SAP n’a pas toujours été favori dans cette course aux rumeurs. Il est vrai que l’éditeur allemand, contrairement à son concurrent Oracle, a rarement procédé à des opérations majeures de croissance externe. Seule incursion dans le décisionnel, le rachat de Outlooksoft, dont d’ailleurs certains pensaient que la concurrence avec Cartesis faisait s’éloigner les possibilités de rapprochement entre SAP et Business Objects.
Business Objects avait toujours rejeté ces rumeurs, même lors de la parution il y a quelques semaines d’un article bien informé dans la presse française. L’éditeur avait d’ailleurs semé le doute sur sa stratégie éventuelle de recherche d’un acquéreur, poursuivant lui-même une stratégie de croissance externe jusqu’à ces dernières semaines et l’acquisition de Fuzzy Informatik.
Mais c’est finalement SAP qui a décidé de mettre la main au portefeuille et de se porter acquéreur de Business Objects pour 4,8 milliards d’euros (soit environ 6,8 milliards de dollars) !
Et le numéro un mondial des logiciels d’entreprise propose pour cela aux actionnaires de Business Objects une opération en cash qui se traduit par le rachat au prix de 42 euros par action. Une proposition qui aurait été approuvée par le conseil d’administration de Business Objects qui recommanderait à ses actionnaires d’y souscrire.
Pour SAP il s’agit d’un changement majeur de stratégie. C’est la plus grosse acquisition jamais réalisée par SAP qui face à la boulimie de Oracle (20 milliards de dollars dépensés en quelques années) avait choisi une croissance externe de niches. Avec cette acquisition majeure SAP indique clairement avoir fait évoluer sa position.
C’est bien entendu également un signal majeur pour le marché de la « business intelligence ». L’acquisition de Business Objects va certainement donner le top d’une nouvelle phase d’acquisitions importantes. Des éditeurs importants comme Cognos, Microstrategy, Teradata (qui vient de se séparer de NCR) ou Information Builders, mais également des solutions plus modestes comme QlikTech, vont certainement se retrouver sur les rangs des candidats au rachat. Parmi les acquéreurs, les noms de IBM (apparemment toujours très intéressés par Cognos), Oracle (encore et toujours à la recherche de la croissance), Microsoft (même si une acquisition importante traduirait comme pour SAP une évolution majeure de sa stratégie), et quelques autres éditeurs de plateformes.
En pièce jointe à télécharger ci-dessous, le communiqué officiel de cette annonce
Business Objects avait toujours rejeté ces rumeurs, même lors de la parution il y a quelques semaines d’un article bien informé dans la presse française. L’éditeur avait d’ailleurs semé le doute sur sa stratégie éventuelle de recherche d’un acquéreur, poursuivant lui-même une stratégie de croissance externe jusqu’à ces dernières semaines et l’acquisition de Fuzzy Informatik.
Mais c’est finalement SAP qui a décidé de mettre la main au portefeuille et de se porter acquéreur de Business Objects pour 4,8 milliards d’euros (soit environ 6,8 milliards de dollars) !
Et le numéro un mondial des logiciels d’entreprise propose pour cela aux actionnaires de Business Objects une opération en cash qui se traduit par le rachat au prix de 42 euros par action. Une proposition qui aurait été approuvée par le conseil d’administration de Business Objects qui recommanderait à ses actionnaires d’y souscrire.
Pour SAP il s’agit d’un changement majeur de stratégie. C’est la plus grosse acquisition jamais réalisée par SAP qui face à la boulimie de Oracle (20 milliards de dollars dépensés en quelques années) avait choisi une croissance externe de niches. Avec cette acquisition majeure SAP indique clairement avoir fait évoluer sa position.
C’est bien entendu également un signal majeur pour le marché de la « business intelligence ». L’acquisition de Business Objects va certainement donner le top d’une nouvelle phase d’acquisitions importantes. Des éditeurs importants comme Cognos, Microstrategy, Teradata (qui vient de se séparer de NCR) ou Information Builders, mais également des solutions plus modestes comme QlikTech, vont certainement se retrouver sur les rangs des candidats au rachat. Parmi les acquéreurs, les noms de IBM (apparemment toujours très intéressés par Cognos), Oracle (encore et toujours à la recherche de la croissance), Microsoft (même si une acquisition importante traduirait comme pour SAP une évolution majeure de sa stratégie), et quelques autres éditeurs de plateformes.
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