Depuis 2004, Predixio est dirigée par Peter Ametepe, un patron volontaire qui mène ses équipes d’une poigne de fer, mais qui les emmène pour le moment sur le chemin de la croissance. Une croissance qui se démontre par l’évolution du chiffre d’affaires : 1,5 M€ en 2004, 4,8 M€ en 2005, 7,1 M€ finalement en 2006 et 12 M€ prévus en 2007. Une croissance essentiellement organique mais qui pourrait être complétée en 2007 par l’acquisition d’un intégrateur d’une cinquantaine de personnes. « Des discussions sont en cours », dévoile Peter Ametepe sans révéler le nom de sa cible.
Créée avec comme premiers salariés des anciens de Osis, un des intégrateurs historiques du décisionnel en France, Predixio se développe autour de trois activités : le décisionnel qui représenterait 3 M€ de chiffre d’affaires, la gestion de la relation client (CRM) pour 2 M€, et une nouvelle activité lancée autour de l’intégration des solutions SAP BW qui représenterait déjà près de 2 M€ d’euros de revenu.
Les clients de cet intégrateur sont « classiques », grands comptes utilisateurs de systèmes décisionnels : Carrefour, Natexis, Renault…
Comme dans beaucoup de SSII en ce moment, la tension n’est pas côté clients, mais plutôt côté recrutement. Predixio y consacre l’essentiel de son énergie pour attirer les 55 personnes qu’elle souhaite recruter en 2007, après les 22 personnes recrutées en 2006.
Predixio est une société rentable. Elle dégage 7 % de résultat opérationnel et aurait des objectifs encore plus ambitieux. Mais certains critiquent l’utilisation de cette marge. Parmi les premiers salariés de l’entreprise certains aimeraient que l’essentiel de ces bénéfices soient réinvestis directement dans l’entreprise et lui permette de se développer encore plus rapidement. Mais Predixio fait partie du groupe Net2S et à ce titre, son résultat y est consolidé. Or certaines filiales du groupe, comme la filiale belge, ne sont pas en bonne santé financière, et les bénéfices réalisés par Predixio servent en partie à financer les pertes de ces entités déficitaires. Une situation dont se défend Peter Ametepe, « Predixio ne serait pas là où nous en sommes sans Net2S », martèle-t-il.
Une situation tendue en interne, qui pourrait décevoir profondément certains piliers de l’entreprise et aller jusqu’à provoquer leur départ, sans pour autant remettre en cause les perspectives de croissance.
Créée avec comme premiers salariés des anciens de Osis, un des intégrateurs historiques du décisionnel en France, Predixio se développe autour de trois activités : le décisionnel qui représenterait 3 M€ de chiffre d’affaires, la gestion de la relation client (CRM) pour 2 M€, et une nouvelle activité lancée autour de l’intégration des solutions SAP BW qui représenterait déjà près de 2 M€ d’euros de revenu.
Les clients de cet intégrateur sont « classiques », grands comptes utilisateurs de systèmes décisionnels : Carrefour, Natexis, Renault…
Comme dans beaucoup de SSII en ce moment, la tension n’est pas côté clients, mais plutôt côté recrutement. Predixio y consacre l’essentiel de son énergie pour attirer les 55 personnes qu’elle souhaite recruter en 2007, après les 22 personnes recrutées en 2006.
Predixio est une société rentable. Elle dégage 7 % de résultat opérationnel et aurait des objectifs encore plus ambitieux. Mais certains critiquent l’utilisation de cette marge. Parmi les premiers salariés de l’entreprise certains aimeraient que l’essentiel de ces bénéfices soient réinvestis directement dans l’entreprise et lui permette de se développer encore plus rapidement. Mais Predixio fait partie du groupe Net2S et à ce titre, son résultat y est consolidé. Or certaines filiales du groupe, comme la filiale belge, ne sont pas en bonne santé financière, et les bénéfices réalisés par Predixio servent en partie à financer les pertes de ces entités déficitaires. Une situation dont se défend Peter Ametepe, « Predixio ne serait pas là où nous en sommes sans Net2S », martèle-t-il.
Une situation tendue en interne, qui pourrait décevoir profondément certains piliers de l’entreprise et aller jusqu’à provoquer leur départ, sans pour autant remettre en cause les perspectives de croissance.
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