Quand une entreprise intègre dans sa stratégie le fait de focaliser son organisation sur ses clients, il est certain que si elle ne va pas chercher à traiter tous ses clients de la même façon, elle va quand même viser d’optimiser les « expériences » que ses clients ont avec elle. Ici optimiser ne veut pas dire maximiser et c’est bien entendu un optimum sous contrainte qui est recherché. Choisir un niveau d’optimum pour les expériences des clients nécessite d’arbitrer entre des intérêts externes (par exemple ce que les clients souhaitent) et des intérêts internes (chiffres d’affaires, marges), le tout dans un horizon temporel qu’il faut aussi fixer.
Concrètement il convient de traiter les principaux points suivants : Créer des segments de clients durables, à partir d’une connaissance large des clients (merci les Big Data), incluant toutes leurs relations avec l’entreprise et ceci sur une période significative. Utiliser ces segments pour définir des scénarios des relations avec les clients dans le long terme qui puissent être mis en œuvre dans différents contextes d’interaction. Mettre en place des moyens qui permettent de reconnaître les clients quel que soit le canal (pas seulement web) par lequel ils entrent en contact avec l’entreprise. Prendre en compte tous les besoins et donc intégrer tous les processus inhérents aux relations clients (intégrer tout le marketing digital). Faciliter la réalisation d’analyse à tous les stades, de façon à ce que les apprentissages possibles des expériences passées puissent être faits. Personnaliser l’offre au sens large, les produits et les expériences (sur le web grâce à des moteurs de recommandations), de façon à ce que le client perçoive qu’il fait l’objet d’un traitement qui lui est spécifique. Gérer le portefeuille de clients, c'est-à-dire adapter les engagements de ressources pour assurer la qualité des expériences à la valeur des clients pour l’entreprise. Etablir des règles et une discipline de façon à ce qu’à travers l’organisation les services soient assurés et à leur juste niveau. Organiser l’apprentissage de l’entreprise, partager les résultats de façon à faciliter la déclinaison des recettes de succès et éviter de persister dans l’erreur. Intégrer les équipes intervenant dans la chaîne de valeur de façon à ce qu’elles aient intérêt à travailler ensemble (Marketing/Vente/Informatique/…).
De fait il faut aussi que l’entreprise tienne compte de son niveau réel de maturité dans sa façon d’interagir avec ses clients, pour définir des solutions pour les points listés ci-dessus. La tâche n’est pas triviale mais les enjeux de satisfaction de la clientèle, de notoriété, de part de marché, de chiffre d’affaires et de marge sont motivants. Il faut absolument chercher à être progressif et cohérent dans l’introduction des changements dans l’offre, dans l’organisation et dans les outils. Il faut avant tout traiter le cas de l’entreprise et non plaquer une solution toute faite. Il n'existe pas de "one best way", ni de solution informatique unique et obligée. De fait il existe une grande variété de problématiques, imputables à des situations d'entreprises très différentes (domaines d'activité, types de clientèle, culture organisationnelle, structure) qui doit nécessairement conduire à une diversité d'approches.
Les entreprises ne doivent pas compter sur une «approche métier » type pour optimiser l’expérience de leurs clients, ni non plus mettre en œuvre les mêmes technologies. Il faut en particulier éviter toute dérive techniciste et ne pas se focaliser sur les outils. Il convient d’avoir conscience de l’importance de la coordination de l’ensemble de l’entreprise et aussi de la primauté des aspects métier.
L’optimisation des expériences client permet d’instaurer des relations plus durables et de consolider l’entreprise sur son marché. Très concrètement elle accroît la fidélité des clients et donc leur valeur pour l’entreprise, et autorise un développement de la connaissance du fonctionnement des marchés, source majeur de l’innovation. Cette approche permet de réfléchir et parfois de remettre en cause des composantes du « business model », à commencer par le mix des éléments formant la valeur pour le client ou sa propre chaîne de valeur. Tout cela débouche sur un renforcement de la position concurrentielle y compris dans des marchés sans croissance.
Les Big Data permettent de supporter toute cette démarche d’optimisation de la connaissance client jusqu’à l’analyse fine des résultats en passant par le support des actions, notamment celles liées au Marketing digital, aux interactions web en particulier. Pour aller plus loin sur le sujet de l’apport des Big Data vous pouvez utilement consulter sur le site AsterData la présentation du Gartner intitulé : The Big Data Analytics Landscape : cliquez ici
Concrètement il convient de traiter les principaux points suivants : Créer des segments de clients durables, à partir d’une connaissance large des clients (merci les Big Data), incluant toutes leurs relations avec l’entreprise et ceci sur une période significative. Utiliser ces segments pour définir des scénarios des relations avec les clients dans le long terme qui puissent être mis en œuvre dans différents contextes d’interaction. Mettre en place des moyens qui permettent de reconnaître les clients quel que soit le canal (pas seulement web) par lequel ils entrent en contact avec l’entreprise. Prendre en compte tous les besoins et donc intégrer tous les processus inhérents aux relations clients (intégrer tout le marketing digital). Faciliter la réalisation d’analyse à tous les stades, de façon à ce que les apprentissages possibles des expériences passées puissent être faits. Personnaliser l’offre au sens large, les produits et les expériences (sur le web grâce à des moteurs de recommandations), de façon à ce que le client perçoive qu’il fait l’objet d’un traitement qui lui est spécifique. Gérer le portefeuille de clients, c'est-à-dire adapter les engagements de ressources pour assurer la qualité des expériences à la valeur des clients pour l’entreprise. Etablir des règles et une discipline de façon à ce qu’à travers l’organisation les services soient assurés et à leur juste niveau. Organiser l’apprentissage de l’entreprise, partager les résultats de façon à faciliter la déclinaison des recettes de succès et éviter de persister dans l’erreur. Intégrer les équipes intervenant dans la chaîne de valeur de façon à ce qu’elles aient intérêt à travailler ensemble (Marketing/Vente/Informatique/…).
De fait il faut aussi que l’entreprise tienne compte de son niveau réel de maturité dans sa façon d’interagir avec ses clients, pour définir des solutions pour les points listés ci-dessus. La tâche n’est pas triviale mais les enjeux de satisfaction de la clientèle, de notoriété, de part de marché, de chiffre d’affaires et de marge sont motivants. Il faut absolument chercher à être progressif et cohérent dans l’introduction des changements dans l’offre, dans l’organisation et dans les outils. Il faut avant tout traiter le cas de l’entreprise et non plaquer une solution toute faite. Il n'existe pas de "one best way", ni de solution informatique unique et obligée. De fait il existe une grande variété de problématiques, imputables à des situations d'entreprises très différentes (domaines d'activité, types de clientèle, culture organisationnelle, structure) qui doit nécessairement conduire à une diversité d'approches.
Les entreprises ne doivent pas compter sur une «approche métier » type pour optimiser l’expérience de leurs clients, ni non plus mettre en œuvre les mêmes technologies. Il faut en particulier éviter toute dérive techniciste et ne pas se focaliser sur les outils. Il convient d’avoir conscience de l’importance de la coordination de l’ensemble de l’entreprise et aussi de la primauté des aspects métier.
L’optimisation des expériences client permet d’instaurer des relations plus durables et de consolider l’entreprise sur son marché. Très concrètement elle accroît la fidélité des clients et donc leur valeur pour l’entreprise, et autorise un développement de la connaissance du fonctionnement des marchés, source majeur de l’innovation. Cette approche permet de réfléchir et parfois de remettre en cause des composantes du « business model », à commencer par le mix des éléments formant la valeur pour le client ou sa propre chaîne de valeur. Tout cela débouche sur un renforcement de la position concurrentielle y compris dans des marchés sans croissance.
Les Big Data permettent de supporter toute cette démarche d’optimisation de la connaissance client jusqu’à l’analyse fine des résultats en passant par le support des actions, notamment celles liées au Marketing digital, aux interactions web en particulier. Pour aller plus loin sur le sujet de l’apport des Big Data vous pouvez utilement consulter sur le site AsterData la présentation du Gartner intitulé : The Big Data Analytics Landscape : cliquez ici
Rédigé par Michel Bruley le Vendredi 15 Février 2013 à 09:51
|
Permalien
|
{0}
> A LIRE EN CE MOMENT SUR DECIDEO
-
ManoMano renforce sa gouvernance de données grâce à CastorDoc
-
Snowflake renforce la collaboration cross-cloud pour les données d'entreprise et l'intelligence artificielle
-
Snowflake unifie les données transactionnelles et analytiques avec la disponibilité générale des Hybrid Tables
-
La révolution des élites : quand l'IA redistribue le pouvoir
-
Informatica apporte sa contribution aux mégatendances de Microsoft Azure (IA générative, Microsoft Fabric et format en tables de données ouvertes) avec de nouvelles fonctionnalités
-
Dell Technologies présente les dernières innovations de Dell AI Factory pour propulser l’IA en entreprise
-
Eviden va tripler la capacité de calcul de la Finlande avec un nouveau supercalculateur d’IA
-
e-Attestations devient Aprovall
-
Neo4j dépasse les 200 millions de dollars de chiffre d’affaires et accélère son leadership dans le domaine de la GenAI grâce à sa technologie de graphes
-
Precisely nommé leader dans le rapport 2024 d’IDC MarketScape : Worldwide Data Intelligence Platform Software
Profil
Michel Bruley
Liste de liens
Dernières notes
Meilleurs vœux aux parents pour 2024
10/01/2024
Galerie
Archives
Rubriques
Rubriques