Surveiller ce qui se passez chez soi… et chez les autres
Photo by Mickey O'neil on Unsplash
A partir d’un grand nombre de données, essentiellement des images collectées par satellite ou drone, ainsi que d’autres sources de données plus traditionnelles, Earthcube surveille le monde d’en bas. Ses clients sont essentiellement dans le monde de la défense et du renseignement, en France, mais aussi à l’étranger.
L’idée est de repérer des mouvements, des changements de position, afin d’alerter le client sur ce qui pourrait concerner la sécurité de ses sites, ou de sites qu’il surveille à distance.
Les applications les plus intéressantes sont celles de la surveillance à distance (depuis le ciel) d’un territoire non contrôlé ; on est clairement ici dans le domaine du renseignement militaire ou de l’intelligence économique.
Certes un aéroport militaire a besoin de vérifier si certains mouvements à sa proximité ne seraient pas suspects. Mais il dispose pour cela d’autres outils plus classiques : capteurs, caméras vidéo, patrouilles, etc. qui de plus fonctionnent en temps réel, contrairement aux images satellite qui mettent 90 minutes à parvenir jusqu’au centre de traitement du client.
La surveillance par image satellite semble donc plutôt concerner la surveillance d’un territoire ennemi (du point de vue militaire ou économique), d’un territoire sur lequel une présence humaine ou technologique n’est pas possible sans qu’elle ne soit détectée. L’observation à partir du ciel est ici idéale.
Earthcube va donc récupérer des images satellite et les transformer en données géo spatiales. Cette phase de vectorisation consiste à transformer la donnée non-structurée, l’image, en donnée structurée, les vecteurs. Chaque élément, construction, bâtiment, navire, véhicule, groupe de soldats, est vectorisé. Cette vectorisation permettra d’en suivre les mouvements lors du prochain passage satellite. Earthcube pourra ainsi calculer les mouvements de troupe, informer qu’un sous-marin a été déplacé de sa zone de maintenance à sa zone d’embarquement, qu’un avion est sorti d’un hangar, etc. Pour réaliser ce travail, Earthcube s’appuie sur des outils d’apprentissage profond afin d’identifier les objets.
Pour stocker toutes ces données, Earthcube a choisi la solution MarkLogic C5ISR DataHub (C5ISR pour Command, Control, Communications, Computers, Combat Systems, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) ; un choix technologique, mais aussi un choix commercial. Ce partenariat entre les deux sociétés permet à Earthcube d’ouvrir une porte chez les clients MarkLogic du monde entier dans le secteur de la défense.
L’idée est de repérer des mouvements, des changements de position, afin d’alerter le client sur ce qui pourrait concerner la sécurité de ses sites, ou de sites qu’il surveille à distance.
Les applications les plus intéressantes sont celles de la surveillance à distance (depuis le ciel) d’un territoire non contrôlé ; on est clairement ici dans le domaine du renseignement militaire ou de l’intelligence économique.
Certes un aéroport militaire a besoin de vérifier si certains mouvements à sa proximité ne seraient pas suspects. Mais il dispose pour cela d’autres outils plus classiques : capteurs, caméras vidéo, patrouilles, etc. qui de plus fonctionnent en temps réel, contrairement aux images satellite qui mettent 90 minutes à parvenir jusqu’au centre de traitement du client.
La surveillance par image satellite semble donc plutôt concerner la surveillance d’un territoire ennemi (du point de vue militaire ou économique), d’un territoire sur lequel une présence humaine ou technologique n’est pas possible sans qu’elle ne soit détectée. L’observation à partir du ciel est ici idéale.
Earthcube va donc récupérer des images satellite et les transformer en données géo spatiales. Cette phase de vectorisation consiste à transformer la donnée non-structurée, l’image, en donnée structurée, les vecteurs. Chaque élément, construction, bâtiment, navire, véhicule, groupe de soldats, est vectorisé. Cette vectorisation permettra d’en suivre les mouvements lors du prochain passage satellite. Earthcube pourra ainsi calculer les mouvements de troupe, informer qu’un sous-marin a été déplacé de sa zone de maintenance à sa zone d’embarquement, qu’un avion est sorti d’un hangar, etc. Pour réaliser ce travail, Earthcube s’appuie sur des outils d’apprentissage profond afin d’identifier les objets.
Pour stocker toutes ces données, Earthcube a choisi la solution MarkLogic C5ISR DataHub (C5ISR pour Command, Control, Communications, Computers, Combat Systems, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) ; un choix technologique, mais aussi un choix commercial. Ce partenariat entre les deux sociétés permet à Earthcube d’ouvrir une porte chez les clients MarkLogic du monde entier dans le secteur de la défense.
Pourquoi le choix de la solution MarkLogic
Même s’il s’agit initialement d’images, les données analysées par Earthcube sont des données structurées – les vecteurs dont nous parlions ci-dessus -, des données géo spatiales qui pourraient être stockées dans n’importe quelle base de données relationnelle. Pas besoin ici de base de données NoSQL, d’autant plus que les grands éditeurs de bases de données disposent tous de modules complémentaires pour gérer les données géo spatiales.
Earthcube utilise les fonctions NoSQL de MarkLogic pour conserver l’ensemble des données collectées. Mais les raisons de ce choix sont plus stratégiques.
« Beaucoup de clients dans le domaine de la défense utilisent déjà MarkLogic C5ISR DataHub, nous venons simplement rajouter des flux dans un environnement qu’ils connaissent et maitrisent déjà », explique Renaud Allioux.
En parallèle, MarkLogic permet de créer des relations entre les données Earthcube et d’autres données internes du client ; ou de créer des ontologies (avions, avions de chasse…) qui seront reliées à des images, donc des données non relationnelles, ce qu’une base de données relationnelles ne sait pas faire.
Autre atout de MarkLogic mis en avant par Earthcube, les sécurités, directement implantées dans la base, au niveau des données. Étant donné les clients de Earthcube, cet aspect sécurité est un point clef. Les informations ne peuvent être extraites et affichées que si les autorisations adéquates figurent bien au niveau de la donnée dans le data hub de MarkLogic.
Earthcube ne s’est pas livré à un comparatif détaillé des solutions du marché avant de faire le choix de MarkLogic ; c’est la volonté de travailler ensemble et de convaincre des clients communs qui a été le déclencheur de ce partenariat entre les deux entreprises. Earthcube ne s’interdit d’ailleurs pas de développer dans le futur, si un client le nécessitait, une version de son outil qui tournerait sur une autre base de données.
Par rapport à des solutions open source, Renaud Allioux considère qu’une solution propriétaire est beaucoup plus sécurisée. Chaque morceau de code y est tracé, et contrôlé. « Dans une base de données open source, pas facile de savoir si telle ou telle ligne de code a été écrite par un russe ou par un chinois », explique-t-il.
Du point de vue architecture, Earthcube est disponible en mode traditionnel, installé sur les serveurs du client, et en mode cloud. En prenant toutefois bien garde à ne pas rentrer dans un débat politique, Renaud Allioux reconnait que le développement du cloud en France dans le domaine du renseignement et de la défense, est en retard par rapport à ce qu’il constate dans les pays anglo-saxons. Pour répondre aux besoins du secteur de la défense, il manque clairement des offres de cloud souverain, qui apporteraient à une organisation française, les mêmes sécurités qu’un Amazon apporte à une organisation américaine par exemple.
Même si ce n’est pas le marché de Earthcube actuellement, et ce n’est pas non plus dans ses priorités de développement, ce système pourrait être utilisé dans d’autres domaines, plus pacifiques : dans le domaine des matières premières par exemple, pour calculer et surveiller les récoltes ; dans le domaine de la protection des forêts pour alerter sur certaines exploitations sauvages ; ou encore suite à une catastrophe naturelle (tsunami, inondations, glissements de terrain…) pour identifier et quantifier les dégâts.
Earthcube utilise les fonctions NoSQL de MarkLogic pour conserver l’ensemble des données collectées. Mais les raisons de ce choix sont plus stratégiques.
« Beaucoup de clients dans le domaine de la défense utilisent déjà MarkLogic C5ISR DataHub, nous venons simplement rajouter des flux dans un environnement qu’ils connaissent et maitrisent déjà », explique Renaud Allioux.
En parallèle, MarkLogic permet de créer des relations entre les données Earthcube et d’autres données internes du client ; ou de créer des ontologies (avions, avions de chasse…) qui seront reliées à des images, donc des données non relationnelles, ce qu’une base de données relationnelles ne sait pas faire.
Autre atout de MarkLogic mis en avant par Earthcube, les sécurités, directement implantées dans la base, au niveau des données. Étant donné les clients de Earthcube, cet aspect sécurité est un point clef. Les informations ne peuvent être extraites et affichées que si les autorisations adéquates figurent bien au niveau de la donnée dans le data hub de MarkLogic.
Earthcube ne s’est pas livré à un comparatif détaillé des solutions du marché avant de faire le choix de MarkLogic ; c’est la volonté de travailler ensemble et de convaincre des clients communs qui a été le déclencheur de ce partenariat entre les deux entreprises. Earthcube ne s’interdit d’ailleurs pas de développer dans le futur, si un client le nécessitait, une version de son outil qui tournerait sur une autre base de données.
Par rapport à des solutions open source, Renaud Allioux considère qu’une solution propriétaire est beaucoup plus sécurisée. Chaque morceau de code y est tracé, et contrôlé. « Dans une base de données open source, pas facile de savoir si telle ou telle ligne de code a été écrite par un russe ou par un chinois », explique-t-il.
Du point de vue architecture, Earthcube est disponible en mode traditionnel, installé sur les serveurs du client, et en mode cloud. En prenant toutefois bien garde à ne pas rentrer dans un débat politique, Renaud Allioux reconnait que le développement du cloud en France dans le domaine du renseignement et de la défense, est en retard par rapport à ce qu’il constate dans les pays anglo-saxons. Pour répondre aux besoins du secteur de la défense, il manque clairement des offres de cloud souverain, qui apporteraient à une organisation française, les mêmes sécurités qu’un Amazon apporte à une organisation américaine par exemple.
Même si ce n’est pas le marché de Earthcube actuellement, et ce n’est pas non plus dans ses priorités de développement, ce système pourrait être utilisé dans d’autres domaines, plus pacifiques : dans le domaine des matières premières par exemple, pour calculer et surveiller les récoltes ; dans le domaine de la protection des forêts pour alerter sur certaines exploitations sauvages ; ou encore suite à une catastrophe naturelle (tsunami, inondations, glissements de terrain…) pour identifier et quantifier les dégâts.
Autres articles
-
Progress annonce de nouvelles et puissantes fonctionnalités d'IA générative dans sa dernière version de MarkLogic Server
-
Progress présente MarkLogic FastTrack, pour la création d’interfaces graphiques directement connectées aux données de la plateforme de données Progress MarkLogic
-
Progress annonce son intention d'acquérir MarkLogic
-
Earthcube sélectionnée pour développer la plateforme européenne de renseignement, de surveillance et de reconnaissance basée sur l’Activity-based intelligence
-
Earthcube met sa plateforme de développement IA à disposition des entreprises