Le paiement « à la consommation » est une tendance lourde dans l’informatique d’entreprise. Plutôt que d’investir sans trop savoir ce que l’on utilisera réellement plus tard, on préfère payer plus au final, mais transformer son investissement en une charge basée sur sa consommation réelle. Logique ! C’est un peu comme si en début d’année on vous demandait de vous engager sur le nombre de litres d’essence que vous consommerez dans les trois ans à venir, et que vous les achetiez en une seule fois. Et s’il vous en reste à l’issue des trois, ils s’évaporent, impossible de les revendre… Je suis presque certain que le mode de facturation actuel, à la pompe à la consommation, a votre préférence.
Mais le décisionnel est resté jusqu’à ce jour assez éloigné de ce modèle. Tout d’abord pour une raison technique. Les éditeurs de solutions décisionnelles ont bâti des architectures finalement assez « anciennes », datant d’une dizaine d’années, alors que Internet n’avait pas atteint le développement qu’on lui connaît aujourd’hui. Ils doivent donc rattraper leur retard technologique. Architecture orientées services, mutualisation des services, des données, des métadonnées, authentification à distance, maintien de la connexion, sécurité, stockage imperméable des données entre les utilisateurs… de nombreuses fonctions doivent être développées.
Et puis du côté des entreprises, la demande n’est pas encore forte ; c’est un euphémisme. Les craintes sur l’hébergement de données décisionnelles chez un prestataire, l’impression de manque de maîtrise du système… les freins subsistent, et les entreprises préfèrent investir dans leur propre système décisionnel et le sentiment de contrôle qu’il leur confère.
Les choses évoluent peu à peu. Le rachat de Nsite par Business Objects, l’ouverture du site embryonnaire mais qui a le mérite d’exister CrystalReports.com, les accords avec Salesforce.com… montrent que Business Objects veut rattraper son retard dans ce domaine. Un retard tout relatif puisque les principaux éditeurs du décisionnel ne sont pas plus en avance !
Nsite va permettre à Business Objects de disposer d’une plate-forme pour lancer de nouvelles offres à la demande. Cette acquisition apporte donc une solution à la question technologique et une solution moderne puisque Nsite utilise par exemple des technologies comme Ajax pour son interface utilisateur. Avec 27 000 clients, Nsite apporte également une base bien utile d’utilisateurs « à la demande » à Business Objects. CrystalReports.com n’a en effet depuis son lancement totalisé que 7 000 abonnés.
Cela ne résout en rien le problème de frilosité des utilisateurs, mais c’est une première étape. Nous sommes habitués en informatique à ce que l’offre précède, voir génère la demande !
Mais le décisionnel est resté jusqu’à ce jour assez éloigné de ce modèle. Tout d’abord pour une raison technique. Les éditeurs de solutions décisionnelles ont bâti des architectures finalement assez « anciennes », datant d’une dizaine d’années, alors que Internet n’avait pas atteint le développement qu’on lui connaît aujourd’hui. Ils doivent donc rattraper leur retard technologique. Architecture orientées services, mutualisation des services, des données, des métadonnées, authentification à distance, maintien de la connexion, sécurité, stockage imperméable des données entre les utilisateurs… de nombreuses fonctions doivent être développées.
Et puis du côté des entreprises, la demande n’est pas encore forte ; c’est un euphémisme. Les craintes sur l’hébergement de données décisionnelles chez un prestataire, l’impression de manque de maîtrise du système… les freins subsistent, et les entreprises préfèrent investir dans leur propre système décisionnel et le sentiment de contrôle qu’il leur confère.
Les choses évoluent peu à peu. Le rachat de Nsite par Business Objects, l’ouverture du site embryonnaire mais qui a le mérite d’exister CrystalReports.com, les accords avec Salesforce.com… montrent que Business Objects veut rattraper son retard dans ce domaine. Un retard tout relatif puisque les principaux éditeurs du décisionnel ne sont pas plus en avance !
Nsite va permettre à Business Objects de disposer d’une plate-forme pour lancer de nouvelles offres à la demande. Cette acquisition apporte donc une solution à la question technologique et une solution moderne puisque Nsite utilise par exemple des technologies comme Ajax pour son interface utilisateur. Avec 27 000 clients, Nsite apporte également une base bien utile d’utilisateurs « à la demande » à Business Objects. CrystalReports.com n’a en effet depuis son lancement totalisé que 7 000 abonnés.
Cela ne résout en rien le problème de frilosité des utilisateurs, mais c’est une première étape. Nous sommes habitués en informatique à ce que l’offre précède, voir génère la demande !
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