Bernard LIAUTAUD, fondateur de Business Objects
Le quotidien Le Figaro a créé la surprise ce week-end en annonçant la cession à l’étude de Business Objects par ses dirigeants. Selon le quotidien qui ne révèle pas ses sources, Business Objects aurait confié à la banque d’affaires Goldman Sachs, la recherche d’un acquéreur. Après six opérations de croissance externe, l’éditeur pourrait considérer que « la mariée » a bien été préparée et que le moment est venu d’en obtenir le meilleur prix. Toujours d’après Le Figaro, cinq acquéreurs seraient sur les rangs, dont SAP qui serait le mieux positionné et IBM. Mais on imagine mal également Oracle ou Microsoft ne pas au moins étudier le dossier. Une acquisition réservée en tous cas aux grands éditeurs internationaux en raison de son coût ; Business Objects est en effet valorisé près de 3 milliards de dollars à ce jour, un peu moins que le prix payé par Oracle pour l’acquisition de Hyperion. Les sociétés susceptibles de mettre sur la table un tel montant se comptent sur les doigts de quelques mains dans le secteur informatique.
La semaine dernière Business Objects avait annoncé sa nouvelle suite EPM XI, regroupement des dernières acquisitions (Cartesis, ALG Software, SRC…) au sein d’une suite complète dédiée à l’optimisation de la performance des grandes entreprises. Une évolution qualifiée de majeure par l’analyste Oddo à l’occasion d’un road-show organisé le 11 septembre pour l’éditeur, en présence de Bernard Liautaud. « Business Objects se donne les moyens de devenir un véritable leader sur ce marché à la croisée de la business intelligence et des applications financières. Bénéficiant à la fois de la forte croissance de ce marché et d’une concurrence affaiblie par les multiples acquisitions que le secteur a connues, Business Objects pourrait bien, selon nous, surprendre par le dynamisme d’une offre devenue incontournable et facile à vendre auprès de sa base installée », explique Oddo dans sa note de synthèse. Une note qui fixe d’ailleurs un objectif de cours à 38 euros (31,65 euros au 13/09/07) mais n’évoque pas du tout, curieusement, l’hypothèse d’une cession ou de la recherche d’un repreneur.
Quoiqu’il en soit, si Business Objects cherche aujourd’hui un acquéreur, l’entreprise peut se permettre de rester sereine et d’attendre le bon acheteur, le bon moment et… le bon prix.
La semaine dernière Business Objects avait annoncé sa nouvelle suite EPM XI, regroupement des dernières acquisitions (Cartesis, ALG Software, SRC…) au sein d’une suite complète dédiée à l’optimisation de la performance des grandes entreprises. Une évolution qualifiée de majeure par l’analyste Oddo à l’occasion d’un road-show organisé le 11 septembre pour l’éditeur, en présence de Bernard Liautaud. « Business Objects se donne les moyens de devenir un véritable leader sur ce marché à la croisée de la business intelligence et des applications financières. Bénéficiant à la fois de la forte croissance de ce marché et d’une concurrence affaiblie par les multiples acquisitions que le secteur a connues, Business Objects pourrait bien, selon nous, surprendre par le dynamisme d’une offre devenue incontournable et facile à vendre auprès de sa base installée », explique Oddo dans sa note de synthèse. Une note qui fixe d’ailleurs un objectif de cours à 38 euros (31,65 euros au 13/09/07) mais n’évoque pas du tout, curieusement, l’hypothèse d’une cession ou de la recherche d’un repreneur.
Quoiqu’il en soit, si Business Objects cherche aujourd’hui un acquéreur, l’entreprise peut se permettre de rester sereine et d’attendre le bon acheteur, le bon moment et… le bon prix.
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