Sans doute le message de Microstrategy est-il délivré honnêtement. Mais une telle insistance à expliquer et clamer que l’on est indépendant et que l’on souhaite le rester, pourrait presque paraître suspecte à un esprit quelque peu tordu comme le mien !
Le 31 décembre dernier, dans sa newsletter MicrostrategyDirect destinée aux clients et partenaires, l’éditeur titrait sur sa position de « Leader des Editeurs Indépendants de Logiciels de Business Intelligence Ouverts ». Il y critique même ouvertement les solutions globales construites par croissance externes telles que celles de Oracle, SAP ou IBM : « L'acquisition d'éditeurs indépendants par des conglomérats a pour effet de créer des "piles fermées" de logiciels propriétaires qui ne fonctionnent correctement que s'ils sont utilisés ensemble. À l'inverse, les fournisseurs indépendants collaborent pour créer une “pile ouverte” de logiciels présentant des avantages importants pour les clients de solutions décisionnelles ».
Poursuivant sa croisade, Microstrategy vient de publier en ce début d’année un communiqué de presse affirmant les atouts des éditeurs indépendants. Les DSI préfèreraient, selon l’éditeur, les solutions ouvertes car « contrairement aux logiciels propriétaires comme Oracle Discoverer ou SAP Business Explorer, les logiciels de BI ouverts permettent aux DSI de changer facilement de matériel, de bases de données ou de systèmes PGI pour suivre l'évolution des besoins de leur entreprise ». Peut-être, mais pour l’instant Business Objects, Hyperion ou Cognos n’ont pas donné l’impression de devenir des solutions « fermées ». Ne faisons pas de procès d’intention.
Microstrategy considère également que seuls les éditeurs indépendants peuvent innover rapidement. « Les éditeurs décisionnels absorbés dans des conglomérats doivent nécessairement participer à un nombre nettement plus important de circuits de décisions impliquant les actionnaires de la nouvelle société mère. Par conséquent, les projets d'innovation risquent de ralentir et les cycles décisionnels d'augmenter ». De ce point de vue, on ne peut qu’acquiescer, tant l’intégration de ces grandes entreprises les unes aux autres est consommateur de ressources et d’énergie qui ne sont plus employées au service du client.
En conclusion, l’éditeur semble également convaincu que indépendance rime avec qualité, et que « les éditeurs indépendants de solutions ouvertes fournissent des services supérieurs et une stabilité prévisible à leurs clients ».
Tout cela semble bien intéressant et permet en effet de débattre des apports et des défauts de la concentration du marché que nous vivons actuellement dans le décisionnel. Mais une telle prise de position n’est-elle pas délicate ? Et si par hasard, dans les couloirs feutrés du siège de Microstrategy, dans la banlieue de Washington, Michael SAYLOR, le fondateur et PDG de l’entreprise était en ce moment même de train de recevoir un coup de fil de O., M., T, ou de S. ? Et si ce coup de fil était la première étape d’une évolution majeure de cette stratégie d’indépendance… Par quelle pirouette l’éditeur transformera-t-il alors les contre-arguments d’aujourd’hui en atouts pour demain ? Bien sur, rien ne nous dit que ce coup de fil est en cours. Mais ces derniers mois nous ont appris à ne pas prendre pour argent comptant les déclarations des dirigeants d’une entreprise informatique…
Le 31 décembre dernier, dans sa newsletter MicrostrategyDirect destinée aux clients et partenaires, l’éditeur titrait sur sa position de « Leader des Editeurs Indépendants de Logiciels de Business Intelligence Ouverts ». Il y critique même ouvertement les solutions globales construites par croissance externes telles que celles de Oracle, SAP ou IBM : « L'acquisition d'éditeurs indépendants par des conglomérats a pour effet de créer des "piles fermées" de logiciels propriétaires qui ne fonctionnent correctement que s'ils sont utilisés ensemble. À l'inverse, les fournisseurs indépendants collaborent pour créer une “pile ouverte” de logiciels présentant des avantages importants pour les clients de solutions décisionnelles ».
Poursuivant sa croisade, Microstrategy vient de publier en ce début d’année un communiqué de presse affirmant les atouts des éditeurs indépendants. Les DSI préfèreraient, selon l’éditeur, les solutions ouvertes car « contrairement aux logiciels propriétaires comme Oracle Discoverer ou SAP Business Explorer, les logiciels de BI ouverts permettent aux DSI de changer facilement de matériel, de bases de données ou de systèmes PGI pour suivre l'évolution des besoins de leur entreprise ». Peut-être, mais pour l’instant Business Objects, Hyperion ou Cognos n’ont pas donné l’impression de devenir des solutions « fermées ». Ne faisons pas de procès d’intention.
Microstrategy considère également que seuls les éditeurs indépendants peuvent innover rapidement. « Les éditeurs décisionnels absorbés dans des conglomérats doivent nécessairement participer à un nombre nettement plus important de circuits de décisions impliquant les actionnaires de la nouvelle société mère. Par conséquent, les projets d'innovation risquent de ralentir et les cycles décisionnels d'augmenter ». De ce point de vue, on ne peut qu’acquiescer, tant l’intégration de ces grandes entreprises les unes aux autres est consommateur de ressources et d’énergie qui ne sont plus employées au service du client.
En conclusion, l’éditeur semble également convaincu que indépendance rime avec qualité, et que « les éditeurs indépendants de solutions ouvertes fournissent des services supérieurs et une stabilité prévisible à leurs clients ».
Tout cela semble bien intéressant et permet en effet de débattre des apports et des défauts de la concentration du marché que nous vivons actuellement dans le décisionnel. Mais une telle prise de position n’est-elle pas délicate ? Et si par hasard, dans les couloirs feutrés du siège de Microstrategy, dans la banlieue de Washington, Michael SAYLOR, le fondateur et PDG de l’entreprise était en ce moment même de train de recevoir un coup de fil de O., M., T, ou de S. ? Et si ce coup de fil était la première étape d’une évolution majeure de cette stratégie d’indépendance… Par quelle pirouette l’éditeur transformera-t-il alors les contre-arguments d’aujourd’hui en atouts pour demain ? Bien sur, rien ne nous dit que ce coup de fil est en cours. Mais ces derniers mois nous ont appris à ne pas prendre pour argent comptant les déclarations des dirigeants d’une entreprise informatique…
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