Edouard Beaucourt, Account Manager France et Suisse Romande, Tableau
Avec la nouvelle approche de l'informatique décisionnelle - l'informatique décisionnelle opérationnelle - chaque collaborateur de l'entreprise peut prendre chaque jour des décisions en s'appuyant sur une meilleure analyse des tendances commerciales et marketing, des interactions client, des plans de production, des inventaires, etc. Beaucoup pense que c'est une nouvelle tendance mais il n'en n'est rien. En réalité, bon nombre d'entreprises ont déjà trouvé des solutions (durables ou non) afin que leurs employés bénéficient d'une solution décisionnelle opérationnelle, via un accès et des outils spécifiques que se soit Excel ou autres.
Quel investissement l'informatique décisionnelle opérationnelle représente-t-elle en termes d'environnement et de fonctionnalités? Existe-t-il des alternatives plus efficaces et plus rapides aux feuilles de calcul déconnectées et aux rapports disparates? Les entreprises doivent prendre en compte sept exigences majeures pour choisir une solution décisionnelle adaptée :
1. Disponibilité immédiate et simplicité.
Les solutions décisionnelles doivent réutiliser l'infrastructure et les entrepôts de données existants. Les tâches d'installation et de maintenance doivent être relativement réduites. Avec comme scénario idéal : aucune nouvelle base de données à installer ou configurer, aucun nouveau serveur intermédiaire, aucune opération de modélisation ni d'extraction, conversion et chargement de données (ETL) depuis les systèmes sources vers les entrepôts, aucune formation et nouvelle certification requise pour les informaticiens.
Plus important encore, les solutions décisionnelles ne doivent pas nécessiter la mise en place de nouvelles mesures de sécurité.
2. Réponse rapide.
Les solutions décisionnelles classiques génèrent des volumes importants de rapports textuels, de graphiques statiques et de tableaux de bord. Ces derniers sont d'ailleurs devenus la panacée à bon nombre des problèmes liés aux données générées via les solutions décisionnelles. Mais comme le souligne Stephen Few, auteur et expert reconnu en informatique décisionnelle, « Pour remplir leur objectif et dévoiler tout leur potentiel, les tableaux de bord doivent être capables d'afficher un large éventail d'informations dans un espace réduit, ceci de manière claire et instantanée. Leur conception doit s'appuyer sur la puissance de la vision et la capacité du cerveau humain à appréhender et traiter rapidement plusieurs blocs d'informations. » Le but étant d'obtenir de manière rapide une réponse aux questions posées.
3. Résoudre les problèmes et non pas un seul.
Fondamentalement, l'informatique décisionnelle classique propose un accès de base aux informations, ce qui n'offre qu'un début de réponse. Ces interfaces ne sont pas conçues pour résoudre les problèmes. Un rapport ou une vue classique sera capable de répondre à une question, mais rarement à la suivante. Avec les nouvelles solutions décisionnelles, l'utilisateur doit pouvoir explorer et analyser rapidement les données en répondant non seulement à la question qu'il se pose, mais aussi à la suivante, et à celle qui viendra ensuite, etc. En clair, il doit obtenir une réponse à chaque nouvelle question potentielle, et ce de manière simple et rapide. Les solutions actuelles doivent être capables de remplir les fonctions suivantes : interroger, synthétiser, analyser sous forme de tableau à double entrée, émettre des hypothèses, présenter et signaler à la volée, en fonction de la direction que prend l'analyse.
4. Accès à n'importe quelles données, à tout moment.
Dans la mesure où les besoins en matière d'analyse varient d'un employé à l'autre, il se peut que l'entrepôt de données ne renferme pas toutes les informations requises pour chacune des analyses, toutes considérations de taille mises à part. Pour se montrer efficaces, les solutions décisionnelles actuelles doivent permettre l'accès à ces données externes ainsi que leur analyse.
Voici ce que l'on attend d'une solution décisionnelle nouvelle génération : être capable de se connecter aux entrepôts de données habituels (OLAP, ROLAP, HOLAP) et de les lire, mais aussi d'exploiter les données stockées sur les ordinateurs de bureau (fichiers texte, Excel, etc.) ou en dehors de la solution, sans reformatage ni migration vers l'entrepôt.
5. Libre-service : plus besoin de l'équipe informatique.
Pour générer les vues et rapports spécifiques permettant à chaque employé de comprendre et d'utiliser efficacement les informations, il faut bien plus de ressources que n'en dispose un département informatique. En outre, la demande liée aux nouveaux rapports entrainerait un goulot d'étranglement au niveau informatique. Et quand bien même les ressources seraient disponibles, la plupart des professionnels seraient incapables d'anticiper leurs besoins en termes de vue ou rapport.
L'informatique décisionnelle nouvelle génération doit permettre à l'utilisateur de définir ses propres vues et rapports. Elle doit donc inclure une composante de libre-service.
6. Possibilité de collaboration.
Aujourd'hui, une solution décisionnelle doit être capable de faire trois fois plus qu'auparavant. Elle doit d'abord permettre aux professionnels de définir les rapports automatisés, au-delà des simples tâches de création et de diffusion. L'utilisateur doit être en mesure non seulement de modifier la présentation et les paramètres du rapport ou de la vue, mais aussi de configurer facilement les destinataires de chaque vue, et les données sous-jacentes. Il doit ensuite pouvoir publier ces informations pour les rendre accessibles à leurs destinataires (sous réserve qu'ils disposent des autorisations appropriées).
Deuxièmement, les destinataires doivent avoir la possibilité de participer à des sessions de questions-réponses succinctes concernant ces rapports et analyses. En effet, il n'est pas rare que des questions supplémentaires surgissent. Celles-ci pourront être résolues sans avoir à relancer toute l'analyse ni à interroger l'expert en analyse de données.
Enfin, ces analyses doivent être mises à jour en temps réel, de sorte que chaque collaborateur obtienne les bonnes réponses aux bonnes questions chaque fois qu'il les consulte. En outre, avec les mises à jour à la demande, plus besoin de régénérer sans cesse les analyses.
7. Simplicité.
L'informatique décisionnelle doit être suffisamment simple d'utilisation pour que quasiment chaque employé de l'entreprise soit capable d'effectuer un large choix de demandes, sans formation. Bien entendu, ceux qui souhaitent exploiter des fonctions plus avancées doivent pouvoir se former à tout moment via des ressources facilement accessibles (cours en ligne et à la demande, didacticiels, etc.).
Les professionnels souhaitent interroger leurs données et obtenir des réponses en temps réel. L'analyse joue un rôle essentiel dans tous les secteurs d'activité et à tous les échelons de l'entreprise, depuis le responsable RH de l'entreprise cotée au CAC 40 au commercial de la petite start-up. A l'ère de l'information illimitée et de l'explosion des données, il est vital de prendre les mesures qui s'imposent pour mettre à jour ou déployer des solutions décisionnelles accessibles, utiles, efficaces et simples d'utilisation pour l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise. L'informatique décisionnelle opérationnelle promet de répondre largement à cette problématique, à condition qu'elle remplisse les sept principales exigences des professionnels.
Quel investissement l'informatique décisionnelle opérationnelle représente-t-elle en termes d'environnement et de fonctionnalités? Existe-t-il des alternatives plus efficaces et plus rapides aux feuilles de calcul déconnectées et aux rapports disparates? Les entreprises doivent prendre en compte sept exigences majeures pour choisir une solution décisionnelle adaptée :
1. Disponibilité immédiate et simplicité.
Les solutions décisionnelles doivent réutiliser l'infrastructure et les entrepôts de données existants. Les tâches d'installation et de maintenance doivent être relativement réduites. Avec comme scénario idéal : aucune nouvelle base de données à installer ou configurer, aucun nouveau serveur intermédiaire, aucune opération de modélisation ni d'extraction, conversion et chargement de données (ETL) depuis les systèmes sources vers les entrepôts, aucune formation et nouvelle certification requise pour les informaticiens.
Plus important encore, les solutions décisionnelles ne doivent pas nécessiter la mise en place de nouvelles mesures de sécurité.
2. Réponse rapide.
Les solutions décisionnelles classiques génèrent des volumes importants de rapports textuels, de graphiques statiques et de tableaux de bord. Ces derniers sont d'ailleurs devenus la panacée à bon nombre des problèmes liés aux données générées via les solutions décisionnelles. Mais comme le souligne Stephen Few, auteur et expert reconnu en informatique décisionnelle, « Pour remplir leur objectif et dévoiler tout leur potentiel, les tableaux de bord doivent être capables d'afficher un large éventail d'informations dans un espace réduit, ceci de manière claire et instantanée. Leur conception doit s'appuyer sur la puissance de la vision et la capacité du cerveau humain à appréhender et traiter rapidement plusieurs blocs d'informations. » Le but étant d'obtenir de manière rapide une réponse aux questions posées.
3. Résoudre les problèmes et non pas un seul.
Fondamentalement, l'informatique décisionnelle classique propose un accès de base aux informations, ce qui n'offre qu'un début de réponse. Ces interfaces ne sont pas conçues pour résoudre les problèmes. Un rapport ou une vue classique sera capable de répondre à une question, mais rarement à la suivante. Avec les nouvelles solutions décisionnelles, l'utilisateur doit pouvoir explorer et analyser rapidement les données en répondant non seulement à la question qu'il se pose, mais aussi à la suivante, et à celle qui viendra ensuite, etc. En clair, il doit obtenir une réponse à chaque nouvelle question potentielle, et ce de manière simple et rapide. Les solutions actuelles doivent être capables de remplir les fonctions suivantes : interroger, synthétiser, analyser sous forme de tableau à double entrée, émettre des hypothèses, présenter et signaler à la volée, en fonction de la direction que prend l'analyse.
4. Accès à n'importe quelles données, à tout moment.
Dans la mesure où les besoins en matière d'analyse varient d'un employé à l'autre, il se peut que l'entrepôt de données ne renferme pas toutes les informations requises pour chacune des analyses, toutes considérations de taille mises à part. Pour se montrer efficaces, les solutions décisionnelles actuelles doivent permettre l'accès à ces données externes ainsi que leur analyse.
Voici ce que l'on attend d'une solution décisionnelle nouvelle génération : être capable de se connecter aux entrepôts de données habituels (OLAP, ROLAP, HOLAP) et de les lire, mais aussi d'exploiter les données stockées sur les ordinateurs de bureau (fichiers texte, Excel, etc.) ou en dehors de la solution, sans reformatage ni migration vers l'entrepôt.
5. Libre-service : plus besoin de l'équipe informatique.
Pour générer les vues et rapports spécifiques permettant à chaque employé de comprendre et d'utiliser efficacement les informations, il faut bien plus de ressources que n'en dispose un département informatique. En outre, la demande liée aux nouveaux rapports entrainerait un goulot d'étranglement au niveau informatique. Et quand bien même les ressources seraient disponibles, la plupart des professionnels seraient incapables d'anticiper leurs besoins en termes de vue ou rapport.
L'informatique décisionnelle nouvelle génération doit permettre à l'utilisateur de définir ses propres vues et rapports. Elle doit donc inclure une composante de libre-service.
6. Possibilité de collaboration.
Aujourd'hui, une solution décisionnelle doit être capable de faire trois fois plus qu'auparavant. Elle doit d'abord permettre aux professionnels de définir les rapports automatisés, au-delà des simples tâches de création et de diffusion. L'utilisateur doit être en mesure non seulement de modifier la présentation et les paramètres du rapport ou de la vue, mais aussi de configurer facilement les destinataires de chaque vue, et les données sous-jacentes. Il doit ensuite pouvoir publier ces informations pour les rendre accessibles à leurs destinataires (sous réserve qu'ils disposent des autorisations appropriées).
Deuxièmement, les destinataires doivent avoir la possibilité de participer à des sessions de questions-réponses succinctes concernant ces rapports et analyses. En effet, il n'est pas rare que des questions supplémentaires surgissent. Celles-ci pourront être résolues sans avoir à relancer toute l'analyse ni à interroger l'expert en analyse de données.
Enfin, ces analyses doivent être mises à jour en temps réel, de sorte que chaque collaborateur obtienne les bonnes réponses aux bonnes questions chaque fois qu'il les consulte. En outre, avec les mises à jour à la demande, plus besoin de régénérer sans cesse les analyses.
7. Simplicité.
L'informatique décisionnelle doit être suffisamment simple d'utilisation pour que quasiment chaque employé de l'entreprise soit capable d'effectuer un large choix de demandes, sans formation. Bien entendu, ceux qui souhaitent exploiter des fonctions plus avancées doivent pouvoir se former à tout moment via des ressources facilement accessibles (cours en ligne et à la demande, didacticiels, etc.).
Les professionnels souhaitent interroger leurs données et obtenir des réponses en temps réel. L'analyse joue un rôle essentiel dans tous les secteurs d'activité et à tous les échelons de l'entreprise, depuis le responsable RH de l'entreprise cotée au CAC 40 au commercial de la petite start-up. A l'ère de l'information illimitée et de l'explosion des données, il est vital de prendre les mesures qui s'imposent pour mettre à jour ou déployer des solutions décisionnelles accessibles, utiles, efficaces et simples d'utilisation pour l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise. L'informatique décisionnelle opérationnelle promet de répondre largement à cette problématique, à condition qu'elle remplisse les sept principales exigences des professionnels.
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