Selon une analyse récente menée par Surfshark, le partage excessif de données en ligne est devenu un enjeu majeur à l'ère numérique, soulevant des questions cruciales sur la protection de la vie privée et l'efficacité du droit à l'oubli. Cette étude met en lumière l'ampleur du problème, les recours possibles et les tendances actuelles en matière de demandes de déréférencement auprès de Google.
En 2024, Google a enregistré une augmentation de 10 % des demandes de déréférencement de contenu pour des raisons de confidentialité, atteignant près de 180 000 demandes. Cette hausse reflète une prise de conscience croissante des individus quant à leur droit à la protection de la vie privée en ligne.
En 2024, 70 % des demandes de déréférencement adressées à Google provenaient de cinq pays. La Suède arrive en tête avec plus de 36 000 demandes et près de 200 000 URL. La France suit de près en seconde position avec plus de 37 000 demandes et 110 000 URL. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie complètent le classement.
Google classe les URL par type de contenu, y compris celles liées à la vie professionnelle, aux informations personnelles ou aux références criminelles. En 2024, la Suède a été en tête des demandes de suppression, avec plus de 60 000 URL évaluées, soit 31,9 % de ses requêtes, principalement pour des informations personnelles (adresses, coordonnées, images, etc.). Le Royaume-Uni (7 000 URL, 7,2 %), la France (7 000 URL, 6,3 %) et l'Allemagne (près de 7 000 URL, 6,6 %) suivent en nombre de demandes similaires.
Plus de 60 % des URL demandées en 2024 ont été déréférencées avec succès. Cependant, ce chiffre n'inclut pas les demandes encore en cours d'examen ou celles nécessitant des informations supplémentaires pour être traitées. Bien que le taux de déréférencement pour la catégorie "Informations personnelles" ait été particulièrement élevé, à 99 % en 2024, il est important de se rappeler que le contenu lui-même n'est pas supprimé d'Internet — il est simplement déréférencé des résultats de recherche, et cela ne s'applique qu'à des territoires spécifiques.
“Pour ceux qui sont confrontés au partage excessif ou à des informations personnelles indésirables en ligne, le "droit à l'oubli" offre un moyen d'intervenir et de faire effacer les données personnelles des moteurs de recherche. Cependant, sa portée est souvent limitée à des régions spécifiques, comme l'UE, ce qui signifie que même si les données sont déréférencées dans une région, elles resteront accessibles ailleurs. Cela souligne la nécessité d'être attentif à ce que nous partageons en ligne.
Beaucoup de gens sous-estiment les conséquences directes sur la sécurité du partage excessif, telles que les attaques de phishing, les violations de données et l'accès non autorisé aux comptes personnels. Il est important de comprendre que la menace de sécurité ne concerne pas seulement ce que nous partageons sur une application ou une plateforme, mais plutôt l'image globale formée par nos données partagées au fil du temps. Ces menaces peuvent conduire à de graves cybercrimes, notamment le vol d'identité et les pertes financières, nous rappelant que les informations que nous partageons aujourd'hui peuvent devenir une vulnérabilité à l'avenir.” explique Maud Lepetit, Responsable France chez Surfshark.
En 2024, Google a enregistré une augmentation de 10 % des demandes de déréférencement de contenu pour des raisons de confidentialité, atteignant près de 180 000 demandes. Cette hausse reflète une prise de conscience croissante des individus quant à leur droit à la protection de la vie privée en ligne.
En 2024, 70 % des demandes de déréférencement adressées à Google provenaient de cinq pays. La Suède arrive en tête avec plus de 36 000 demandes et près de 200 000 URL. La France suit de près en seconde position avec plus de 37 000 demandes et 110 000 URL. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie complètent le classement.
Google classe les URL par type de contenu, y compris celles liées à la vie professionnelle, aux informations personnelles ou aux références criminelles. En 2024, la Suède a été en tête des demandes de suppression, avec plus de 60 000 URL évaluées, soit 31,9 % de ses requêtes, principalement pour des informations personnelles (adresses, coordonnées, images, etc.). Le Royaume-Uni (7 000 URL, 7,2 %), la France (7 000 URL, 6,3 %) et l'Allemagne (près de 7 000 URL, 6,6 %) suivent en nombre de demandes similaires.
Plus de 60 % des URL demandées en 2024 ont été déréférencées avec succès. Cependant, ce chiffre n'inclut pas les demandes encore en cours d'examen ou celles nécessitant des informations supplémentaires pour être traitées. Bien que le taux de déréférencement pour la catégorie "Informations personnelles" ait été particulièrement élevé, à 99 % en 2024, il est important de se rappeler que le contenu lui-même n'est pas supprimé d'Internet — il est simplement déréférencé des résultats de recherche, et cela ne s'applique qu'à des territoires spécifiques.
“Pour ceux qui sont confrontés au partage excessif ou à des informations personnelles indésirables en ligne, le "droit à l'oubli" offre un moyen d'intervenir et de faire effacer les données personnelles des moteurs de recherche. Cependant, sa portée est souvent limitée à des régions spécifiques, comme l'UE, ce qui signifie que même si les données sont déréférencées dans une région, elles resteront accessibles ailleurs. Cela souligne la nécessité d'être attentif à ce que nous partageons en ligne.
Beaucoup de gens sous-estiment les conséquences directes sur la sécurité du partage excessif, telles que les attaques de phishing, les violations de données et l'accès non autorisé aux comptes personnels. Il est important de comprendre que la menace de sécurité ne concerne pas seulement ce que nous partageons sur une application ou une plateforme, mais plutôt l'image globale formée par nos données partagées au fil du temps. Ces menaces peuvent conduire à de graves cybercrimes, notamment le vol d'identité et les pertes financières, nous rappelant que les informations que nous partageons aujourd'hui peuvent devenir une vulnérabilité à l'avenir.” explique Maud Lepetit, Responsable France chez Surfshark.
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