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Decideo : Si un jeune, à la lecture de cette entretien, a envie de se lancer dans cette voix, si nous avons réussi à le convaincre du potentiel, que lui conseilleriez-vous comme cursus de formation ?
Caroline Goulard : Cela dépend bien sur de son profil, technique, analyste, etc. C'est vraiment un travail de groupe, on arrive tous avec des compétences, il n'y a pas un métier précis. Impossible de trouver un designer-développeur-marketeur, c'est forcément un travail qui se fait à plusieurs. C'est comme le développement d'un site web, mais c'est le développement d'interfaces branchées sur des bases de données. Je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir inventé un métier. Je pourrais faire des sciences cognitives, du marketing, du planning stratégique, je mettrais peut-être en oeuvre les mêmes compétences et le même savoir-faire mais appliqué à un autre sujet.
Je dois beaucoup à mon directeur de master à SciencesPo qui m'a encouragé à créer ce que je fais aujourd'hui. Il était parfaitement au courant de tout ce qui se faisait en visualisation de données aux Etats-Unis. Il regrettait que l'équivalent n'existe pas en France.
Il faut une formation de base. On est d'abord développeur ou graphiste ou sociologue et après c'est une sorte de spécialisation. Apprendre à faire de la visualisation ce n'est pas comme apprendre à coder. Pour apprendre à coder, il faut apprendre un langage et après on peut coder des tas de choses différentes, dont la visualisation de données. Quand on est graphiste on apprend à faire des maquettes, et après on peut faire des tas de maquettes, dont celles de visualisation de données.
Mais on ne peut pas tout apprendre à l'école. Il faut une sensibilité aux données; on l'acquiert à titre personnel parce qu'on s'intéresse au sujet et qu'on a envie d'aller dans cette direction.
Caroline Goulard : Cela dépend bien sur de son profil, technique, analyste, etc. C'est vraiment un travail de groupe, on arrive tous avec des compétences, il n'y a pas un métier précis. Impossible de trouver un designer-développeur-marketeur, c'est forcément un travail qui se fait à plusieurs. C'est comme le développement d'un site web, mais c'est le développement d'interfaces branchées sur des bases de données. Je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir inventé un métier. Je pourrais faire des sciences cognitives, du marketing, du planning stratégique, je mettrais peut-être en oeuvre les mêmes compétences et le même savoir-faire mais appliqué à un autre sujet.
Je dois beaucoup à mon directeur de master à SciencesPo qui m'a encouragé à créer ce que je fais aujourd'hui. Il était parfaitement au courant de tout ce qui se faisait en visualisation de données aux Etats-Unis. Il regrettait que l'équivalent n'existe pas en France.
Il faut une formation de base. On est d'abord développeur ou graphiste ou sociologue et après c'est une sorte de spécialisation. Apprendre à faire de la visualisation ce n'est pas comme apprendre à coder. Pour apprendre à coder, il faut apprendre un langage et après on peut coder des tas de choses différentes, dont la visualisation de données. Quand on est graphiste on apprend à faire des maquettes, et après on peut faire des tas de maquettes, dont celles de visualisation de données.
Mais on ne peut pas tout apprendre à l'école. Il faut une sensibilité aux données; on l'acquiert à titre personnel parce qu'on s'intéresse au sujet et qu'on a envie d'aller dans cette direction.
Decideo : Comment va évoluer Dataveyes et vos compétences en visualisation interactive de données ?
Caroline Goulard : Pour l'instant nous sommes une agence. Nous fonctionnons en mode projet, en refaisant à chaque projet de nouvelles choses. Mais d'ici quelques années je pense que nous passerons en mode produit, afin de standardiser les parties qui sont un peu toujours les mêmes. Il faudra industrialiser et peut-être créer un réseau de partenaires qui utiliseront les produits que nous aurons développé.
Pour suivre Caroline Goulard sur Twitter : @dataveyes
Pour découvrir le site de son entreprise : www.dataveyes.com
Caroline Goulard : Pour l'instant nous sommes une agence. Nous fonctionnons en mode projet, en refaisant à chaque projet de nouvelles choses. Mais d'ici quelques années je pense que nous passerons en mode produit, afin de standardiser les parties qui sont un peu toujours les mêmes. Il faudra industrialiser et peut-être créer un réseau de partenaires qui utiliseront les produits que nous aurons développé.
Pour suivre Caroline Goulard sur Twitter : @dataveyes
Pour découvrir le site de son entreprise : www.dataveyes.com
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