Alteryx, Inc., leader dans le domaine de l'IA pour l'analyse des données en entreprise, présente sa dernière étude sur les effets attendus de l’essor de l’IA sur le fonctionnement des entreprises et les compétences recherchées. Les dirigeants d'entreprise et les recruteurs français se préparent à faire face aux exigences d’un marché du travail de plus en plus façonné par les technologies d’IA, rendant ainsi certains postes obsolètes. Cette évolution renforce également la nécessité de certaines compétences essentielles pour fluidifier et sécuriser l’adoption généralisée des outils d’IA en entreprise. Intitulée « Définir l'Entreprise de Demain », l’étude fait état d’un décalage entre les compétences actuellement recherchées dans les processus de recrutement et les compétences véritablement nécessaires pour tirer pleinement parti de l'IA.
Alors que les organisations se préparent à faire face aux mutations du marché de l’emploi, de nouvelles fonctions vont voir le jour
Malgré l’impact évident de l’IA sur les méthodes de travail des collaborateurs, les entreprises doivent à tout prix garder une longueur d’avance, favoriser le développement de nouvelles compétences et se préparer à faire face aux évolutions constantes des outils d’IA.
D’après 59% des répondants, l’introduction d’un Chief AI Officer sera primordiale pour une approche holistique de la stratégie IA de l’entreprise : ce dernier permet de coordonner les différents services (commerciaux, IT, RH, juridiques, etc.) en matière d’IA et d’en harmoniser les pratiques à l’échelle de toute l’entreprise. Aujourd’hui, plus de 400 personnes ont le titre de CAIO sur leur profil LinkedIn.
Les ingénieurs d'applications d’IA, responsables de la conception et du développement de modèles alimentés par l'IA (33%), les ingénieurs logiciels chargés de concevoir et développer les programmes (23%), et les chercheurs en IA (28%) qui impulsent l'innovation grâce à la recherche et au développement de systèmes IA, sont les trois cibles de recrutement prioritaires citées par les dirigeants d'entreprise.
En comparaison, ils sont relativement moins nombreux à prioriser le recrutement d’ingénieurs prompts (19 %) chargés de communiquer et d’entraîner les modèles d’IA
Selon la moitié des spécialistes interrogés (57 %), ces fonctions deviendront indispensables lorsque l’IA générative sera déployée à grande échelle, continuant ainsi de transformer le marché du travail.
Un nouveau regard sur les équipes informatiques en charge des données
Les résultats de l’étude révèlent les rôles destinés à devenir obsolètes, ceux qui vont émerger, et les compétences essentielles pour embrasser pleinement l'ère de l'IA.
Le développement de logiciels en un seul langage de programmation (15%), le codage répétitif (15%), l'administration de bases de données (18%) et le développement d'IA/ML (15%) figurent parmi les compétences techniques en passe de devenir obsolètes.
52% des répondants déclarent que leur entreprise travaille actuellement de manière très cloisonnée, mais 47% estiment que les futures équipes en charge des données informatiques ne devront plus être séparées des autres de la sorte, pour garantir la mise à disposition des données aux différents services en ayant besoin.
71 % des répondants prévoient qu'au cours des trois prochaines années, il y aura un excédent de talents dans le domaine de la technologie, une tendance favorisée par l'accessibilité accrue et la facilité d'utilisation des technologies d'IA générative.
Les priorités du marché du travail dans le secteur technologique évoluent
Bien que l'importance de la dimension humaine soit largement reconnue à l’ère de l’IA généralisée, les résultats révèlent un décalage dans les compétences recherchées en priorité. Malgré un déficit en compétences relatives à l’IA où la demande dépasse largement l'offre, de nombreuses entreprises continuent de donner la priorité au recrutement pour des postes exigeant des compétences techniques très avancées.
On observe une reconnaissance croissante de l'importance des compétences non techniques, comme des soft skills relationnels dans la collaboration avec les systèmes intelligents et la remise en question de leurs résultats, de sorte qu’on peut se demander si les dirigeants n’ont pas mal cernés les priorités réelles qui se présentent à eux en matière de recrutement.
Seuls 31% des répondants citent le renforcement des compétences humaines et la préparation à une transition du marché du travail comme des éléments importants à prendre en compte dans un monde dominé par l'IA.
Alors que 70% des décideurs en entreprise déclarent qu'il est plus important pour leurs employés d’être polyvalents que de se spécialiser dans un domaine, les priorités en matière d’amélioration des compétences favorisent toujours les compétences techniques par rapport aux soft skills.
L'expertise en IA, en logiciels, en analyse et exploitation des données, ainsi qu'en analyse financière et en planification, arrive en tête des compétences les plus demandées, devant les compétences non techniques les plus recherchées, telles que la compréhension des données, la réflexion stratégique, la culture numérique et la gestion d'équipe.
57% des personnes interrogées citent la créativité comme la principale plus-value du travail humain en termes de compétences dans un monde du travail régi par l'IA, suivie de l’esprit critique (41%), de l'émotion (41%) et de la moralité (22%). Pourtant, quand il s’agit des compétences les plus recherchées dans les processus de recrutement actuels, seuls 18% des répondants citent l’esprit critique et 21% la créativité parmi les compétences les plus convoitées.
« L’essor rapide de l'IA exige des dirigeants d'entreprise qu'ils constituent et forment dès aujourd’hui leurs salariés de demain pour pérenniser leur activité, sous peine de manquer le tournant de l’intelligence artificielle », a déclaré Libby Duane-Adams,Chief Advocacy Officer chez Alteryx. « Tous les employés n'ont pas besoin de devenir des spécialistes des données. Il s'agit de promouvoir une culture favorisant la résolution créative des problèmes, en apprenant à les aborder avec un regard analytique, et en encourageant la collaboration à tous les niveaux pour habiliter les employés à utiliser les données au quotidien. Seul un investissement constant dans le développement des compétences en matière de données permettra aux entreprises de créer un environnement propice à l'utilisation efficace des données et à l'exploitation optimale des applications d'IA pour obtenir des résultats fiables et éthiques. »
Alors que les organisations se préparent à faire face aux mutations du marché de l’emploi, de nouvelles fonctions vont voir le jour
Malgré l’impact évident de l’IA sur les méthodes de travail des collaborateurs, les entreprises doivent à tout prix garder une longueur d’avance, favoriser le développement de nouvelles compétences et se préparer à faire face aux évolutions constantes des outils d’IA.
D’après 59% des répondants, l’introduction d’un Chief AI Officer sera primordiale pour une approche holistique de la stratégie IA de l’entreprise : ce dernier permet de coordonner les différents services (commerciaux, IT, RH, juridiques, etc.) en matière d’IA et d’en harmoniser les pratiques à l’échelle de toute l’entreprise. Aujourd’hui, plus de 400 personnes ont le titre de CAIO sur leur profil LinkedIn.
Les ingénieurs d'applications d’IA, responsables de la conception et du développement de modèles alimentés par l'IA (33%), les ingénieurs logiciels chargés de concevoir et développer les programmes (23%), et les chercheurs en IA (28%) qui impulsent l'innovation grâce à la recherche et au développement de systèmes IA, sont les trois cibles de recrutement prioritaires citées par les dirigeants d'entreprise.
En comparaison, ils sont relativement moins nombreux à prioriser le recrutement d’ingénieurs prompts (19 %) chargés de communiquer et d’entraîner les modèles d’IA
Selon la moitié des spécialistes interrogés (57 %), ces fonctions deviendront indispensables lorsque l’IA générative sera déployée à grande échelle, continuant ainsi de transformer le marché du travail.
Un nouveau regard sur les équipes informatiques en charge des données
Les résultats de l’étude révèlent les rôles destinés à devenir obsolètes, ceux qui vont émerger, et les compétences essentielles pour embrasser pleinement l'ère de l'IA.
Le développement de logiciels en un seul langage de programmation (15%), le codage répétitif (15%), l'administration de bases de données (18%) et le développement d'IA/ML (15%) figurent parmi les compétences techniques en passe de devenir obsolètes.
52% des répondants déclarent que leur entreprise travaille actuellement de manière très cloisonnée, mais 47% estiment que les futures équipes en charge des données informatiques ne devront plus être séparées des autres de la sorte, pour garantir la mise à disposition des données aux différents services en ayant besoin.
71 % des répondants prévoient qu'au cours des trois prochaines années, il y aura un excédent de talents dans le domaine de la technologie, une tendance favorisée par l'accessibilité accrue et la facilité d'utilisation des technologies d'IA générative.
Les priorités du marché du travail dans le secteur technologique évoluent
Bien que l'importance de la dimension humaine soit largement reconnue à l’ère de l’IA généralisée, les résultats révèlent un décalage dans les compétences recherchées en priorité. Malgré un déficit en compétences relatives à l’IA où la demande dépasse largement l'offre, de nombreuses entreprises continuent de donner la priorité au recrutement pour des postes exigeant des compétences techniques très avancées.
On observe une reconnaissance croissante de l'importance des compétences non techniques, comme des soft skills relationnels dans la collaboration avec les systèmes intelligents et la remise en question de leurs résultats, de sorte qu’on peut se demander si les dirigeants n’ont pas mal cernés les priorités réelles qui se présentent à eux en matière de recrutement.
Seuls 31% des répondants citent le renforcement des compétences humaines et la préparation à une transition du marché du travail comme des éléments importants à prendre en compte dans un monde dominé par l'IA.
Alors que 70% des décideurs en entreprise déclarent qu'il est plus important pour leurs employés d’être polyvalents que de se spécialiser dans un domaine, les priorités en matière d’amélioration des compétences favorisent toujours les compétences techniques par rapport aux soft skills.
L'expertise en IA, en logiciels, en analyse et exploitation des données, ainsi qu'en analyse financière et en planification, arrive en tête des compétences les plus demandées, devant les compétences non techniques les plus recherchées, telles que la compréhension des données, la réflexion stratégique, la culture numérique et la gestion d'équipe.
57% des personnes interrogées citent la créativité comme la principale plus-value du travail humain en termes de compétences dans un monde du travail régi par l'IA, suivie de l’esprit critique (41%), de l'émotion (41%) et de la moralité (22%). Pourtant, quand il s’agit des compétences les plus recherchées dans les processus de recrutement actuels, seuls 18% des répondants citent l’esprit critique et 21% la créativité parmi les compétences les plus convoitées.
« L’essor rapide de l'IA exige des dirigeants d'entreprise qu'ils constituent et forment dès aujourd’hui leurs salariés de demain pour pérenniser leur activité, sous peine de manquer le tournant de l’intelligence artificielle », a déclaré Libby Duane-Adams,Chief Advocacy Officer chez Alteryx. « Tous les employés n'ont pas besoin de devenir des spécialistes des données. Il s'agit de promouvoir une culture favorisant la résolution créative des problèmes, en apprenant à les aborder avec un regard analytique, et en encourageant la collaboration à tous les niveaux pour habiliter les employés à utiliser les données au quotidien. Seul un investissement constant dans le développement des compétences en matière de données permettra aux entreprises de créer un environnement propice à l'utilisation efficace des données et à l'exploitation optimale des applications d'IA pour obtenir des résultats fiables et éthiques. »
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