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Bernard Liautaud dévoile les étapes de l’intégration de Business Objects à SAP


Rédigé par le 4 Décembre 2007

A l’occasion de la réunion des clients et du club utilisateurs Business Objects qui a eu lieu il y a une semaine, Bernard Liautaud a dévoilé en personne les principales étapes à venir de l’intégration de Business Objects au sein du groupe SAP.



Bernard Liautaud dévoile les étapes de l’intégration de Business Objects à SAP
C'est dans le courant du premier trimestre 2008 que le rapprochement de Business Objects et de SAP devrait se concrétiser. L'OPA officielle est lancée aujourd'hui. Une fusion, Bernard Liautaud l'a rappelé, dans laquelle Business Objects conservera son indépendance opérationnelle et stratégique. Business Objects deviendra l'entité « décisionnel » de SAP et va d'ailleurs, première information importante, récupérer une partie de l'entité « Business Intelligence » de l'éditeur allemand. Ce sont plusieurs centaines d'ingénieurs SAP qui vont ainsi rejoindre les équipes Business Objects.
« Ce rapprochement va nous permettre d'élargir notre portefeuille de produits et de disposer d'une palette de solutions plus large, par exemple dans les domaines du Master Data Management, de la gestion des risques ou encore de l'analyse en mémoire », explique Bernard Liautaud. Cette intégration de solutions SAP dans l'offre Business Objects remplacera en partie des acquisitions que Business Objects avait pu prévoir pour les prochaines années. Parmi les solutions intégrées, l'offre OutlookSoft mais pas en revanche la solution SAP BW trop intégrée au moteur SAP ERP pour en être déconnectée.

Le fondateur de Business Objects s'est également exprimé sur la notion d'indépendance de l'éditeur. « J'ai toujours été un avocat de l'indépendance et de l'ouverture. Ce rapprochement va nous permettre d'offrir plus rapidement des solutions toujours meilleures à nos clients », explique Bernard Liautaud. « SAP s'engage dans une transformation et plonge avec le rachat de Business Objects la tête la première dans le monde de la business intelligence et de la gestion de la performance. SAP n'a pas dépensé autant d'argent (ndlr : 4,8 milliards d'euros) pour juste racheter un peu de business intelligence, et va conserver Business Objects comme une entité indépendante dans sa gestion et dans ses choix stratégiques ».

Et pour montrer que même si une page se tourne dans l'histoire de l'éditeur, son fondateur compte bien faire partie, au moins à court terme, des prochaines étapes, Bernard Liautaud prend vis-à-vis de ses clients cinq engagements :
- Conserver la même mission, c'est-à-dire transformer le monde grâce à l'information intelligente
- Continuer à être ouvert, même si Bernard Liautaud parle maintenant d'ouverture et non plus d'indépendance, en matière de bases de données, de middleware et d'applications ; sans diminution de la capacité d'accès aux environnements Oracle en particulier.
- Protéger l'investissement que les clients ont fait dans leurs environnements Business Objects
- Continuer à investir en recherche et développement pour offrir une plate-forme la plus complète possible
- Améliorer la gestion de la performance au travers d'une suite la plus complète et la plus efficace possible intégrée à l'offre SAP.

Alors que certains concurrents opportunistes vont profiter de cette fusion pour lancer des offres spéciales d'échange concurrentiel, Business Objects devait rassurer ses clients français et leur ouvrir de nouvelles perspectives.




Commentaires

1.Posté par Launay le 05/12/2007 09:36
Juste une petite précision sur la solution SAP BW. En réalité elle n'est pas "trop intégrée à l'ERP". C'est une solution autonome qui peut être connectée à tout système. L'intégration aux solutions SAP (dont l'ERP) est facilitée techniquement par le contenu pré-configuré (cubes, extracteurs, etc) et par les modes d'échange de données.
La solution SAP BW continuera en effet d'exister car elle comprend un datawarehouse, un ETL dont BO pourra se servir (BO n'a pas de DW digne de ce nom) et une solution de reporting largement déployée.
On peut imaginer à moyen terme que BO continue à se présenter comme une solution de restitution performante, placée au-dessus de BW et pour un coût supérieur.

2.Posté par Philippe NIEUWBOURG le 05/12/2007 09:57
@ Launay

Peut-être ne l'est-elle pas "trop" mais en tous cas suffisament pour qu'elle ne soit pas reprise dans la nouvelle "entité décisionnel" du groupe SAP au travers de Business Objects et qu'elle reste gérée par les équipes liées à l'ERP...

3.Posté par Marco le 03/03/2008 22:42
"Pas trop intégré", je pense qu'il faudrait plutôt dire "pas très performant" par rapport aux autres solutions du marché.
En fait du côté des utilisateurs SAP on attend un beaucoup du requêteur de BO pour remplacer le Bex de SAP !

4.Posté par Stefan le 04/03/2008 16:38
Heu, un peu illogique quand même, BO n'avait pas de solution OLAP , et virer BW qui était la seule solution OLAP?

Coté ETL , tout à fait d'accord, BODI ex Acta n'est pas de taille contre les produits SAP.

Pour le coté Performances... j'ai bien peur que BO ne soit pas très bien non plus sur certains points :-)

Si l'intégration du serveur Crystal leur a apporté un peu de souffle performance ( et beaucoup de peines intégration....) , ça reste largement derrière les perfs d'autres éditeurs en no users / CPU et en termes de scalabilité dans ce monde IT qui se mutualise de jour en jour...

Esperons tout simplement qu'une version " très intégrée" de BO dans SAP se fera avant 2015.



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