1. Le volume des données va encore augmenter. L'une des tendances dominantes du secteur décisionnel est la croissance rapide des données. En 2012, nous pensons voir un plus grand nombre d'organisations utiliser ces données au lieu de simplement les collecter et les stocker. Cela va contraindre les fournisseurs à livrer des solutions capables de bien fonctionner avec des données volumineuses, en particulier de manière spécifique, comme des outils d'analyse en mémoire interne et des améliorations générales des performances.
2. L'autonomie réelle va remplacer le libre-service limité. L'idée d'une solution décisionnelle en libre-service au sein de laquelle le service informatique propose un menu limité de capacités aux employés est obsolète. Donner aux employés un environnement leur permettant d'obtenir les données dont ils ont besoin pour répondre aux questions concernant leurs propres programmations va devenir la norme. La prolifération des logiciels d'entreprise est un facteur de changement, mais l'élément décisif est le rythme de plus en plus soutenu des échanges commerciaux d'un secteur à l'autre. Les utilisateurs finaux exigent désormais de pouvoir créer et modifier des rapports en fonction de leurs besoins. Si cela s'avère impossible, les frustrations liées aux outils existants entraîneront du turnover au sein de leurs sociétés.
3. La progression de la « consumerisation des logiciels d'entreprise » s'accélère. Vous l'avez déjàentendu dire : Les logiciels grand public sont plus rapides, plus faciles à utiliser et souvent plus perfectionnés que les logiciels d'entreprise. Pourquoi ? La conception des logiciels grand public est généralement mieux pensée, et un logiciel bien conçu avec moins de fonctionnalités est plus utile qu'un logiciel regorgeant d'options mais dont le design est médiocre. Les utilisateurs souhaitent que leurs logiciels d'entreprise soient aussi simples d'utilisation que leurs logiciels personnels : ils emploient même ces derniers pour accomplir leurs objectifs professionnels. Cette tendance va prendre de l'essor, et les services informatiques doivent s'y préparer. Lesdéploiements traditionnels de logiciels d'entreprise n'ont qu'à bien se tenir.
4. La mobilité est une tendance de fonds. D’après Apple, 92 % des 500 premières entreprises (Fortune 500) vont tester ou déployer l'iPad au cours de l'année 2012. Les entreprises sont en train de passer de la phase expérimentale du mobile au déploiement à proprement dit, c'est-à-dire avec un soutien informatique. En outre, le bloc-notes électronique offre enfin un facteur de forme bien adapté aux solutions décisionnelles. Si votre solution décisionnelle n'est pas mobile d'ici la fin 2012, vous aurez raté le coche.
5. Les compagnies s'habituent (peu à peu) à l'aspect social. La fonction d'alerte existe depuis longtemps, et remplit nos boîtes de réception de trop d'e-mails. Les plateformes socialescomme Salesforce Chatter promettent de disséminer les informations de manière plus utile et facile à digérer. Nous considérons les solutions décisionnelles sociales comme une tendance naissante en 2012. Plusieurs années vont s'écouler avant que les entreprises acceptent de modifier leurs méthodes de communication pour prendre en charge une communication plus locale et interconnectée.
6. Les entreprises explorent le cloud. Réduction du coût total de possession (TCO), installation facilitée : ces facteurs vont convaincre certaines compagnies d'adopter le cloud pour leur solution décisionnelle. En 2012, cela va concerner avant tout les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas beaucoup de ressources informatiques. L'offre décisionnelle sur le cloud va également mûrir et se diversifier.
7. La capacité à analyser va de plus en plus devenir une compétence essentielle à l’obtention d’un emploi, ce qui va conduire à des pénuries de connaissances. En 2011, le McKinsey Global Institute a publié une étude (en anglais) prédisant que d'ici 2018, les États-Unis vont faire face à un manque pouvant aller jusqu'à « 1,5 million de directeurs et analystes sachant convertir l'analyse de données volumineuses en prise de décisions efficaces ». En 2012, malgré un marché de l'emploi en crise, nous allons observer un déficit de compétences analytiques et une forte demande en outils permettant de compenser ce manque.
8. Les services informatiques et les utilisateurs professionnels continuent de réfléchir à l'« alignement ». Les entreprises dotées d'un personnel informatique éclairé et de directeursconscients de l'impact commercial de l'informatique obtiennent des résultatsspectaculaires de leurs projets de solutions décisionnelles. Dans ces organismes, le service informatique n'essaie plus d'éliminer les projets desolutions décisionnelles axés sur les affaires, mais s'efforce au contraire de les soutenir et les améliorer. Ces sociétés vont continuer de constater lesbénéfices de leurs efforts d'alignement. Cependant, dans les environnementsmoins informés, l'informatique décisionnelle représente encore un terrain de bataille. Et ce n'est pas, hélas, une bataille que le personnel informatique pourra remporter.
9. La visualisation interactive des données devient incontournable. La grande variété de données disponible sur le Web va conduire les utilisateurs professionnels à exiger cette capacité au sein même de leur entreprise. En outre, l'accroissement du volume des données va faire de leur visualisation interactive un outil essentiel pour l'examen de toutes ces données. On ne va plus accepter les rapports remplis d'interminables colonnes et rangées de chiffres, ni les tableaux statiques et ennuyeux dont le déchiffrage dure plusieurs heures et la modification peut prendre des semaines.
10. Hadoop est en plein essor. Les données non structurées, tout comme les données volumineuses, sont inévitables. Hadoop constitue le meilleur moyen de gérer les quantités massives de données, en particulier si elles ne sont pas structurées. Il s'agit encore d'une technologie naissante, mais des fournisseurs comme Cloudera soutiennent l'avancée d'Hadoop. Nous ne pensons pas qu'elle atteindra un niveau grand public en 2012, mais elle va bien s'en rapprocher.
Suivez le développement de ces tendances tout au long de l'année 2012. Assurez-vous que vos initiatives d'informatique décisionnelle exploitent vos données de manière à préserver votre position de leader.
2. L'autonomie réelle va remplacer le libre-service limité. L'idée d'une solution décisionnelle en libre-service au sein de laquelle le service informatique propose un menu limité de capacités aux employés est obsolète. Donner aux employés un environnement leur permettant d'obtenir les données dont ils ont besoin pour répondre aux questions concernant leurs propres programmations va devenir la norme. La prolifération des logiciels d'entreprise est un facteur de changement, mais l'élément décisif est le rythme de plus en plus soutenu des échanges commerciaux d'un secteur à l'autre. Les utilisateurs finaux exigent désormais de pouvoir créer et modifier des rapports en fonction de leurs besoins. Si cela s'avère impossible, les frustrations liées aux outils existants entraîneront du turnover au sein de leurs sociétés.
3. La progression de la « consumerisation des logiciels d'entreprise » s'accélère. Vous l'avez déjàentendu dire : Les logiciels grand public sont plus rapides, plus faciles à utiliser et souvent plus perfectionnés que les logiciels d'entreprise. Pourquoi ? La conception des logiciels grand public est généralement mieux pensée, et un logiciel bien conçu avec moins de fonctionnalités est plus utile qu'un logiciel regorgeant d'options mais dont le design est médiocre. Les utilisateurs souhaitent que leurs logiciels d'entreprise soient aussi simples d'utilisation que leurs logiciels personnels : ils emploient même ces derniers pour accomplir leurs objectifs professionnels. Cette tendance va prendre de l'essor, et les services informatiques doivent s'y préparer. Lesdéploiements traditionnels de logiciels d'entreprise n'ont qu'à bien se tenir.
4. La mobilité est une tendance de fonds. D’après Apple, 92 % des 500 premières entreprises (Fortune 500) vont tester ou déployer l'iPad au cours de l'année 2012. Les entreprises sont en train de passer de la phase expérimentale du mobile au déploiement à proprement dit, c'est-à-dire avec un soutien informatique. En outre, le bloc-notes électronique offre enfin un facteur de forme bien adapté aux solutions décisionnelles. Si votre solution décisionnelle n'est pas mobile d'ici la fin 2012, vous aurez raté le coche.
5. Les compagnies s'habituent (peu à peu) à l'aspect social. La fonction d'alerte existe depuis longtemps, et remplit nos boîtes de réception de trop d'e-mails. Les plateformes socialescomme Salesforce Chatter promettent de disséminer les informations de manière plus utile et facile à digérer. Nous considérons les solutions décisionnelles sociales comme une tendance naissante en 2012. Plusieurs années vont s'écouler avant que les entreprises acceptent de modifier leurs méthodes de communication pour prendre en charge une communication plus locale et interconnectée.
6. Les entreprises explorent le cloud. Réduction du coût total de possession (TCO), installation facilitée : ces facteurs vont convaincre certaines compagnies d'adopter le cloud pour leur solution décisionnelle. En 2012, cela va concerner avant tout les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas beaucoup de ressources informatiques. L'offre décisionnelle sur le cloud va également mûrir et se diversifier.
7. La capacité à analyser va de plus en plus devenir une compétence essentielle à l’obtention d’un emploi, ce qui va conduire à des pénuries de connaissances. En 2011, le McKinsey Global Institute a publié une étude (en anglais) prédisant que d'ici 2018, les États-Unis vont faire face à un manque pouvant aller jusqu'à « 1,5 million de directeurs et analystes sachant convertir l'analyse de données volumineuses en prise de décisions efficaces ». En 2012, malgré un marché de l'emploi en crise, nous allons observer un déficit de compétences analytiques et une forte demande en outils permettant de compenser ce manque.
8. Les services informatiques et les utilisateurs professionnels continuent de réfléchir à l'« alignement ». Les entreprises dotées d'un personnel informatique éclairé et de directeursconscients de l'impact commercial de l'informatique obtiennent des résultatsspectaculaires de leurs projets de solutions décisionnelles. Dans ces organismes, le service informatique n'essaie plus d'éliminer les projets desolutions décisionnelles axés sur les affaires, mais s'efforce au contraire de les soutenir et les améliorer. Ces sociétés vont continuer de constater lesbénéfices de leurs efforts d'alignement. Cependant, dans les environnementsmoins informés, l'informatique décisionnelle représente encore un terrain de bataille. Et ce n'est pas, hélas, une bataille que le personnel informatique pourra remporter.
9. La visualisation interactive des données devient incontournable. La grande variété de données disponible sur le Web va conduire les utilisateurs professionnels à exiger cette capacité au sein même de leur entreprise. En outre, l'accroissement du volume des données va faire de leur visualisation interactive un outil essentiel pour l'examen de toutes ces données. On ne va plus accepter les rapports remplis d'interminables colonnes et rangées de chiffres, ni les tableaux statiques et ennuyeux dont le déchiffrage dure plusieurs heures et la modification peut prendre des semaines.
10. Hadoop est en plein essor. Les données non structurées, tout comme les données volumineuses, sont inévitables. Hadoop constitue le meilleur moyen de gérer les quantités massives de données, en particulier si elles ne sont pas structurées. Il s'agit encore d'une technologie naissante, mais des fournisseurs comme Cloudera soutiennent l'avancée d'Hadoop. Nous ne pensons pas qu'elle atteindra un niveau grand public en 2012, mais elle va bien s'en rapprocher.
Suivez le développement de ces tendances tout au long de l'année 2012. Assurez-vous que vos initiatives d'informatique décisionnelle exploitent vos données de manière à préserver votre position de leader.
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