C'est devenu un classique, lors de toute opération de rapprochement entre deux éditeurs de logiciels, les concurrents en profitent pour tenter de récupérer quelques miettes. Microstrategy ne déroge pas à la règle et propose aux clients de Business Objects et Cognos l'échange gratuit ou à faible coût de leurs précédentes licences contre des licences Microstrategy. Pour l'éditeur, cela permet d'une part de faire croitre son parc clients et d'autre part d'engranger des revenus futurs de maintenance et de services.
Mais cette politique est à double tranchant. On se demande en effet comment elle peut être interprétée par les prospects sur des projets en cours. Si ces derniers n'ont pas la chance d'avoir quelques anciennes licences à échanger contre le dernier Microstrategy « qui lave plus blanc que le précédent », ils devront payer leurs licences au prix fort alors que d'autres en bénéficient gratuitement.
Autre anecdote, alors que les entreprises françaises sont habituellement très frileuses à l'idée de rendre public leur choix de progiciel, le communiqué officiel d'annonce de cette offre d'échange concurrentiel, mentionne un client français, La Poste, qui aurait déjà fait le choix de remplacer ses licences précédentes (Business Objects ou Cognos, on ne sait pas…) par du Microstrategy. L'application en question serait « une application sophistiquée de gestion des ressources humaines ». Avec Microstrategy La Poste gèrerait les données de 280 000 employés. De là à penser que les entreprises françaises seraient plus rapides à dégainer pour une offre gratuite d'échange que pour des investissements calculés et anticipés, il n'y aurait qu'un pas… que nous ne franchirons pas !
Mais cette politique est à double tranchant. On se demande en effet comment elle peut être interprétée par les prospects sur des projets en cours. Si ces derniers n'ont pas la chance d'avoir quelques anciennes licences à échanger contre le dernier Microstrategy « qui lave plus blanc que le précédent », ils devront payer leurs licences au prix fort alors que d'autres en bénéficient gratuitement.
Autre anecdote, alors que les entreprises françaises sont habituellement très frileuses à l'idée de rendre public leur choix de progiciel, le communiqué officiel d'annonce de cette offre d'échange concurrentiel, mentionne un client français, La Poste, qui aurait déjà fait le choix de remplacer ses licences précédentes (Business Objects ou Cognos, on ne sait pas…) par du Microstrategy. L'application en question serait « une application sophistiquée de gestion des ressources humaines ». Avec Microstrategy La Poste gèrerait les données de 280 000 employés. De là à penser que les entreprises françaises seraient plus rapides à dégainer pour une offre gratuite d'échange que pour des investissements calculés et anticipés, il n'y aurait qu'un pas… que nous ne franchirons pas !
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