Datawatch a été créée en 1986. Ce n'est donc pas un "jeune" éditeur dans le domaine de la visualisation de données. A cette époque Datawatch travaillait sur bien d'autres applications que l'analyse de données et leur représentation visuelle.
Mais c'est aujourd'hui ce domaine qui tire le développement de l'entreprise. Le virage a été pris il y a deux ans, à partir des Etats-Unis, où Datawatch a lancé une nouvelle gamme de produits et a décidé de concentrer ses ressources sur l'analyse de données. "Les entreprises n'ont pas besoin d'un produit, mais d'une solution, pour faire face à la complexité croissante créée par l'augmentation des volumes et des types de données", explique Haj Muntz, Directeur Général Europe du Sud, Moyen-Orient et Afrique chez Datawatch.
Mais c'est aujourd'hui ce domaine qui tire le développement de l'entreprise. Le virage a été pris il y a deux ans, à partir des Etats-Unis, où Datawatch a lancé une nouvelle gamme de produits et a décidé de concentrer ses ressources sur l'analyse de données. "Les entreprises n'ont pas besoin d'un produit, mais d'une solution, pour faire face à la complexité croissante créée par l'augmentation des volumes et des types de données", explique Haj Muntz, Directeur Général Europe du Sud, Moyen-Orient et Afrique chez Datawatch.
Rachat de Panopticon
Après avoir étudié début 2013 le marché des outils de représentation graphique, Datawatch est parvenu à la conclusion qu'un rachat était la meilleure solution. Datawatch aurait alors comparé une dizaine de solutions, mais les dirigeants de l'entreprise avaient déjà des relations avec les dirigeants de Panopticon, ce qui a facilité les discussions. Les dirigeants des deux entreprises avaient, selon Haj Muntz, des visions similaires sur l'évolution du marché de l'analyse et de la représentation de données. Du point de vue technologique, Datawatch est développé en .NET et Panopticon dispose de deux clients, un en Java et l'autre en .NET.
Datawatch a donc racheté Panopticon en juin 2013. Datawatch disposait de capacités de représentation graphique de données non structurées, mais Panopticon lui apporte le temps réel, et la représentation combinée des données non structurées et des données en temps réel structurées.
Pour Haj Muntz, l'essentiel n'est pas de représenter l'information, mais de représenter la manière dont l'information aura un impact sur vos décisions. Il faut donc raccourcir le chemin entre la constatation, la décision et l'action. Ainsi dans le domaine du trading, si vous visualisez une information qui vous impose de passer un ordre, un clic droit sur cette information, vous permettra instantanément de passer à l'action.
Bien entendu plusieurs phases d'intégration sont nécessaires entre les deux produits. La phase 1 est achevée. "Les clients peuvent maintenant aller directement de Datawatch Monarch 11.8 au classeur de documents Panopticon 6.3.1 d'un simple clic, et voient dans Panopticon tous les objets Monarch comme des sources de données", explique Jon Pilkington, Vice-Président en charge des produits chez Datawatch. Un onglet a aussi été ajouté dans Datawatch Enterprise Server 12.1 afin d'accéder aux tableaux de bord Panopticon. Selon Jon Pilkington, l'intégration complète avec un seul serveur pour les deux produits, devrait être disponible dans le courant de l'année 2014. Le rythme de mise à jour est d'une version majeure par an, et de deux à trois versions mineures dans le courant de l'année.
Datawatch a donc racheté Panopticon en juin 2013. Datawatch disposait de capacités de représentation graphique de données non structurées, mais Panopticon lui apporte le temps réel, et la représentation combinée des données non structurées et des données en temps réel structurées.
Pour Haj Muntz, l'essentiel n'est pas de représenter l'information, mais de représenter la manière dont l'information aura un impact sur vos décisions. Il faut donc raccourcir le chemin entre la constatation, la décision et l'action. Ainsi dans le domaine du trading, si vous visualisez une information qui vous impose de passer un ordre, un clic droit sur cette information, vous permettra instantanément de passer à l'action.
Bien entendu plusieurs phases d'intégration sont nécessaires entre les deux produits. La phase 1 est achevée. "Les clients peuvent maintenant aller directement de Datawatch Monarch 11.8 au classeur de documents Panopticon 6.3.1 d'un simple clic, et voient dans Panopticon tous les objets Monarch comme des sources de données", explique Jon Pilkington, Vice-Président en charge des produits chez Datawatch. Un onglet a aussi été ajouté dans Datawatch Enterprise Server 12.1 afin d'accéder aux tableaux de bord Panopticon. Selon Jon Pilkington, l'intégration complète avec un seul serveur pour les deux produits, devrait être disponible dans le courant de l'année 2014. Le rythme de mise à jour est d'une version majeure par an, et de deux à trois versions mineures dans le courant de l'année.
Lancement des opérations commerciales en Europe du Sud
Les deux sociétés, Datawatch et Panopticon sont fortement présentes dans le domaine des services financiers, en particulier des opérations de marché où la visualisation et surtout le temps réel sont des critères essentiels de choix.
Le marché européen n'est pas le cœur de marché de Datawatch qui s'est développé à partir des Etats-Unis. Mais l'éditeur a clairement choisi de passer à l'offensive sur notre région et d'y proposer ses solutions de manière plus agressive. Pour Haj Muntz, le marché européen est plus réfléchi que le marché nord-américain, et demande des preuves de la rentabilité d'une solution avant d'y investir. Le processus de décision et d'achat y serait donc plus long qu'aux Etats-Unis. A l’intérieur de l’Europe, le marché français serait beaucoup plus demandeur de références avant d'oser investir, que le marché anglais par exemple. En Allemagne le pouvoir des directions informatiques serait encore important et les utilisateurs seraient moins libres. En Allemagne Datawatch dispose d'un accord de partenariat avec SAP qui utiliserait Panopticon pour démontrer la valeur de sa nouvelle base de données HANA. En Espagne, Datawatch n'a pas encore une stratégie pro-active, mais plutôt réactive, cherchant à répondre aux demandes et à s'appuyer sur des partenaires locaux. En France, c'est Georges Gavelle, un ancien de Roambi, qui prend les rênes de la commercialisation. Il s'appuiera également sur un partenariat avec Thomson Reuters, initié en Suisse romande, et qui donnera lieu à un événement prévu en France dans les prochaines semaines.
Quel peut être le futur de Datawatch. L'éditeur est-il capable de rester indépendant. Oui, pense Haj Muntz qui estime que l'entreprise dispose de tous les atouts pour répondre aux attentes de ses clients en restant autonome. Mais il reconnait également que Datawatch est une société cotée, et qu’une décision de cession pourrait un jour être prise pour des raisons stratégique ou financières; d'autant que Datawatch a été répertoriée par plusieurs sites web spécialisés comme une société potentiellement intéressante à acquérir pour un grand éditeur de logiciels.
Le marché européen n'est pas le cœur de marché de Datawatch qui s'est développé à partir des Etats-Unis. Mais l'éditeur a clairement choisi de passer à l'offensive sur notre région et d'y proposer ses solutions de manière plus agressive. Pour Haj Muntz, le marché européen est plus réfléchi que le marché nord-américain, et demande des preuves de la rentabilité d'une solution avant d'y investir. Le processus de décision et d'achat y serait donc plus long qu'aux Etats-Unis. A l’intérieur de l’Europe, le marché français serait beaucoup plus demandeur de références avant d'oser investir, que le marché anglais par exemple. En Allemagne le pouvoir des directions informatiques serait encore important et les utilisateurs seraient moins libres. En Allemagne Datawatch dispose d'un accord de partenariat avec SAP qui utiliserait Panopticon pour démontrer la valeur de sa nouvelle base de données HANA. En Espagne, Datawatch n'a pas encore une stratégie pro-active, mais plutôt réactive, cherchant à répondre aux demandes et à s'appuyer sur des partenaires locaux. En France, c'est Georges Gavelle, un ancien de Roambi, qui prend les rênes de la commercialisation. Il s'appuiera également sur un partenariat avec Thomson Reuters, initié en Suisse romande, et qui donnera lieu à un événement prévu en France dans les prochaines semaines.
Quel peut être le futur de Datawatch. L'éditeur est-il capable de rester indépendant. Oui, pense Haj Muntz qui estime que l'entreprise dispose de tous les atouts pour répondre aux attentes de ses clients en restant autonome. Mais il reconnait également que Datawatch est une société cotée, et qu’une décision de cession pourrait un jour être prise pour des raisons stratégique ou financières; d'autant que Datawatch a été répertoriée par plusieurs sites web spécialisés comme une société potentiellement intéressante à acquérir pour un grand éditeur de logiciels.
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