“Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière c'est se condamner à l'inaction”, disait Jean Rostand dans Inquiétudes d’un biologiste. Smartcockpit, éditeur de logiciel de pilotage d’entreprise met en avant cette citation. Elle traduit le fait qu’en matière de pilotage d’entreprise, le mieux peut être l’ennemi du bien. Et qu’un décideur a besoin d’informations cohérentes, pas forcément hyper-détaillées, mais qu’il a besoin de transformer en actions. Smartcockpit a donc développé un “cockpit” de pilotage de l’entreprise, en mode hébergé, lancé sur le marché il y a un peu plus d’un an.
Une stratégie tournée vers les marchés émergents
Sylvain Felix, Managing Partner chez Smartcockpit
Installé en Suisse, Smartcockpit propose sa solution dans le monde entier, mais ne cible pas les pays où le décisionnel est le plus développé. Au contraire, ses clients sont en Turquie, en Croatie, en Pologne, mais aussi quand même en Suisse, aux Pays-Bas et en France. Cet intérêt pour les marchés émergents fait partie de la stratégie de Smartcockpit, qui évite ainsi la concurrence trop frontale avec les éditeurs historiques.
Autre citation mise en avant par Smartcockpit, cette fois de Leonard de Vinci, “la simplicité est la sophistication extrême”. L’éditeur a d’ailleurs fait appel aux services de Stephen Few, gourou de la visualisation graphique, qui prône la simplification maximum des représentations graphiques.
Smartcockpit répond aux besoins d’un population différente des analystes traditionnels. Ces derniers se focalisent sur l’analyse du détail des données alors que pour Sylvain Felix, Managing Partner chez Smartcockpit, les décideurs s’intéressent à la tendance globale et ne descendent que ponctuellement dans les niveaux détaillés.
Par ailleurs, pour un décideur, l’action et ses suivis ont autant d’importance que l’information qui sert à la prise de décision. Or les outils décisionnels sont le plus souvent limités à l’aide à la décision; ils ne transcrivent pas la décision et encore moins le plan d’action qui en découle.
Autre citation mise en avant par Smartcockpit, cette fois de Leonard de Vinci, “la simplicité est la sophistication extrême”. L’éditeur a d’ailleurs fait appel aux services de Stephen Few, gourou de la visualisation graphique, qui prône la simplification maximum des représentations graphiques.
Smartcockpit répond aux besoins d’un population différente des analystes traditionnels. Ces derniers se focalisent sur l’analyse du détail des données alors que pour Sylvain Felix, Managing Partner chez Smartcockpit, les décideurs s’intéressent à la tendance globale et ne descendent que ponctuellement dans les niveaux détaillés.
Par ailleurs, pour un décideur, l’action et ses suivis ont autant d’importance que l’information qui sert à la prise de décision. Or les outils décisionnels sont le plus souvent limités à l’aide à la décision; ils ne transcrivent pas la décision et encore moins le plan d’action qui en découle.
Un modèle économique à la fois traditionnel et sur le cloud
Un Smartcockpit est un tableau de bord, auquel on ajoute des commentaires, des plans d’actions, et des documents attachés. C’est une fonctionnalité simple, mais pleine de bon sens : Smartcockpit permet d’attacher des documents non structurés (PDF par exemple) qui se rapportent aux indicateurs présentés. L’ensemble des éléments est donc centralisé et accessible au moment de prendre une décision.
Un cockpit est également composé d’une série de questions. Un indicateur est la réponse à une question. Car le décideur se pose tout simplement des questions : est-ce que je suis rentable, est-ce que ma satisfaction client a augmenté, est-ce que mes délais de production s’allongent... Le cockpit est donc organisé sous forme d’une série de questions. Et à chaque question sont rattachés un ou plusieurs indicateurs; dans une relation “n à n”, puisqu’un indicateur peut être utilisé dans plusieurs questions et qu’une question peut regrouper plusieurs indicateurs.
Les données sont introduites dans Smartcockpit de plusieurs manières : manuellement en saisie, en important un fichier Excel ou par le chargement automatique via une interface standard. L’ETL Talend est fourni avec la solution.
Du point de vue technologique, Smartcockpit s’appuie sur une base de données Microsoft SQL Server pour conserver les indicateurs. Actuellement le produit est disponible en français, anglais, allemand et italien. Il le sera début 2014 en espagnol et en turc.
Smartcockpit propose plusieurs modèles d’affaires : de l’achat de licence installé sur les serveurs du client (à partir de 32 000 USD), à la souscription en cloud public (à partir de 1 600 USD par mois). Ces prix ne comprennent que deux “cockpits” et l’on paye ensuite en fonction du nombre de cockpits créés. En revanche, le nombre d’utilisateurs n’est pas limité.
Pour ce qui est de la mobilité, aucune solution native n’est encore développée, mais l’application fonctionne en mode web, accessible sur iPad. Pour l’iPhone, le design n’étant pas adapté, cela fonctionne techniquement, mais l’usage n’est pas recommandé.
Un cockpit est également composé d’une série de questions. Un indicateur est la réponse à une question. Car le décideur se pose tout simplement des questions : est-ce que je suis rentable, est-ce que ma satisfaction client a augmenté, est-ce que mes délais de production s’allongent... Le cockpit est donc organisé sous forme d’une série de questions. Et à chaque question sont rattachés un ou plusieurs indicateurs; dans une relation “n à n”, puisqu’un indicateur peut être utilisé dans plusieurs questions et qu’une question peut regrouper plusieurs indicateurs.
Les données sont introduites dans Smartcockpit de plusieurs manières : manuellement en saisie, en important un fichier Excel ou par le chargement automatique via une interface standard. L’ETL Talend est fourni avec la solution.
Du point de vue technologique, Smartcockpit s’appuie sur une base de données Microsoft SQL Server pour conserver les indicateurs. Actuellement le produit est disponible en français, anglais, allemand et italien. Il le sera début 2014 en espagnol et en turc.
Smartcockpit propose plusieurs modèles d’affaires : de l’achat de licence installé sur les serveurs du client (à partir de 32 000 USD), à la souscription en cloud public (à partir de 1 600 USD par mois). Ces prix ne comprennent que deux “cockpits” et l’on paye ensuite en fonction du nombre de cockpits créés. En revanche, le nombre d’utilisateurs n’est pas limité.
Pour ce qui est de la mobilité, aucune solution native n’est encore développée, mais l’application fonctionne en mode web, accessible sur iPad. Pour l’iPhone, le design n’étant pas adapté, cela fonctionne techniquement, mais l’usage n’est pas recommandé.
Des clients en Europe pour l’instant
A partir de la Suisse, Smartcockpit a développé ses premières références.
Les transports public genevois l’utilisent en complément de IBM Cognos. Cognos est utilisé pour le reporting, Smartcockpit pour le pilotage des directions opérationnelles. Les services industriels de la ville de Genève, l’assurance sociale invalidité en Suisse sont aussi des utilisateurs. Du côté des universités, celle de Savoie à Chambéry et celle de Genève utilisent la solution. En Turquie, une université à Istanbul et une des grandes banques de la ville; et en France une société d’aéronautique et un groupe de fabrication d’articles de luxe.
La solution étant simple à mettre en oeuvre sur le plan technologique, les partenaires de Smartcockpit sont plutôt des cabinets de conseil en organisation; ils sont aptes à aider le client à définir ses indicateurs, leur mode de calcul, plus que des SSII traditionnelles. Les grands cabinets mondiaux ont été approchés, mais la solution est encore jeune et ils demandent plus de référence avant de s’engager.
Les transports public genevois l’utilisent en complément de IBM Cognos. Cognos est utilisé pour le reporting, Smartcockpit pour le pilotage des directions opérationnelles. Les services industriels de la ville de Genève, l’assurance sociale invalidité en Suisse sont aussi des utilisateurs. Du côté des universités, celle de Savoie à Chambéry et celle de Genève utilisent la solution. En Turquie, une université à Istanbul et une des grandes banques de la ville; et en France une société d’aéronautique et un groupe de fabrication d’articles de luxe.
La solution étant simple à mettre en oeuvre sur le plan technologique, les partenaires de Smartcockpit sont plutôt des cabinets de conseil en organisation; ils sont aptes à aider le client à définir ses indicateurs, leur mode de calcul, plus que des SSII traditionnelles. Les grands cabinets mondiaux ont été approchés, mais la solution est encore jeune et ils demandent plus de référence avant de s’engager.
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