Une couche sémantique permet de faire le lien entre le dictionnaire des données vu sous l’angle technique et informatique, et les termes métiers employés par les utilisateurs.
Si le chiffre d’affaires de l’année en cours est stocké dans la base de données REV876, colonne TOTREVAC, et indexé suivant la colonne PER32… il n’est pas évident pour un responsable d’activité de mémoriser cet emplacement, et pas intuitif du tout de le retrouver.
Les applications et les bases de données sont le plus souvent développées en respectant les contraintes de notation des outils utilisés (pas d’espaces, pas de caractères accentués…).
Pour l’utilisateur métier, il est plus logique de lui donner accès à une donnée appelée : Chiffre d’affaires total de l’année en cours, trié par période.
Faire correspondre la codification informatique, avec cette expression métier, est le rôle de la couche sémantique, qui agit comme une table de traduction. Parmi les premières couches sémantiques popularisées, on retrouve les « Univers » développés par Business Objects. L’éditeur a été un des premiers à introduire cette abstraction entre le langage métier et la codification informatique dans un outil décisionnel, dès 1991.
Voir aussi : Semantic layer
