBR n'a pas tenté un coup marketing, mais titre sobrement "Prenez le contrôle de vos données volumineuses". La présence d'un dompteur et de son fouet soulignent cependant que la tâche peut être dangereuse et qu'apprivoiser ses big data pourrait se révéler long.
Bien sur vous pouvez passer directement à la page 59 et vous plonger dans les 24 pages du dossier consacré au Big Data. Mais gardez un peu de temps tout de même pour les autres articles de ce magazine; Ils en valent plus que la peine.
Une partie du contenu est accessible sur le site www.hbr.org, mais ce seul numéro justifie un abonnement annuel. Pour les parisiens, vous pouvez trouver HBR chez WHSmith et certainement ailleurs.
Est-ce que quelqu'un aurait osé dire, il y a 5 ans, qu'il allait avoir besoin d'une infrastructure Big Data ? Nous n’exprimions jamais ce besoin là. Mais nous avons continué à générer et à stocker de très gros volumes de données, sans avoir véritablement conscience des conséquences. La chute du prix du stockage des données numériques nous a conduit à conserver des données… au cas où… elles prendraient un jour de la valeur. Aujourd'hui nous avons des téraoctets de données disponibles, sans que nous sachions vraiment comment les transformer en informations et en connaissance, et sans que nous souhaitions prendre le risque de les détruire, persuadés qu'ils ont une valeur.
"J'ai perçu qu'il y avait un vif intérêt pour le Big Data, mais aussi un manque de clarté sur le sujet. Qu'est-ce qui différencie les big data des autres types de données et comment les entreprises peuvent-elles en tirer profit ? J'ai aussi appris que de nombreux sceptiques se demandent si certaines des sociétés qui vendent des "solutions" big data ne tentent pas simplement de profiter de la mode. (Quelqu'un se rappelle du "bug" de l'an 2000 ?)… Nous avons besoin de clarifier les choses. Principal apport de ce dossier : oui, il y a un phénomène de mode. Mais les entreprises qui mettent en place des analyses sophistiquées des flux de données disponibles peuvent mettre à jour des gains réels", explique Adi Ignatius, rédacteur en chef de Harvard Business Review. "Les big data sont bien là. L'astuce est de trouver comment les exploiter dans votre entreprise".
Le premier article du dossier est écrit par Andrew McAfee. Il faut se rendre à l'évidence, "Vous ne pouvez pas gérer ce que vous n'avez pas mesuré". Mais la mesure de tout ce qui entoure notre environnement professionnel engendre une évolution de la culture de la prise de décision en entreprise. Plus de données, cela signifie plus de personnes impliquées dans la prise de décisions. Il faut créer de nouvelles fonctions, de nouveaux rôles, où chacun est responsable d'un domaine précis et dispose d'une autonomie de décision dans ce domaine. Mais sans occulter le besoin de contrôle et de limites à fixer.
Le deuxième article est signé par Tom Davenport, une des stars de la BI. Il nous parle du métier le plus sexy du XXIème siècle, celui de "data scientist". Sexy et bien payé d'ailleurs ! Mais plus ouvert aux jeunes qu'aux professionnels expérimentés reconvertis. Une étude menée par EMC en 2011 avait montré que seuls 17 % des "data scientists" seront des professionnels de l'informatique décisionnelle qui auraient fait évoluer leurs compétences.
Le troisième article du dossier est signé de Dominic Barton, de McKinsey.
Si le Big Data vous intéresse, si vous voulez mieux en comprendre les enjeux stratégiques, vous devez acheter et lire ce numéro ! Tout de suite !
Bien sur vous pouvez passer directement à la page 59 et vous plonger dans les 24 pages du dossier consacré au Big Data. Mais gardez un peu de temps tout de même pour les autres articles de ce magazine; Ils en valent plus que la peine.
Une partie du contenu est accessible sur le site www.hbr.org, mais ce seul numéro justifie un abonnement annuel. Pour les parisiens, vous pouvez trouver HBR chez WHSmith et certainement ailleurs.
Est-ce que quelqu'un aurait osé dire, il y a 5 ans, qu'il allait avoir besoin d'une infrastructure Big Data ? Nous n’exprimions jamais ce besoin là. Mais nous avons continué à générer et à stocker de très gros volumes de données, sans avoir véritablement conscience des conséquences. La chute du prix du stockage des données numériques nous a conduit à conserver des données… au cas où… elles prendraient un jour de la valeur. Aujourd'hui nous avons des téraoctets de données disponibles, sans que nous sachions vraiment comment les transformer en informations et en connaissance, et sans que nous souhaitions prendre le risque de les détruire, persuadés qu'ils ont une valeur.
"J'ai perçu qu'il y avait un vif intérêt pour le Big Data, mais aussi un manque de clarté sur le sujet. Qu'est-ce qui différencie les big data des autres types de données et comment les entreprises peuvent-elles en tirer profit ? J'ai aussi appris que de nombreux sceptiques se demandent si certaines des sociétés qui vendent des "solutions" big data ne tentent pas simplement de profiter de la mode. (Quelqu'un se rappelle du "bug" de l'an 2000 ?)… Nous avons besoin de clarifier les choses. Principal apport de ce dossier : oui, il y a un phénomène de mode. Mais les entreprises qui mettent en place des analyses sophistiquées des flux de données disponibles peuvent mettre à jour des gains réels", explique Adi Ignatius, rédacteur en chef de Harvard Business Review. "Les big data sont bien là. L'astuce est de trouver comment les exploiter dans votre entreprise".
Le premier article du dossier est écrit par Andrew McAfee. Il faut se rendre à l'évidence, "Vous ne pouvez pas gérer ce que vous n'avez pas mesuré". Mais la mesure de tout ce qui entoure notre environnement professionnel engendre une évolution de la culture de la prise de décision en entreprise. Plus de données, cela signifie plus de personnes impliquées dans la prise de décisions. Il faut créer de nouvelles fonctions, de nouveaux rôles, où chacun est responsable d'un domaine précis et dispose d'une autonomie de décision dans ce domaine. Mais sans occulter le besoin de contrôle et de limites à fixer.
Le deuxième article est signé par Tom Davenport, une des stars de la BI. Il nous parle du métier le plus sexy du XXIème siècle, celui de "data scientist". Sexy et bien payé d'ailleurs ! Mais plus ouvert aux jeunes qu'aux professionnels expérimentés reconvertis. Une étude menée par EMC en 2011 avait montré que seuls 17 % des "data scientists" seront des professionnels de l'informatique décisionnelle qui auraient fait évoluer leurs compétences.
Le troisième article du dossier est signé de Dominic Barton, de McKinsey.
Si le Big Data vous intéresse, si vous voulez mieux en comprendre les enjeux stratégiques, vous devez acheter et lire ce numéro ! Tout de suite !
Pas de programme détaillé ni d'intervenants, c'est encore beaucoup trop tôt, mais les dates de la 2ème édition du Congrès Big Data Paris sont annoncées, pour les 3 et 4 avril prochain au CNIT de Paris La Défense. L'organisateur, Corp Events, confirme l'abandon de la cité universitaire que beaucoup de participants avaient critiqué, pour l'éloignement des centres de décision et l'inadéquation des lieux.
Le congrès reste payant, 790 euros HT pour les deux jours, mais si vous connaissez un des futurs sponsors, il y a de grandes chances que vous puissiez lui réclamer une invitation gratuite.
Dans le programme préliminaire (sans intervenants), tous les thèmes semblent abordés, et la conférence débuterait pas la question principale concernant le big data : passer du concept à la réalisation.
On sera attentif d'une part aux témoignages utilisateurs français présentés, mais également à la réalité du "big data" des projets mis en avant. Je vois tous les jours des conférences dont le titre allèche avec du "big data" et qui collectionnent en réalité de simples projets BI.
Pour l'organisateur, l'enjeu de cette seconde édition sera bien de passer du concept à la réalité.
Le pré-programme est consultable sur : http://www.bigdataparis.com/2013-fr-programme.php
Le congrès reste payant, 790 euros HT pour les deux jours, mais si vous connaissez un des futurs sponsors, il y a de grandes chances que vous puissiez lui réclamer une invitation gratuite.
Dans le programme préliminaire (sans intervenants), tous les thèmes semblent abordés, et la conférence débuterait pas la question principale concernant le big data : passer du concept à la réalisation.
On sera attentif d'une part aux témoignages utilisateurs français présentés, mais également à la réalité du "big data" des projets mis en avant. Je vois tous les jours des conférences dont le titre allèche avec du "big data" et qui collectionnent en réalité de simples projets BI.
Pour l'organisateur, l'enjeu de cette seconde édition sera bien de passer du concept à la réalité.
Le pré-programme est consultable sur : http://www.bigdataparis.com/2013-fr-programme.php
Une intéressante étude réalisée par Paul Barth et Randy Bean (NewVantage Partners) est publiée sur le réseau des blogs de la Harvard Business Review sous le titre Who's really using big data
Une étude qui sans le vouloir, souligne l'avance prise par les dirigeants américains autour de l'analyse des données.
C'est un peu caricatural, mais lors de mes entretiens avec des dirigeants français, on me parle de problèmes, de conjoncture, d'infrastructures anciennes, de choses plus urgentes… et si rarement d'opportunités à saisir !
Si la valeur d'une entreprise est demain dans l'analyse de ses données, que restera-t-il aux entreprises françaises. Après avoir perdu notre industrie, alors que nos atouts étaient énormes en matière grise indispensable à cette révolution analytique, qu'avons-nous fait de ces points forts ?
Et quand je vois des jeunes pousses françaises installées dans le sud de la France passer plus de temps en Californie qu'à Paris… je me dis qu'il n'est peut-être pas trop tard, mais qu'il est urgent de réagir !
Que nous apprend cette étude ?
- Que 85 % des organisations interrogées ont des projets Big Data en cours ou en réflexion;
- Que 85 % de ces initiatives sont supportées ou conduites par une personne de la direction générale;
- Que 80 % ont une vision transversale et que 75 % espèrent un impact positif sur plusieurs lignes d'affaires;
- Que 70 % de ces projets sont menés au niveau de l'entreprise.
Mais, cela fera plaisir à mon ami Patrick Jaulent, les entreprises américaines font elles-aussi face à des problèmes d'alignement. La perception des responsables d'activité est sur de nombreux points différente de celle des responsables informatiques.
Tout est loin d'être parfait. Mais il semble que la prise de conscience est effective, tout comme la volonté de corriger rapidement les situations :
- 85 % des répondants jugent qu'ils n'ont pas accès facilement aux données de l'entreprise
- 79 % pensent que les capacités analytiques de leur entreprise sont insuffisantes
- et 83 % estiment que leur capacité à accéder et analyser les données pour transformer leur entreprise, est insuffisante.
Allez, au boulot ! Retirez vos oeillères et avancez !
Une étude qui sans le vouloir, souligne l'avance prise par les dirigeants américains autour de l'analyse des données.
C'est un peu caricatural, mais lors de mes entretiens avec des dirigeants français, on me parle de problèmes, de conjoncture, d'infrastructures anciennes, de choses plus urgentes… et si rarement d'opportunités à saisir !
Si la valeur d'une entreprise est demain dans l'analyse de ses données, que restera-t-il aux entreprises françaises. Après avoir perdu notre industrie, alors que nos atouts étaient énormes en matière grise indispensable à cette révolution analytique, qu'avons-nous fait de ces points forts ?
Et quand je vois des jeunes pousses françaises installées dans le sud de la France passer plus de temps en Californie qu'à Paris… je me dis qu'il n'est peut-être pas trop tard, mais qu'il est urgent de réagir !
Que nous apprend cette étude ?
- Que 85 % des organisations interrogées ont des projets Big Data en cours ou en réflexion;
- Que 85 % de ces initiatives sont supportées ou conduites par une personne de la direction générale;
- Que 80 % ont une vision transversale et que 75 % espèrent un impact positif sur plusieurs lignes d'affaires;
- Que 70 % de ces projets sont menés au niveau de l'entreprise.
Mais, cela fera plaisir à mon ami Patrick Jaulent, les entreprises américaines font elles-aussi face à des problèmes d'alignement. La perception des responsables d'activité est sur de nombreux points différente de celle des responsables informatiques.
Tout est loin d'être parfait. Mais il semble que la prise de conscience est effective, tout comme la volonté de corriger rapidement les situations :
- 85 % des répondants jugent qu'ils n'ont pas accès facilement aux données de l'entreprise
- 79 % pensent que les capacités analytiques de leur entreprise sont insuffisantes
- et 83 % estiment que leur capacité à accéder et analyser les données pour transformer leur entreprise, est insuffisante.
Allez, au boulot ! Retirez vos oeillères et avancez !
Parmi les expériences proposées sur lesquelles nouvelles technologies et données sont combinées pour un monde, parfois, meilleur, voici quelques exemples :
- Des éléphants de mer équipés d'antenne qui aideront à cartographier les océans
- Un système gratuit par SMS qui permet d'identifier les 50 % de médicaments vendus sur le continent africain et qui sont des contrefaçons
- Un tapis magique qui permet de prédire la chute d'un senior avant qu'elle ne survienne et aide donc à prolonger la vie en évitant les accidents
- des pilules qui transmettent directement des informations de votre corps à votre médecin
- un expert en cybercriminalité qui s'inquiète d'une arme biologique spécifiquement conçue pour tuer une personnalité, sans atteindre les personnes qui l'entourent…
Pour suivre ces expériences et beaucoup d'autres, n'oubliez pas de télécharger l'application Human Face of Big Data sur votre mobile : http://humanfaceofbigdata.com/
Et participez vous aussi dès le 25 septembre à la mesure de l'humanité.
- Des éléphants de mer équipés d'antenne qui aideront à cartographier les océans
- Un système gratuit par SMS qui permet d'identifier les 50 % de médicaments vendus sur le continent africain et qui sont des contrefaçons
- Un tapis magique qui permet de prédire la chute d'un senior avant qu'elle ne survienne et aide donc à prolonger la vie en évitant les accidents
- des pilules qui transmettent directement des informations de votre corps à votre médecin
- un expert en cybercriminalité qui s'inquiète d'une arme biologique spécifiquement conçue pour tuer une personnalité, sans atteindre les personnes qui l'entourent…
Pour suivre ces expériences et beaucoup d'autres, n'oubliez pas de télécharger l'application Human Face of Big Data sur votre mobile : http://humanfaceofbigdata.com/
Et participez vous aussi dès le 25 septembre à la mesure de l'humanité.
Ce n'est pas moi qui le dit ! Mais Jim Kaskade, le nouveau PDG de InfoChimps, les chimpanzés de l'information.
Tout cela ne parait pas très sérieux au premier abord… mais InfoChimps est une des plates-formes "big data" proposée sur le nuage. Et d'après Gil Press qui a longuement interviewé Jim Kaskade, ce dernier pourrait bien avoir été nommé pour préparer lui aussi la cession de Infochimps.
Le nouveau CEO connait bien le monde de l'analyse des données. Il était chez Teradata dans les années 90. Selon lui, les directeurs informatiques sont aujourd'hui prêts à adopter des technologies ouvertes, en particulier dans ce domaine des données volumineuses. Et cette adoption serait, toujours selon Jim Kaskade, le signal donné aux grands éditeurs de plates-formes, pour signer les chèques des acquisitions qu'il prédit ci-dessus. Dans le compte-rendu de cet entretien il évoque aussi les raisons plus profondes de la vague Big Data : la première étape, qui a conduit à la création des entrepôts de données d'entreprise, donnant une vision unifiée des données internes; et la seconde dans laquelle nous sommes entrés, donnant une vision unifiée des données internes et externes.
Le seul point sur lequel Jim Kaskade reste discret, c'est sur l'acquéreur potentiel de InfoChimps. Plus facile de parler de ses concurrents que de soi-même !
Le nouveau CEO connait bien le monde de l'analyse des données. Il était chez Teradata dans les années 90. Selon lui, les directeurs informatiques sont aujourd'hui prêts à adopter des technologies ouvertes, en particulier dans ce domaine des données volumineuses. Et cette adoption serait, toujours selon Jim Kaskade, le signal donné aux grands éditeurs de plates-formes, pour signer les chèques des acquisitions qu'il prédit ci-dessus. Dans le compte-rendu de cet entretien il évoque aussi les raisons plus profondes de la vague Big Data : la première étape, qui a conduit à la création des entrepôts de données d'entreprise, donnant une vision unifiée des données internes; et la seconde dans laquelle nous sommes entrés, donnant une vision unifiée des données internes et externes.
Le seul point sur lequel Jim Kaskade reste discret, c'est sur l'acquéreur potentiel de InfoChimps. Plus facile de parler de ses concurrents que de soi-même !
Si les noms de Nicholas Felton ou de Emmanuel Gadenne ne vous disent rien, vous allez sans doute prendre conscience qu'un pan entier de votre existence échappe encore à la quantification. Mais peut-être plus pour longtemps…
Pouvez vous répondre à ces trois questions :
- combien de pas avez-vous fait chaque jour, ces trois derniers mois, comparés à la même période de l'année précédente ?
- quelle est la fréquence moyenne de votre rythme cardiaque après le repas, comparé au reste de la population ?
- combien de fois avez-vous fait l'amour cette année, trié par position et par sexe de votre partenaire ?
Certains sont capables de répondre à ces questions et à bien d'autres. Ils en font même une pratique de vie.
Je délire ? Non, pas du tout. Une des tendances "big data" est de mesurer tout ce qui concerne sa vie personnelle, et plus précisément son propre corps.
Le message général du "Quantified Self", que développe Emmanuel Gadenne dans son livre Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité passe par la mesure, la collecte et l'analyse de toutes sortes de données concernant notre propre corps et notre comportement. Nicholas Felton a été très loin dans ce domaine, en publiant depuis plusieurs années un "rapport annuel" de sa vie au travers des chiffres.
J'aborderai ce sujet en détail dans le livre, mais pour ceux qui sont passionnés par ce thème, je voulais vous signaler deux journées de conférences : Wired Heath Conference les 15 et 16 octobre à New-York, bien sur… www.wiredhealthconference.com
Quand je vous dis que le Big Data est vraiment partout !
- combien de pas avez-vous fait chaque jour, ces trois derniers mois, comparés à la même période de l'année précédente ?
- quelle est la fréquence moyenne de votre rythme cardiaque après le repas, comparé au reste de la population ?
- combien de fois avez-vous fait l'amour cette année, trié par position et par sexe de votre partenaire ?
Certains sont capables de répondre à ces questions et à bien d'autres. Ils en font même une pratique de vie.
Je délire ? Non, pas du tout. Une des tendances "big data" est de mesurer tout ce qui concerne sa vie personnelle, et plus précisément son propre corps.
Le message général du "Quantified Self", que développe Emmanuel Gadenne dans son livre Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité passe par la mesure, la collecte et l'analyse de toutes sortes de données concernant notre propre corps et notre comportement. Nicholas Felton a été très loin dans ce domaine, en publiant depuis plusieurs années un "rapport annuel" de sa vie au travers des chiffres.
J'aborderai ce sujet en détail dans le livre, mais pour ceux qui sont passionnés par ce thème, je voulais vous signaler deux journées de conférences : Wired Heath Conference les 15 et 16 octobre à New-York, bien sur… www.wiredhealthconference.com
Quand je vous dis que le Big Data est vraiment partout !
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Profil
Je suis journaliste, formateur et auteur, spécialiste de l'informatique décisionnelle. Passionné par l'évolution de ce domaine vers le "Big Data", également appelé "Données Volumineuses", j'ai décidé d'écrire un livre en français sur le sujet, peut-être le premier. Etudes de cas, panorama des outils, vision des experts... et les coulisses de la production du livre, que je vous propose de découvrir au fil de ces billets.
Philippe NIEUWBOURG
Philippe NIEUWBOURG
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