Son graphe à bulles animé a fait la réputation mondiale du suédois Hans Rosling.
Pourquoi et comment la représentation graphique "GapMinder" a permis l'engouement pour les données statistiques.
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Hans Rosling, via sa fondation gapminder.org, est un professeur d’université qui tente de promouvoir et de rendre disponible à chacun les données statistiques publiques. Pour cela il a créé deux graphiques en RIA (technos de type Flash, Silverlight...), dont le plus connu est présenté ci-dessus : Trendalyzer (= le graphe à bulle en mouvement). La dénomination même implique l’intérêt de ce graphe : l’analyse de tendance (contraction de « Trend analyzer »). Le choix de ce graphe est pertinent car il est l'un des plus multi-dimensionnel du marché (ici au moins 4 dimensions s’affichent :
Hans Rosling, via sa fondation gapminder.org, est un professeur d’université qui tente de promouvoir et de rendre disponible à chacun les données statistiques publiques. Pour cela il a créé deux graphiques en RIA (technos de type Flash, Silverlight...), dont le plus connu est présenté ci-dessus : Trendalyzer (= le graphe à bulle en mouvement). La dénomination même implique l’intérêt de ce graphe : l’analyse de tendance (contraction de « Trend analyzer »). Le choix de ce graphe est pertinent car il est l'un des plus multi-dimensionnel du marché (ici au moins 4 dimensions s’affichent :
- les axes X, Y (ce sont les classiques repères en abscisse et ordonnée d’un plan)
- + Z par la taille des bulles (souvent appelée « pondération » visualisée par la taille de l’objet)
- + axe "Temps", par l'évolution et le déplacement des bulles.
Quand la CIA utilise la représentation graphique pour son aide à la décision.
« Croiser rapidement et facilement des centaines de bases de données non connectables, permettre la visualisation de données non-classifiées contenues dans des fichiers classifiés, suivre autour du globe transferts d’argent et appels téléphoniques, lister les faits similaires précédents… un aperçu des produits de Palantir Technologies».
Telle est la phrase introductive que fait le site d’information militaire Clarisse concernant cette start-up dont la CIA est actionnaire via son fond d’investissement In-Q-Tel. Par sa dénomination apparemment anecdotique (Palantir est un mot tiré du roman « Le Seigneur des Anneaux »), cette société n’est pas sans rappeler une autre firme américaine : « Oracle », dont l’origine même provient de la CIA. En effet le mot « Oracle » n’était au début que le nom de code du projet de base de données inventé par l’employeur de Larry Ellison, quand il développait cette nouvelle génération de base de données pour la CIA.
al-Qaida : Ci-dessous visualisation d’un sous-réseau syrien au sein des documents de l’organisation.
Telle est la phrase introductive que fait le site d’information militaire Clarisse concernant cette start-up dont la CIA est actionnaire via son fond d’investissement In-Q-Tel. Par sa dénomination apparemment anecdotique (Palantir est un mot tiré du roman « Le Seigneur des Anneaux »), cette société n’est pas sans rappeler une autre firme américaine : « Oracle », dont l’origine même provient de la CIA. En effet le mot « Oracle » n’était au début que le nom de code du projet de base de données inventé par l’employeur de Larry Ellison, quand il développait cette nouvelle génération de base de données pour la CIA.
al-Qaida : Ci-dessous visualisation d’un sous-réseau syrien au sein des documents de l’organisation.
Les icônes figurant un visage heureux (smiley), un pouce orienté vers le bas, des flèches de différentes directions ou des feux tricolores sont souvent utilisés dans les tableaux de bord.
L'article présent traite des avantages, des pièges et et limites de ce type de représentation graphique.
Dans le domaine de la mesure de la performance, il existe un dicton qui fait s’interroger sur le principe d’alerte de synthèse : « Un indicateur seul ment ». Il est vrai qu’un indicateur global (ex. : ratio) masque les variations parfois opposées de ses composants. L’alerte de couleur (« color-coding ») permet juste de prioriser les endroits où le regard doit se porter dans le tableau de bord.
Le Camembert (de son vrai nom Graphique en secteurs) est le graphe le plus utilisé, mais aussi le plus décrié. L'article porte sur les atouts et les inconvénients du plus célèbre des graphes.
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Dans le domaine de la « data visualization », jamais les articles sur le Web ne sont jamais aussi unanimes que pour décrier le graphique en secteurs.
Ce graphe est communément appelé « Camembert » en France ou « Tarte » pour traduire « Pie chart » chez les anglo-saxons… démontrant ainsi l’ethno-centrisme culinaire de chacun.
Dans le domaine de la « data visualization », jamais les articles sur le Web ne sont jamais aussi unanimes que pour décrier le graphique en secteurs.
Ce graphe est communément appelé « Camembert » en France ou « Tarte » pour traduire « Pie chart » chez les anglo-saxons… démontrant ainsi l’ethno-centrisme culinaire de chacun.
Je vous offre le lien qui vous permet de lire gratuitement un ouvrage de 520 pages sur la Data Visualization (mis à disposition par la Prelinger Library de Californie).
En 1939, M. Willard C. Brinton ingénieur américain écrit l’ouvrage « Graphic presentation » qui réunit une solide collection de graphiques trouvés dans le monde des affaires :
Cliquer ici pour accéder au livre GRAPHIC PRESENTATION, directement sur la page du graphique avancé Sankey Diagram.
Aujourd’hui tombé dans le domaine public, ce livre est gratuit et peut être intégralement lu sur le Web. Pour autant sa lecture reste encore pertinente car elle permet de trouver des idées de représentation. Au-delà de son aspect didactique et même distrayant (voir page 464 et suite), l’ouvrage présente un large recueil de visualisations. D’ailleurs je ne vois que la somme encyclopédique de Robert Harris (« Information Graphics ») qui puisse depuis lors être considérée comme plus exhaustive.
Cliquer ici pour accéder au livre GRAPHIC PRESENTATION, directement sur la page du graphique avancé Sankey Diagram.
Aujourd’hui tombé dans le domaine public, ce livre est gratuit et peut être intégralement lu sur le Web. Pour autant sa lecture reste encore pertinente car elle permet de trouver des idées de représentation. Au-delà de son aspect didactique et même distrayant (voir page 464 et suite), l’ouvrage présente un large recueil de visualisations. D’ailleurs je ne vois que la somme encyclopédique de Robert Harris (« Information Graphics ») qui puisse depuis lors être considérée comme plus exhaustive.
Si vous vous demandez pourquoi s’intéresser à la représentation graphique, laissez-moi vous donner quelques informations.
La masse de données est en train d’exploser dans le monde :
Seuls les graphiques permettent rapidement une analyse globale
L’interface graphique va devenir l’enjeu des outils analytiques :
Déjà le monde des loisirs répond aux nouvelles demandes utilisateurs :
Par manque de connaissances, certains dirigeants gâchent le potentiel de leurs outils décisionnels
Le constat
Aujourd’hui face aux dizaines de graphiques et leurs centaines d’options/combinaisons proposées dans les logiciels, généralement les utilisateurs se contentent de ceux qu’ils maitrisent ou les fuient, voire en changent constamment au gré de la dernière mode aperçue dans un rapport annuel.
L’engagement de ces chroniques
L’objectif n’est pas d’assainer un cours sur la représentation graphique, mais de donner des « trucs & astuces ». Dans une approche simple, seront proposés conseils, partages d’interrogation et même des billets d’humeur. Pour autant ce blog se veut exigeant car :
- Un enfant d’aujourd’hui dispose de plus de données que n’en a jamais eues Léonard de Vinci durant toute sa vie.
- Dans une étude nommée « The toxic terabyte » de juillet 2006, IBM considère qu’en 2010 la somme mondiale d’information digitale doublera toutes les 11 heures.
Seuls les graphiques permettent rapidement une analyse globale
- Sur une page, seuls les graphiques offrent une vision globale en densifiant l’information. En effet chaque caractéristique (symbole, couleur, orientation, texture…) peut donner du sens et donc accroitre au centimètre carré l’information présentée.
- En lisant des colonnes de chiffres, aucun humain normalement constitué n’arrive à y détecter des tendances ou exceptions. Cette exploration se fait facilement via des graphiques appropriés.
- La « Balanced Scorecard » a eu besoin d’innover en inventant une représentation graphique nommée « Strategy Map ». C’est parce que le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus complexe, que le diagramme qui est le seul à présenter facilement les interactions a été utilisé dans la BSC.
L’interface graphique va devenir l’enjeu des outils analytiques :
- Le premier vrai tableur (VisiCalc en 1979) disposait de 254 lignes et pas de graphiques. En 2010, via l’option « PowerPivot » Excel 2010 gère 100 millions de lignes en quelques secondes.
- Si les outils décisionnels permettent facilement d’extraire, stocker et analyser des téraoctets de données, les restitutions continuent de se faire sur une feuille A4 ou un écran équivalent… et souvent via un aride tableau de chiffres.
Déjà le monde des loisirs répond aux nouvelles demandes utilisateurs :
- Le deuxième moteur de recherche Web au monde s’appelle Youtube. Il est principalement utilisé par les nouvelles générations et n’est que visuel, puisqu’il s’agit de vidéos.
- La génération « iPhone » qui arrive dans les entreprises est frustré de devoir se contenter de listings pour prendre ses décisions.
Par manque de connaissances, certains dirigeants gâchent le potentiel de leurs outils décisionnels
- En France, qui a lu durant ses études un ouvrage de Edward Tufte, Jacques Bertin ou de Gene Zelasny ?
- Existe-t’il un seul décideur ayant été formé au domaine de la « Data Visualization » qui remette en question l’apport des graphiques ?
Le constat
Aujourd’hui face aux dizaines de graphiques et leurs centaines d’options/combinaisons proposées dans les logiciels, généralement les utilisateurs se contentent de ceux qu’ils maitrisent ou les fuient, voire en changent constamment au gré de la dernière mode aperçue dans un rapport annuel.
L’engagement de ces chroniques
L’objectif n’est pas d’assainer un cours sur la représentation graphique, mais de donner des « trucs & astuces ». Dans une approche simple, seront proposés conseils, partages d’interrogation et même des billets d’humeur. Pour autant ce blog se veut exigeant car :
- il est issu sur de nombreuses missions de terrain réalisés chez des clients (aboutissant à la création et la réalisation de graphiques exclusifs),
- il s’appuie sur des éléments de recherche tirés d’un des meilleurs fonds d’ouvrages théoriques et pratiques constitué par notre cabinet,
- il est le fruit d’expériences de développements spécifiques et d’utilisation de logiciels dédiés.
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Profil
Claude-Henri Mélédo
Travaillant depuis 20 ans sur la mise en place de solutions de mesure de performance, Claude-Henri Mélédo est un des fondateurs de Aldecis où il a conçu un logiciel de graphiques avancés pour PowerPoint et Excel. Il est membre de l’« International Institute for Information Design » au sein duquel il a été nommé en 2011 principal expert des graphiques financiers.
Aldecis est un cabinet d’experts en tableaux de bord et en systèmes de pilotage d’organisations, spécialiste des bases multidimensionnelles « in-memory » (innovant par le temps réel) et de la « data visualization » (représentations graphiques évoluées).
Aldecis est un cabinet d’experts en tableaux de bord et en systèmes de pilotage d’organisations, spécialiste des bases multidimensionnelles « in-memory » (innovant par le temps réel) et de la « data visualization » (représentations graphiques évoluées).
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Dernières notes
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