En pleines vacances scolaires d’été, le magazine Le Point publiait en août dernier une cartographie des établissements scolaires les plus violents. Ce classement avait été réalisé sur la base des données issues d’une application décisionnelle, Sigma, mise en place en septembre 2001 pour collecter et faire remonter à l’administration centrale les données des incidents recensés par les chefs d’établissements.
Lors de la publication de cette enquête, certains représentants de l’éducation nationale avaient souligné l’impact sur la qualité des données de certaines pratiques de chefs d’établissements qui n’auraient communiqué que des données partielles ou même aucune donnée.
D’après le quotidien Libération, pour la dernière enquête publiée, seuls 74 % des chefs d’établissements avaient répondu à Sigma. Des établissements plus rigoureux dans la communication de leurs données auraient ainsi été stigmatisés sans raison.
C’est un peu comme si dans une entreprise, lors de la remontée des liasses de consolidation, certaines filiales dont les résultats ne sont pas excellents décidaient de ne pas envoyer leurs chiffres, ou de les modifier pour les améliorer ! Une consolidation groupe réalisée à partir des données de 74 % des filiales ne convaincrait ni les analystes ni le fisc !
Conséquence de cette publication estivale dans la presse, il semblerait que les chefs d’établissement aient tout simplement décidé de boycotter la saisie des données depuis la rentrée de septembre dernier, privant du même coup l’administration centrale de son outil décisionnel. Un système décisionnel, le plus performant soit-il, reste totalement tributaire de la bonne volonté et de la qualité des données collectées. Sigma est donc paralysé. Le Ministère de l’Education Nationale aurait promis pour ce début d’année 2007 une évolution du logiciel…
Lors de la publication de cette enquête, certains représentants de l’éducation nationale avaient souligné l’impact sur la qualité des données de certaines pratiques de chefs d’établissements qui n’auraient communiqué que des données partielles ou même aucune donnée.
D’après le quotidien Libération, pour la dernière enquête publiée, seuls 74 % des chefs d’établissements avaient répondu à Sigma. Des établissements plus rigoureux dans la communication de leurs données auraient ainsi été stigmatisés sans raison.
C’est un peu comme si dans une entreprise, lors de la remontée des liasses de consolidation, certaines filiales dont les résultats ne sont pas excellents décidaient de ne pas envoyer leurs chiffres, ou de les modifier pour les améliorer ! Une consolidation groupe réalisée à partir des données de 74 % des filiales ne convaincrait ni les analystes ni le fisc !
Conséquence de cette publication estivale dans la presse, il semblerait que les chefs d’établissement aient tout simplement décidé de boycotter la saisie des données depuis la rentrée de septembre dernier, privant du même coup l’administration centrale de son outil décisionnel. Un système décisionnel, le plus performant soit-il, reste totalement tributaire de la bonne volonté et de la qualité des données collectées. Sigma est donc paralysé. Le Ministère de l’Education Nationale aurait promis pour ce début d’année 2007 une évolution du logiciel…
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