Etienne Bureau, Directeur Marketing de Novedia Group
Que faire alors ?
Tirer partie des spécificités du mobile pour accroître l'exploitation des systèmes existants, aussi bien en termes d'usage que d'adoption, afin de faire du mobile un écran secondaire, complémentaire du PC. Il s'agit de ne pas tenter de simplement copier/coller le web mais de construire une nouvelle expérience décisionnelle sur le mobile.
Oui mais comment ?
En exploitant les caractéristiques de push et de pull du mobile, en association avec les capacités de représentation visuelle et d'interactivité avec les données. Cela se concrétise potentiellement par l'association fine des éléments d'un dispositif à plusieurs étages :
• Un homescreen: encore peu utilisé, la capacité à remplacer la page d'accueil du terminal permet la présentation d'éléments clés au plus proche de l'utilisateur. Cet élément du dispositif, pendant longtemps réservé au constructeur de terminaux et aux opérateurs, est désormais plus largement ouvert. C'est potentiellement le siège naturel des futurs portails mobile d'entreprise.
• Des moyens de notification et d'alertes : écran secondaire, le mobile n'est pas un bon support d'exploration. C'est par contre un merveilleux moyen d'action. Cette capacité d'action est très souvent déclenchée par des alertes ou des notifications, émanants d'applications distantes (ex : diminution d'un chiffre d'affaires remontée par le contrôle de gestion) ou gérées plus localement dans le terminal (ex : annulation d'une commande d'un client répertorié dans le carnet d'adresses du téléphone).
• Des icônes dynamiques : finies les icônes passives, simples boutons raccourcis vers une application ou un site. Les icônes sont désormais "riches", changeant de formes ou de couleurs, fournissant un premier niveau d'information ou de criticité. Largement déployée pour des services tels que la météo, cette fonctionnalité est tout particulièrement pertinente dans le cadre d'applications décisionnelles.
• Des applications embarquées ou des sites mobiles : siège du service lui-même, c'est là que se joue le succès final de l'expérience décisionnelle mobile. Les interfaces devront présenter bien d'autres visages que sur le web. Impossible d'imaginer des arborescences complexes pour accéder à une information. Impossible de concevoir des interfaces de requêtages "expertes". Impossibles de restituer de l'information sous forme trop brute. Au contraire il va falloir faire des choix. Des choix pour simplifier. Des choix pour hiérarchiser. Des choix "métiers" répondant à des besoins fonctionnels en mobilité.
Rêves ou réalité ?
Un peu des deux, mais de plus en plus réalité. Comme sur le web, les services grands publics sont souvent en avance sur le monde de l'entreprise. C'est le cas également pour le décisionnel mobile ! De nombreuses applications mobiles décisionnelles grand public émergent, permettant de suivre les cours de la Bourse, ses consommations mobiles, son budget, son poids ou encore ses performances sportives. Les sujets sont certes peu B to B mais les préoccupations sont les mêmes : fournir une information quantitative pertinente et contextualisée en situation de mobilité. Il est fort à parier que ces services vont montrer la voie au décisionnel d'entreprise en termes de fonctionnalité, de principes d'ergonomie et, in fine, d'usage. Ils vont aussi poser des standards de qualité, de simplicité et d'efficacité que les utilisateurs dans le monde de l'entreprise exigeront. Reste alors un challenge : concilier des attentes d'utilisateurs grand public avec des contraintes de développement, de déploiement et de maintenance de systèmes d'entreprises.
Tirer partie des spécificités du mobile pour accroître l'exploitation des systèmes existants, aussi bien en termes d'usage que d'adoption, afin de faire du mobile un écran secondaire, complémentaire du PC. Il s'agit de ne pas tenter de simplement copier/coller le web mais de construire une nouvelle expérience décisionnelle sur le mobile.
Oui mais comment ?
En exploitant les caractéristiques de push et de pull du mobile, en association avec les capacités de représentation visuelle et d'interactivité avec les données. Cela se concrétise potentiellement par l'association fine des éléments d'un dispositif à plusieurs étages :
• Un homescreen: encore peu utilisé, la capacité à remplacer la page d'accueil du terminal permet la présentation d'éléments clés au plus proche de l'utilisateur. Cet élément du dispositif, pendant longtemps réservé au constructeur de terminaux et aux opérateurs, est désormais plus largement ouvert. C'est potentiellement le siège naturel des futurs portails mobile d'entreprise.
• Des moyens de notification et d'alertes : écran secondaire, le mobile n'est pas un bon support d'exploration. C'est par contre un merveilleux moyen d'action. Cette capacité d'action est très souvent déclenchée par des alertes ou des notifications, émanants d'applications distantes (ex : diminution d'un chiffre d'affaires remontée par le contrôle de gestion) ou gérées plus localement dans le terminal (ex : annulation d'une commande d'un client répertorié dans le carnet d'adresses du téléphone).
• Des icônes dynamiques : finies les icônes passives, simples boutons raccourcis vers une application ou un site. Les icônes sont désormais "riches", changeant de formes ou de couleurs, fournissant un premier niveau d'information ou de criticité. Largement déployée pour des services tels que la météo, cette fonctionnalité est tout particulièrement pertinente dans le cadre d'applications décisionnelles.
• Des applications embarquées ou des sites mobiles : siège du service lui-même, c'est là que se joue le succès final de l'expérience décisionnelle mobile. Les interfaces devront présenter bien d'autres visages que sur le web. Impossible d'imaginer des arborescences complexes pour accéder à une information. Impossible de concevoir des interfaces de requêtages "expertes". Impossibles de restituer de l'information sous forme trop brute. Au contraire il va falloir faire des choix. Des choix pour simplifier. Des choix pour hiérarchiser. Des choix "métiers" répondant à des besoins fonctionnels en mobilité.
Rêves ou réalité ?
Un peu des deux, mais de plus en plus réalité. Comme sur le web, les services grands publics sont souvent en avance sur le monde de l'entreprise. C'est le cas également pour le décisionnel mobile ! De nombreuses applications mobiles décisionnelles grand public émergent, permettant de suivre les cours de la Bourse, ses consommations mobiles, son budget, son poids ou encore ses performances sportives. Les sujets sont certes peu B to B mais les préoccupations sont les mêmes : fournir une information quantitative pertinente et contextualisée en situation de mobilité. Il est fort à parier que ces services vont montrer la voie au décisionnel d'entreprise en termes de fonctionnalité, de principes d'ergonomie et, in fine, d'usage. Ils vont aussi poser des standards de qualité, de simplicité et d'efficacité que les utilisateurs dans le monde de l'entreprise exigeront. Reste alors un challenge : concilier des attentes d'utilisateurs grand public avec des contraintes de développement, de déploiement et de maintenance de systèmes d'entreprises.
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