En 2023, les outils de Generative AI (de type ChatGPT) ont fait leur entrée dans le monde professionnel. Or, les salariés sont dans le flou notamment sur la question de savoir s'ils ont l’autorisation de les utiliser et si leur entreprise a mis en place un cadre pour les utiliser. Aujourd’hui, 59 % des dirigeants français affirment qu’il n’y a pas de directives en préparation pour mettre en œuvre des outils d’IA et 54 % des salariés français aimeraient en avoir. Cette absence de directives mais également de formation des salariés est le constat général qui ressort de l’étude sur l’état de l’utilisation de l’IA dans les entreprises françaises menée par EasyPanel pour Splunk en décembre 2023.
L’opacité des entreprises sur l’utilisation des outils de GenAI
En seulement un an, les outils de GenAI ont conquis 1/4 des salariés et un peu moins de la moitié des dirigeants français (42 %). Et ces chiffres vont continuer de croître puisque près de la moitié des salariés (43 %) et des dirigeants (41%) estiment se sentir à l’aise pour utiliser ces derniers (ChatGPT, etc.) dans leur travail au quotidien.
Pour autant, malgré leur usage dans le cadre professionnel, près de 40 % des salariés français affirment ne toujours pas connaître la position de leur entreprise sur l’utilisation de l’IA Générative. Ce flou est principalement dû à l’absence de directives internes globales : 59 % des dirigeants affirment qu’il n’y a pas de directives en préparation, 46 % des salariés n’ont pas reçu de directives émanant de leurs directions alors que 54 % des salariés sont en demande de consignes pour clarifier la situation.
Néanmoins, ce manque de directives va de pair avec une absence de sensibilisation aux risques liés à l’utilisation de ces outils notamment sur l’aspect sécuritaire. Près d’un tiers des dirigeants (31 %) et près de la moitié des salariés (43 %) ne connaissant pas les restrictions de leur entreprise en matière de cybersécurité - ce qui est préoccupant, car les outils de GenAI ont le potentiel d'exposer les données sensibles de l'entreprise.
Un manque de formations des salariés
L’usage croissant d’outils d’IA pousse salariés comme dirigeants à acquérir davantage de connaissance. Aujourd’hui, 58% des salariés et 60% des dirigeants souhaitent être formés pour mieux appréhender ces outils. Or, la formation n’est pas encore monnaie courante au sein des entreprises. Une grande majorité des dirigeants (66%) n’en proposent pas encore à leurs salariés, même si les membres de la C-suite ont également déclaré qu'ils souhaitaient acquérir davantage de connaissances et qu'ils avaient l'influence nécessaire pour mettre en œuvre ces formations..
Néanmoins, elle devrait se faire plus présente d’ici les prochaines années puisque 35% des dirigeants français prévoient de réaliser une formation dans les 2 prochaines années, menée en interne principalement (à 50%) mais ils n’excluent pas de faire intervenir des formateurs externes (45%).
« En à peine un an, les outils de GenAI ont conquis les salariés français. La rapidité a été telle que les entreprises n'ont pas encore eu le temps de statuer formellement sur ces outils laissant le flou s'installer entre salariés et dirigeants. Aujourd’hui, seule une poignée est formée à la prise en main de la GenAI ce qui n’est pas sans poser de questions sur la sécurité des données qui peuvent y être partagées. Si interdire ces outils semble peu plausible, réglementer son usage par un cadre précis intégrant éthique et sécurité va devenir nécessaire dans les mois prochains. » commente Fanny Doukhan, French country manager chez Splunk.
Methodologie
L’étude quantitative a ciblé 500 salariés et 100 dirigeants du tertiaire en France et a été réalisée avec EasyPanel du 15 au 31 décembre 2023.
L’opacité des entreprises sur l’utilisation des outils de GenAI
En seulement un an, les outils de GenAI ont conquis 1/4 des salariés et un peu moins de la moitié des dirigeants français (42 %). Et ces chiffres vont continuer de croître puisque près de la moitié des salariés (43 %) et des dirigeants (41%) estiment se sentir à l’aise pour utiliser ces derniers (ChatGPT, etc.) dans leur travail au quotidien.
Pour autant, malgré leur usage dans le cadre professionnel, près de 40 % des salariés français affirment ne toujours pas connaître la position de leur entreprise sur l’utilisation de l’IA Générative. Ce flou est principalement dû à l’absence de directives internes globales : 59 % des dirigeants affirment qu’il n’y a pas de directives en préparation, 46 % des salariés n’ont pas reçu de directives émanant de leurs directions alors que 54 % des salariés sont en demande de consignes pour clarifier la situation.
Néanmoins, ce manque de directives va de pair avec une absence de sensibilisation aux risques liés à l’utilisation de ces outils notamment sur l’aspect sécuritaire. Près d’un tiers des dirigeants (31 %) et près de la moitié des salariés (43 %) ne connaissant pas les restrictions de leur entreprise en matière de cybersécurité - ce qui est préoccupant, car les outils de GenAI ont le potentiel d'exposer les données sensibles de l'entreprise.
Un manque de formations des salariés
L’usage croissant d’outils d’IA pousse salariés comme dirigeants à acquérir davantage de connaissance. Aujourd’hui, 58% des salariés et 60% des dirigeants souhaitent être formés pour mieux appréhender ces outils. Or, la formation n’est pas encore monnaie courante au sein des entreprises. Une grande majorité des dirigeants (66%) n’en proposent pas encore à leurs salariés, même si les membres de la C-suite ont également déclaré qu'ils souhaitaient acquérir davantage de connaissances et qu'ils avaient l'influence nécessaire pour mettre en œuvre ces formations..
Néanmoins, elle devrait se faire plus présente d’ici les prochaines années puisque 35% des dirigeants français prévoient de réaliser une formation dans les 2 prochaines années, menée en interne principalement (à 50%) mais ils n’excluent pas de faire intervenir des formateurs externes (45%).
« En à peine un an, les outils de GenAI ont conquis les salariés français. La rapidité a été telle que les entreprises n'ont pas encore eu le temps de statuer formellement sur ces outils laissant le flou s'installer entre salariés et dirigeants. Aujourd’hui, seule une poignée est formée à la prise en main de la GenAI ce qui n’est pas sans poser de questions sur la sécurité des données qui peuvent y être partagées. Si interdire ces outils semble peu plausible, réglementer son usage par un cadre précis intégrant éthique et sécurité va devenir nécessaire dans les mois prochains. » commente Fanny Doukhan, French country manager chez Splunk.
Methodologie
L’étude quantitative a ciblé 500 salariés et 100 dirigeants du tertiaire en France et a été réalisée avec EasyPanel du 15 au 31 décembre 2023.
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