Où en est-on en matière de cloud et de données ?
Lorsqu’on parle de « cloud », il est bien souvent question de multicloud, car cette approche permet de tirer le meilleur parti des différents fournisseurs prodiguant des services de cloud. D’ailleurs, toutes les grandes entreprises ou presque mettraient des stratégies multicloud en place et utiliseraient même trois fournisseurs différents en moyenne - favorisant leur indépendance.
Si les entreprises étaient frileuses à l’idée de confier leurs données à des tiers, la situation a bien évolué. Aujourd’hui, la moitié de leurs données est hébergée chez des fournisseurs de services de cloud, et il semblerait que cette pratique s’intensifie dans les mois à venir. De plus, une entreprise sur deux envisagerait de migrer leurs données sensibles vers le cloud.
Migrer oui, mais en toute connaissance de cause
Les entreprises se tournent vers la migration des données dans le cloud pour quatre grandes raisons : l’agilité, l’efficacité opérationnelle, la résilience et la maîtrise des coûts. Cependant, la perception du cloud a quelque peu changé. Les professionnels de l’IT ne sont plus animés par l’euphorie de la nouveauté, et ont une vision plus réaliste du cloud et des bénéfices de cette technologie dans les processus de transformation. Ils ont conscience que cela ne sera ni magique, ni simple à mettre en œuvre.
En effet, les perspectives d’agilité se heurtent parfois à la réalité, surtout que les entreprises doivent faire face à une pénurie de talents IT. Elles considèrent d’ailleurs que cette situation complexe impacte négativement le ROI. Bien qu’il existe des outils pour construire et maintenir des infrastructures hybrides ou multicloud, ils restent relativement peu accessibles et difficiles à prendre en main. Si on se penche sur la recherche d’efficacité opérationnelle, cette dernière est entravée par le manque de visibilité sur les données dans le cloud, engendrant des problématiques techniques supplémentaires. Typiquement, de nombreuses entreprises ont une vue partielle sur leurs données une fois qu’elles quittent leurs infrastructures locales, rendant ainsi les opérations plus complexes à traiter.
Quant à la résilience des services, le tableau est aussi contrasté. En effet, cette promesse est partiellement tenue, dans la mesure où l’engagement contractuel des fournisseurs de services cloud reste variable. D’ailleurs, beaucoup d’entreprises craignent de subir une interruption de leurs services liée à une panne. Devons-nous en déduire que la résilience demande plus d’investissements ? Par ailleurs, si on se concentre sur la dimension de la maîtrise des coûts, le succès est là encore très relatif. Trop d’entreprises finissent par dépenser plus que prévu, et dépassent largement le montant des devis initiaux. Enfin, il faut garder à l’esprit que les données et leurs gestions sont régies par des réglementations très spécifiques et particulièrement strictes. Si l’Union Européenne impose de nombreuses règles à suivre, elle n’est pas la seule à demander une gestion et une protection accrue des données par les entreprises. Cette législation permet également aux entreprises de suivre des étapes incontournables pour assurer leur conformité.
Les technologies natives et d’automatisation sont clés
Pour dépasser les limites de la gestion des données dans le cloud, le marché doit s’appuyer sur deux éléments : des solutions natives, optimisées pour le cloud, et une automatisation massive des plateformes de gestion et de maintenance.
L’essor des plateformes et des applications natives, optimisées pour le cloud et adaptées pour les modèles de consommation et de facturation du cloud, promettent d’augmenter la performance et la sécurité tout en réduisant les coûts. De plus, elles espèrent limiter certaines difficultés, et faciliter la construction d’écosystèmes plus complexes. Cette mise sur le marché de solutions et d’outils d’administrations plus autonomes et automatisables, a également pour objectif de réduire le recours aux équipes IT. À l’heure où ces dernières sont bien souvent en sous-effectif, et en recherche permanente de compétences spécifiques à l’exécution de leurs stratégies cloud, ces solutions les aideraient à automatiser des tâches de gestion les plus fréquentes et rébarbatives.
Alors que le multicloud et ses services font partie des usages communs des entreprises, les services IT peuvent encore être confrontés à des défis techniques. Si pour le commun des mortels ces nouveaux outils sont désormais simples et rapides, les professionnels et les DSI savent pertinemment que ces projets de migration vont demander du temps, de la ressource et de l’huile de coude – surtout lorsque cela touche la gestion des données. Pour y arriver, ils peuvent s’appuyer sur de nombreux leviers technologiques qui seront une aide précieuse pour les équipes au quotidien et dans la gestion des projets de migration.
Lorsqu’on parle de « cloud », il est bien souvent question de multicloud, car cette approche permet de tirer le meilleur parti des différents fournisseurs prodiguant des services de cloud. D’ailleurs, toutes les grandes entreprises ou presque mettraient des stratégies multicloud en place et utiliseraient même trois fournisseurs différents en moyenne - favorisant leur indépendance.
Si les entreprises étaient frileuses à l’idée de confier leurs données à des tiers, la situation a bien évolué. Aujourd’hui, la moitié de leurs données est hébergée chez des fournisseurs de services de cloud, et il semblerait que cette pratique s’intensifie dans les mois à venir. De plus, une entreprise sur deux envisagerait de migrer leurs données sensibles vers le cloud.
Migrer oui, mais en toute connaissance de cause
Les entreprises se tournent vers la migration des données dans le cloud pour quatre grandes raisons : l’agilité, l’efficacité opérationnelle, la résilience et la maîtrise des coûts. Cependant, la perception du cloud a quelque peu changé. Les professionnels de l’IT ne sont plus animés par l’euphorie de la nouveauté, et ont une vision plus réaliste du cloud et des bénéfices de cette technologie dans les processus de transformation. Ils ont conscience que cela ne sera ni magique, ni simple à mettre en œuvre.
En effet, les perspectives d’agilité se heurtent parfois à la réalité, surtout que les entreprises doivent faire face à une pénurie de talents IT. Elles considèrent d’ailleurs que cette situation complexe impacte négativement le ROI. Bien qu’il existe des outils pour construire et maintenir des infrastructures hybrides ou multicloud, ils restent relativement peu accessibles et difficiles à prendre en main. Si on se penche sur la recherche d’efficacité opérationnelle, cette dernière est entravée par le manque de visibilité sur les données dans le cloud, engendrant des problématiques techniques supplémentaires. Typiquement, de nombreuses entreprises ont une vue partielle sur leurs données une fois qu’elles quittent leurs infrastructures locales, rendant ainsi les opérations plus complexes à traiter.
Quant à la résilience des services, le tableau est aussi contrasté. En effet, cette promesse est partiellement tenue, dans la mesure où l’engagement contractuel des fournisseurs de services cloud reste variable. D’ailleurs, beaucoup d’entreprises craignent de subir une interruption de leurs services liée à une panne. Devons-nous en déduire que la résilience demande plus d’investissements ? Par ailleurs, si on se concentre sur la dimension de la maîtrise des coûts, le succès est là encore très relatif. Trop d’entreprises finissent par dépenser plus que prévu, et dépassent largement le montant des devis initiaux. Enfin, il faut garder à l’esprit que les données et leurs gestions sont régies par des réglementations très spécifiques et particulièrement strictes. Si l’Union Européenne impose de nombreuses règles à suivre, elle n’est pas la seule à demander une gestion et une protection accrue des données par les entreprises. Cette législation permet également aux entreprises de suivre des étapes incontournables pour assurer leur conformité.
Les technologies natives et d’automatisation sont clés
Pour dépasser les limites de la gestion des données dans le cloud, le marché doit s’appuyer sur deux éléments : des solutions natives, optimisées pour le cloud, et une automatisation massive des plateformes de gestion et de maintenance.
L’essor des plateformes et des applications natives, optimisées pour le cloud et adaptées pour les modèles de consommation et de facturation du cloud, promettent d’augmenter la performance et la sécurité tout en réduisant les coûts. De plus, elles espèrent limiter certaines difficultés, et faciliter la construction d’écosystèmes plus complexes. Cette mise sur le marché de solutions et d’outils d’administrations plus autonomes et automatisables, a également pour objectif de réduire le recours aux équipes IT. À l’heure où ces dernières sont bien souvent en sous-effectif, et en recherche permanente de compétences spécifiques à l’exécution de leurs stratégies cloud, ces solutions les aideraient à automatiser des tâches de gestion les plus fréquentes et rébarbatives.
Alors que le multicloud et ses services font partie des usages communs des entreprises, les services IT peuvent encore être confrontés à des défis techniques. Si pour le commun des mortels ces nouveaux outils sont désormais simples et rapides, les professionnels et les DSI savent pertinemment que ces projets de migration vont demander du temps, de la ressource et de l’huile de coude – surtout lorsque cela touche la gestion des données. Pour y arriver, ils peuvent s’appuyer sur de nombreux leviers technologiques qui seront une aide précieuse pour les équipes au quotidien et dans la gestion des projets de migration.
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