Jean-Pierre Boushira, Vice-President South, Benelux & Nordics chez Veritas Technologies
1. Les entreprises devront unifier la confidentialité des données, la gestion des risques et les processus de découverte pour éviter les amendes
En 2022, les entreprises seront confrontées à deux principaux défis qui leurs demanderont d’unifier leurs stratégie de conformité. Premièrement, la transformation numérique et le passage au travail hybride ont étalé les données à travers une gamme de plus en plus diversifiée d'outils de messagerie et de collaboration. Ensuite, comme les réglementations en matière de protection de la vie privée continuent d'évoluer d'un pays à l'autre, il devient encore plus difficile d’assurer un haut niveau de conformité. La pléthore de solutions de gestion des données, de confidentialité et de conformité - que de nombreuses entreprises ont adoptées pour rester conformes et capturer, archiver et découvrir toutes leurs données, devient rapidement incontrôlable. En 2022, ces deux défis seront incontournables. Et pour cause, les entreprises réaliseront que d’un côté, elles n'auront pas les ressources nécessaires pour continuer à développer - et à gérer - leur panoplie d'outils. De l’autre, elles ne pourront pas se permettre de ne pas être en conformité. Les entreprises devront alors trouver le moyen de gérer l'archivage, la confidentialité, le risque et la découverte des données à partir d'une seule plateforme unifiée et intégrée pour simplifier la gestion des données et améliorer son efficacité.
2. Les frontières entre les communications professionnelles et personnelles continueront de s'estomper - et les entreprises devront agir
L'utilisation de canaux personnels ou non officiels à des fins professionnelles est un problème auquel presque toutes les entreprises seront confrontées l'année prochaine, qu'elles en soient conscientes ou non. Cela s'explique en grande partie par l’avènement de la culture du work from anywhere. Étant donné que les salariés utilisent différents outils pour parler à différents contacts, les entreprises doivent faire face à une recrudescence du volume de données échangées via différents canaux comme les SMS, le téléphone, la vidéo, les systèmes messageries instantanées etc. Par exemple, les interactions en face à face étant réduites au strict minimum pendant la crise sanitaire du COVID-19, il est devenu beaucoup plus courant qu'un courtier rencontre un client en ligne en premier lieu, et que cette correspondance se poursuive ensuite via le même biais. Mais ce qui semble plus pratique pour les salariés, suscite une plus grande complexité pour l'équipe chargée de la conformité, car si ces conversations ont un rapport avec l'entreprise, elles doivent être saisies et contrôlées. À l'horizon 2022, les entreprises devront adapter leurs politiques de manière proactive pour s'assurer que, si un outil social ou de collaboration est utilisé dans le cadre de l'activité de l'entreprise, celui-ci soit inclus dans leur stratégie de conformité.
3. Les algorithmes d'IA permettront de passer à une surveillance préventive
L'IA et le Machine Learning offrent aux entreprises la possibilité de superviser les informations réglementées à une échelle jamais atteinte auparavant - sans avoir besoin d'élargir leurs équipes de conformité. La capacité de surveillance supplémentaire que les bots seront en mesure de fournir en 2022 permettra aux entreprises de passer d'une posture réactive. Elles pourront y ouvrir des enquêtes sur la base de soupçons de violations de la conformité, avec une approche proactive où l'échantillonnage des données peut être effectué à une échelle suffisamment grande pour repérer de manière préventive les problèmes potentiels avant qu'ils ne soient signalés. Les entreprises pourront alors non seulement minimiser l'impact de la non-conformité en la stoppant à un stade précoce, mais aussi éviter les retombées négatives qui pourrait éventuellement découler d’une enquête officielle.
4. L'analyse des données passera aux communications multimodales
L’exploitation des données – et plus précisément les informations générées par le passage aux outils de collaboration pendant la pandémie – atteindront une masse critique en 2022. Une récente étude de Veritas a révélé que le temps passé par les employés sur les outils de collaboration, de conférence et de messagerie a augmenté de 20 % depuis le début de la pandémie. La bonne nouvelle, c'est que ces outils permettent de capturer des données qui sont normalement perdues lors des réunions en présentiel. De plus, le corpus d'informations dont disposent désormais les entreprises est suffisamment important pour permettre de brosser un tableau significatif et global. Par exemple, dans le secteur de la santé, les communications entre un médecin et un patient (notes écrites, d'appels audio ou de consultations vidéo) peuvent être stockées et analysées afin d'extraire le sentiment des écrits et même les expressions faciales ou le ton de la voix. Ces informations peuvent être compilées afin d'obtenir une image plus globale pour faciliter le diagnostic, avant d'être archivées.
5. Prédire que l'information intelligente va gagner du terrain
Comme nous le savons, le passage au travail hybride a entraîné une augmentation massive de la quantité de données générées par de nombreuses sources, et il est essentiel pour les entreprises d'aujourd'hui de pouvoir capturer, archiver et découvrir ce volume de données. Cependant, ce processus peut s'avérer assez coûteux compte tenu de la quantité de données générées. De plus, le problème est que beaucoup d’entre elles sont considérées comme étant des dark data, c'est-à-dire des informations qui sont collectées, traitées et stockées, mais qui restent non utilisées.
En 2022, les entreprises devront être en mesure de prédire le contenu intelligent à la périphérie pour avoir une meilleure idée des données d’intérêt. Ce faisant, la technologie peut tirer parti d'une combinaison de modèles et de politiques de données d'IA pour prédire intelligemment le contenu qui doit réellement être stocké et analysé, ce qui permettra de réduire considérablement les coûts et d'améliorer l'efficacité. Cette approche représente la prochaine tendance en matière de gestion non seulement des données, mais aussi de l'information, à sa source.
6. L'indulgence en écho à la pandémie va disparaître et les entreprises doivent s'y préparer
De nombreux organismes de surveillance dédiés à la conformité ont fait preuve d'indulgence pendant la pandémie. En effet, les régulateurs ont reconnu que les entreprises n'avaient souvent la marge de manœuvre nécessaire pour s’assurer de la conformité de leurs activités dans un délai aussi court, ni les fonds pour payer leurs amendes. À l'approche du deuxième anniversaire du COVID-19, nous pouvons nous attendre à ce que cette tolérance soit moins courante ; les régulateurs internationaux estimant que le temps des excuses est révolu. Les entreprises qui ont dû porter leur attention sur d’autres critères devront s'efforcer de rattraper rapidement leur retard avant que les amendes ne commencent à pleuvoir.
En 2022, les entreprises seront confrontées à deux principaux défis qui leurs demanderont d’unifier leurs stratégie de conformité. Premièrement, la transformation numérique et le passage au travail hybride ont étalé les données à travers une gamme de plus en plus diversifiée d'outils de messagerie et de collaboration. Ensuite, comme les réglementations en matière de protection de la vie privée continuent d'évoluer d'un pays à l'autre, il devient encore plus difficile d’assurer un haut niveau de conformité. La pléthore de solutions de gestion des données, de confidentialité et de conformité - que de nombreuses entreprises ont adoptées pour rester conformes et capturer, archiver et découvrir toutes leurs données, devient rapidement incontrôlable. En 2022, ces deux défis seront incontournables. Et pour cause, les entreprises réaliseront que d’un côté, elles n'auront pas les ressources nécessaires pour continuer à développer - et à gérer - leur panoplie d'outils. De l’autre, elles ne pourront pas se permettre de ne pas être en conformité. Les entreprises devront alors trouver le moyen de gérer l'archivage, la confidentialité, le risque et la découverte des données à partir d'une seule plateforme unifiée et intégrée pour simplifier la gestion des données et améliorer son efficacité.
2. Les frontières entre les communications professionnelles et personnelles continueront de s'estomper - et les entreprises devront agir
L'utilisation de canaux personnels ou non officiels à des fins professionnelles est un problème auquel presque toutes les entreprises seront confrontées l'année prochaine, qu'elles en soient conscientes ou non. Cela s'explique en grande partie par l’avènement de la culture du work from anywhere. Étant donné que les salariés utilisent différents outils pour parler à différents contacts, les entreprises doivent faire face à une recrudescence du volume de données échangées via différents canaux comme les SMS, le téléphone, la vidéo, les systèmes messageries instantanées etc. Par exemple, les interactions en face à face étant réduites au strict minimum pendant la crise sanitaire du COVID-19, il est devenu beaucoup plus courant qu'un courtier rencontre un client en ligne en premier lieu, et que cette correspondance se poursuive ensuite via le même biais. Mais ce qui semble plus pratique pour les salariés, suscite une plus grande complexité pour l'équipe chargée de la conformité, car si ces conversations ont un rapport avec l'entreprise, elles doivent être saisies et contrôlées. À l'horizon 2022, les entreprises devront adapter leurs politiques de manière proactive pour s'assurer que, si un outil social ou de collaboration est utilisé dans le cadre de l'activité de l'entreprise, celui-ci soit inclus dans leur stratégie de conformité.
3. Les algorithmes d'IA permettront de passer à une surveillance préventive
L'IA et le Machine Learning offrent aux entreprises la possibilité de superviser les informations réglementées à une échelle jamais atteinte auparavant - sans avoir besoin d'élargir leurs équipes de conformité. La capacité de surveillance supplémentaire que les bots seront en mesure de fournir en 2022 permettra aux entreprises de passer d'une posture réactive. Elles pourront y ouvrir des enquêtes sur la base de soupçons de violations de la conformité, avec une approche proactive où l'échantillonnage des données peut être effectué à une échelle suffisamment grande pour repérer de manière préventive les problèmes potentiels avant qu'ils ne soient signalés. Les entreprises pourront alors non seulement minimiser l'impact de la non-conformité en la stoppant à un stade précoce, mais aussi éviter les retombées négatives qui pourrait éventuellement découler d’une enquête officielle.
4. L'analyse des données passera aux communications multimodales
L’exploitation des données – et plus précisément les informations générées par le passage aux outils de collaboration pendant la pandémie – atteindront une masse critique en 2022. Une récente étude de Veritas a révélé que le temps passé par les employés sur les outils de collaboration, de conférence et de messagerie a augmenté de 20 % depuis le début de la pandémie. La bonne nouvelle, c'est que ces outils permettent de capturer des données qui sont normalement perdues lors des réunions en présentiel. De plus, le corpus d'informations dont disposent désormais les entreprises est suffisamment important pour permettre de brosser un tableau significatif et global. Par exemple, dans le secteur de la santé, les communications entre un médecin et un patient (notes écrites, d'appels audio ou de consultations vidéo) peuvent être stockées et analysées afin d'extraire le sentiment des écrits et même les expressions faciales ou le ton de la voix. Ces informations peuvent être compilées afin d'obtenir une image plus globale pour faciliter le diagnostic, avant d'être archivées.
5. Prédire que l'information intelligente va gagner du terrain
Comme nous le savons, le passage au travail hybride a entraîné une augmentation massive de la quantité de données générées par de nombreuses sources, et il est essentiel pour les entreprises d'aujourd'hui de pouvoir capturer, archiver et découvrir ce volume de données. Cependant, ce processus peut s'avérer assez coûteux compte tenu de la quantité de données générées. De plus, le problème est que beaucoup d’entre elles sont considérées comme étant des dark data, c'est-à-dire des informations qui sont collectées, traitées et stockées, mais qui restent non utilisées.
En 2022, les entreprises devront être en mesure de prédire le contenu intelligent à la périphérie pour avoir une meilleure idée des données d’intérêt. Ce faisant, la technologie peut tirer parti d'une combinaison de modèles et de politiques de données d'IA pour prédire intelligemment le contenu qui doit réellement être stocké et analysé, ce qui permettra de réduire considérablement les coûts et d'améliorer l'efficacité. Cette approche représente la prochaine tendance en matière de gestion non seulement des données, mais aussi de l'information, à sa source.
6. L'indulgence en écho à la pandémie va disparaître et les entreprises doivent s'y préparer
De nombreux organismes de surveillance dédiés à la conformité ont fait preuve d'indulgence pendant la pandémie. En effet, les régulateurs ont reconnu que les entreprises n'avaient souvent la marge de manœuvre nécessaire pour s’assurer de la conformité de leurs activités dans un délai aussi court, ni les fonds pour payer leurs amendes. À l'approche du deuxième anniversaire du COVID-19, nous pouvons nous attendre à ce que cette tolérance soit moins courante ; les régulateurs internationaux estimant que le temps des excuses est révolu. Les entreprises qui ont dû porter leur attention sur d’autres critères devront s'efforcer de rattraper rapidement leur retard avant que les amendes ne commencent à pleuvoir.
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