Un peu comme Coluche se moquait du nouvel OMO qui lavait plus blanc que l’ancien OMO, Microstrategy semble avoir redécouvert en juillet le concept de simplification. A l’inverse de l’administration française, on peut au moins se réjouir que chez Microstrategy, la simplification soit réellement mise en place, et pas simplement promise. Ainsi, suite à la conférence européenne de l’éditeur, qui s’est tenue à Barcelone au mois de juillet, Microstrategy voit sa gamme passer de 21 modules à 4 produits !
A l’occasion de la migration vers la version 9.3, incluse dans la maintenance pour les clients sous contrat, le client va accéder à une offre beaucoup plus resserrée et simple à comprendre. Pour Jean-Pascal Ancelin, directeur de la filiale française, cela devrait surtout simplifier le travail des commerciaux, et rendre l’offre Microstrategy beaucoup plus lisible pour les clients. L’intention est certes louable. Il est tout de même étonnant et un peu amusant que l’éditeur présente comme argument commercial la réduction du nombre de ses produits… personne ne l’avait jamais obligé à créer une gamme peu lisible de 21 modules ! Mais le principal est que l’éditeur en ait pris conscience, et corrige donc la situation.
Surtout que cette simplification de la gamme s’accompagne d’un certain nombre d’avantages pour les clients existants. Les 21 modules étant regroupés dans 4 produits, Microstrategy donnera accès au produit complet, pour tout client qui détient actuellement un des modules qui entre dans sa composition. Ainsi, si vous disposez d’un seul module, vous accéderez gratuitement au produit auquel cet ancien module est rattaché : MicroStrategy Server, MicroStrategyWeb, MicroStrategy Mobile ou MicroStrategy Architect.
Le produit MicroStrategy Analytics Desktop reste quant à lui gratuit ; l’éditeur applique ici la même stratégie que ses concurrents Tableau Software ou Qlik.
Et même si la couverture fonctionnelle de son offre augmente lors de cette migration, le client ne subira pas non plus d’augmentation de sa maintenance ; un sujet sensible depuis quelques années chez les clients Microstrategy.
Et la liste des prix devrait elle-aussi subir une légère baisse, tout en restant établie en fonction du nombre de CPU et du nombre d’utilisateurs. Comment l’éditeur parviendra-t-il à conserver le même niveau de revenu, en offrant plus de produits, pour un prix moins élevé ? Pour Jean-Pascal Ancelin, cela passe aussi par une amélioration des pratiques commerciales. En baissant ses prix et en simplifiant sa gamme, l’éditeur devrait également réduire ses remises commerciales.
Un peu éclipsés par cette réorganisation commerciale, l’éditeur a tout de même annoncé plusieurs succès à l’occasion de sa conférence utilisateurs. En particulier dans le domaine du cloud computing. L’éditeur annonce aujourd’hui environ 100 clients qui auraient fait le choix d’héberger leur système décisionnel sur les serveurs partagés de Microstrategy. Jean-Pascal Ancelin cite Celio, Ipsen, BPCE, Ingenico, des clients qui auraient profité de cette migration pour passer d’une autre solution du marché (Business Objects, Qlik, ou Cognos, en fonction des cas) à celle de Microstrategy. En complément de ses propres data centers, Microstrategy a également signé un contrat avec Amazon pour y proposer son offre.
En matière de mobilité, Microstrategy continue de cultiver sa différence. Les applications mobiles qu’il développe ne sont pas simplement décisionnelles, mais également transactionnelles. Ces applications sont développées par certains partenaires (Business & Decision, Micropole…) mais surtout par l’éditeur qui dispose pour cela d’une filiale en Pologne qui emploie 200 personnes.
En revanche les applications mobiles restent des outils de consultation. Il n’est pas prévu à court terme que Microstrategy développe une solution de création de rapports sur iPad par exemple.
La prochaine version annoncée, dont le numéro n'est pas encore connu, devrait apporter plusieurs améliorations :
- Une interface adaptée à iOS8 qui aura été lancé d'ici là par Apple;
- Des connecteurs Big Data avec MongoDB, Google Big Query;
- Et surtout des connecteurs vers les « univers » Business Objects et Cognos, qui devraient être disponibles fin 2014 et permettraient à Microstrategy de cibler les clients qui ne veulent pas remettre en cause leurs investissements précédents, conserver leurs data marts, mais faire évoluer leurs outils d’interrogation et d’analyse.
En conclusion, il semble que la filiale française se porte bien. Selon son directeur général, elle aurait obtenu en Europe la meilleure performance en matière de ventes de licences.
A l’occasion de la migration vers la version 9.3, incluse dans la maintenance pour les clients sous contrat, le client va accéder à une offre beaucoup plus resserrée et simple à comprendre. Pour Jean-Pascal Ancelin, directeur de la filiale française, cela devrait surtout simplifier le travail des commerciaux, et rendre l’offre Microstrategy beaucoup plus lisible pour les clients. L’intention est certes louable. Il est tout de même étonnant et un peu amusant que l’éditeur présente comme argument commercial la réduction du nombre de ses produits… personne ne l’avait jamais obligé à créer une gamme peu lisible de 21 modules ! Mais le principal est que l’éditeur en ait pris conscience, et corrige donc la situation.
Surtout que cette simplification de la gamme s’accompagne d’un certain nombre d’avantages pour les clients existants. Les 21 modules étant regroupés dans 4 produits, Microstrategy donnera accès au produit complet, pour tout client qui détient actuellement un des modules qui entre dans sa composition. Ainsi, si vous disposez d’un seul module, vous accéderez gratuitement au produit auquel cet ancien module est rattaché : MicroStrategy Server, MicroStrategyWeb, MicroStrategy Mobile ou MicroStrategy Architect.
Le produit MicroStrategy Analytics Desktop reste quant à lui gratuit ; l’éditeur applique ici la même stratégie que ses concurrents Tableau Software ou Qlik.
Et même si la couverture fonctionnelle de son offre augmente lors de cette migration, le client ne subira pas non plus d’augmentation de sa maintenance ; un sujet sensible depuis quelques années chez les clients Microstrategy.
Et la liste des prix devrait elle-aussi subir une légère baisse, tout en restant établie en fonction du nombre de CPU et du nombre d’utilisateurs. Comment l’éditeur parviendra-t-il à conserver le même niveau de revenu, en offrant plus de produits, pour un prix moins élevé ? Pour Jean-Pascal Ancelin, cela passe aussi par une amélioration des pratiques commerciales. En baissant ses prix et en simplifiant sa gamme, l’éditeur devrait également réduire ses remises commerciales.
Un peu éclipsés par cette réorganisation commerciale, l’éditeur a tout de même annoncé plusieurs succès à l’occasion de sa conférence utilisateurs. En particulier dans le domaine du cloud computing. L’éditeur annonce aujourd’hui environ 100 clients qui auraient fait le choix d’héberger leur système décisionnel sur les serveurs partagés de Microstrategy. Jean-Pascal Ancelin cite Celio, Ipsen, BPCE, Ingenico, des clients qui auraient profité de cette migration pour passer d’une autre solution du marché (Business Objects, Qlik, ou Cognos, en fonction des cas) à celle de Microstrategy. En complément de ses propres data centers, Microstrategy a également signé un contrat avec Amazon pour y proposer son offre.
En matière de mobilité, Microstrategy continue de cultiver sa différence. Les applications mobiles qu’il développe ne sont pas simplement décisionnelles, mais également transactionnelles. Ces applications sont développées par certains partenaires (Business & Decision, Micropole…) mais surtout par l’éditeur qui dispose pour cela d’une filiale en Pologne qui emploie 200 personnes.
En revanche les applications mobiles restent des outils de consultation. Il n’est pas prévu à court terme que Microstrategy développe une solution de création de rapports sur iPad par exemple.
La prochaine version annoncée, dont le numéro n'est pas encore connu, devrait apporter plusieurs améliorations :
- Une interface adaptée à iOS8 qui aura été lancé d'ici là par Apple;
- Des connecteurs Big Data avec MongoDB, Google Big Query;
- Et surtout des connecteurs vers les « univers » Business Objects et Cognos, qui devraient être disponibles fin 2014 et permettraient à Microstrategy de cibler les clients qui ne veulent pas remettre en cause leurs investissements précédents, conserver leurs data marts, mais faire évoluer leurs outils d’interrogation et d’analyse.
En conclusion, il semble que la filiale française se porte bien. Selon son directeur général, elle aurait obtenu en Europe la meilleure performance en matière de ventes de licences.
Autres articles
-
Qlik améliore l’intégration avec SAP, Databricks et Snowflake et favorise la création de valeur grâce à l’IA
-
Qlik lève les obstacles à la migration vers le cloud et ouvre la voie à une adoption transparente de l’IA dans tous les secteurs
-
Une entreprise française sur deux réduit ses investissements dans l'IA par manque de confiance
-
La technologie de Qlik favorise l’obtention de résultats plus rapides et en temps réel pour GenWizard d'Accenture
-
Thoma Bravo a signé un accord pour vendre une participation minoritaire significative de Qlik à une filiale détenue à 100 % par l'Abu Dhabi Investment Authority (ADIA)