Le Wall Street Journal n’a pas hésité à titrer “Bain de sang à Wall Street” dans son édition en ligne de vendredi dernier. Et c’est Tableau Software qui est au cœur de la tourmente. Suite à la publication de résultats jugés décevants par certains analystes, le titre a perdu près de la moitié de sa valeur en bourse. Le cours de l’action est passé de 81,67$ la veille à la clôture, à 40,04$ au plus bas de la séance de vendredi. Pendant cette journée, 29% du capital de Tableau a changé de main, mais la société reste toujours valorisée un peu plus de 3 milliards de dollars.
Pourtant Tableau Software avait annoncé la veille des résultats honorables, même si inférieurs aux attentes des analystes financiers, et le Gartner publiait le même jour son carré magique dans lequel Tableau est identifié comme un des seuls leaders du marché de la BI, à quasi-égalité avec Qlik.
Mais cela ne suffisait donc pas pour les analystes et les investisseurs, qui avaient déjà intégré dans la progression du cours de Tableau, une progression plus importante de ses résultats.
Tableau n’est pas le seul à avoir subi une forte correction. Alors que le Nasdaq chutait de 3 %, LinkedIn perdait 40 %, Splunk 25 %, Workday 14 % et même Salesforce.com glissait de 12 %.
S’il ne remet pas en cause le bien-fondé d’une introduction en bourse pour un éditeur de logiciels, ce bain de sang est finalement salutaire. Il permet à chacun de se rappeler que les mondes de la finance et de l’entreprise ne fonctionnent pas au même rythme. Le temps du produit n’est pas le temps du client, et le temps de l’investisseur purement financier est encore différent. Mieux vaut avoir le cœur solide quand on dirige une société cotée en Bourse. Si au lendemain d’une introduction en fanfare, les logiciels Tableau n'étaient pas meilleurs que la veille; ils ne sont pas moins bons le lendemain de cette catastrophe boursière.
Mais il est clair que cet épisode bride le potentiel de croissance de Christian Chabot, qui à la tête de Tableau devra tenir compte de cet effondrement, même s’il n’est que temporaire.
Cette chute a-t-elle quelque chose à voir avec le marché de l’analyse de données, de la visualisation graphique ? Non, je ne le pense pas. Vous ne ferez pas ce lundi deux fois moins de graphiques que vendredi dernier :-) au contraire.
Pourtant Tableau Software avait annoncé la veille des résultats honorables, même si inférieurs aux attentes des analystes financiers, et le Gartner publiait le même jour son carré magique dans lequel Tableau est identifié comme un des seuls leaders du marché de la BI, à quasi-égalité avec Qlik.
Mais cela ne suffisait donc pas pour les analystes et les investisseurs, qui avaient déjà intégré dans la progression du cours de Tableau, une progression plus importante de ses résultats.
Tableau n’est pas le seul à avoir subi une forte correction. Alors que le Nasdaq chutait de 3 %, LinkedIn perdait 40 %, Splunk 25 %, Workday 14 % et même Salesforce.com glissait de 12 %.
S’il ne remet pas en cause le bien-fondé d’une introduction en bourse pour un éditeur de logiciels, ce bain de sang est finalement salutaire. Il permet à chacun de se rappeler que les mondes de la finance et de l’entreprise ne fonctionnent pas au même rythme. Le temps du produit n’est pas le temps du client, et le temps de l’investisseur purement financier est encore différent. Mieux vaut avoir le cœur solide quand on dirige une société cotée en Bourse. Si au lendemain d’une introduction en fanfare, les logiciels Tableau n'étaient pas meilleurs que la veille; ils ne sont pas moins bons le lendemain de cette catastrophe boursière.
Mais il est clair que cet épisode bride le potentiel de croissance de Christian Chabot, qui à la tête de Tableau devra tenir compte de cet effondrement, même s’il n’est que temporaire.
Cette chute a-t-elle quelque chose à voir avec le marché de l’analyse de données, de la visualisation graphique ? Non, je ne le pense pas. Vous ne ferez pas ce lundi deux fois moins de graphiques que vendredi dernier :-) au contraire.
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