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Une étude met en exergue la généralisation de l’accumulation de données numériques et les sacrifices que certains employés seraient prêts à faire pour les conserver


Rédigé par Communiqué de Veritas Technologies le 27 Septembre 2016

Veritas révèle que 82% des décideurs IT admettent être des collectionneurs de données, posant de sérieux problèmes en termes de risques financiers, de sécurité et de gestion des données pour les entreprises.



Veritas Technologies, leader de la gestion de l'information, publie aujourd’hui un rapport indiquant notamment que 82% des décideurs IT admettent avoir tendance à accumuler des données et des fichiers numériques. Après avoir lancé le projet Data Genomics qui a analysé des dizaines de milliards de fichiers provenant des environnements de données non structurés de ses clients, Veritas présente sa dernière enquête sur les habitudes des décideurs IT et des employés de bureau en matière de stockage des données.

Mandatée par Veritas et menée auprès de plus de 10 000 employés et de décideurs IT à l’échelle mondiale, cette enquête s’intéresse à la gestion des données par leurs utilisateurs. L’une des principales préoccupations mises en avant concerne la conservation d’informations, avec 73% des répondants qui déclarent stocker des données pouvant être dangereuses pour leur entreprise. Il s’agit par exemple de dossiers du personnel et d’informations sensibles de l’entreprise non cryptés, de demandes d'emploi faites à d'autres sociétés, ou encore de correspondances inappropriées entretenues par certains employés.

Voici, ci-après, les principaux points soulevés par cette étude :

La lutte contre l’accumulation des données est bien réelle
Les résultats mettent en évidence que les décideurs IT tendent à accumuler leurs fichiers numériques et à sauvegarder 54% de toutes les données qu’ils créent. En outre, 41% de ces fichiers ne subissent aucune modification pendant trois ans voire plus. Si la tendance à accumuler les données est répandue au sein des entreprises, de nombreux employés de bureau (48%) ne pensent pas qu’un « collectionneur » de données soit capable de mener à bien un projet et dans le temps imparti. D’autre part, les répondants se disent prêts à faire des sacrifices assez inattendus afin de les conserver. En effet, près de la moitié (plus de 45%) préféreraient travailler le week-end pendant trois mois plutôt que de se débarrasser de leurs fichiers numériques et 46% seraient prêts à se défaire de leurs vêtements plutôt que de leurs données.

Les employés submergés par le déluge de données
Une grande majorité des décideurs informatiques disent avoir été dépassés par l'ampleur et la quantité de données accumulées. 3/4 des répondants admettent délaisser certaines de leurs responsabilités quotidiennes pour les gérer. 69% des employés de bureau se découragent à l’idée d’organiser et de supprimer leurs anciens fichiers numériques, estimant cette tâche trop accablante.

Les employés éprouvent des difficultés à déterminer si un fichier peut ou non avoir de l’importance. Ainsi 47% des décideurs IT ont déjà entendu des employés exprimer leur crainte de ne plus avoir accès à une donnée qui aurait pu leur être utile.

Les décideurs IT admettent que certaines des données stockées pourraient porter préjudice à leur entreprise
Pour 86% des décideurs IT, la quantité de données emmagasinées augmenterait le délai nécessaire pour faire face à une cyberattaque. De plus, l’information détenue pourrait elle-même être nuisible, avec 83% des décideurs IT et 62% des employés de bureau admettant conserver des informations pouvant être préjudiciables à leur employeur ou à leurs propres perspectives de carrière. Il s’agit des dossiers du personnel ou encore des informations sensibles de l’entreprise non cryptées, des demandes d'emploi faites à d'autres sociétés, ou encore de la correspondance inappropriée entretenue par certains employés. Les dossiers personnels viennent s’ajouter à la liste avec 96% des décideurs IT qui admettent les conserver.

L’accumulation des données expose les entreprises aux risques de non-conformité avec la nouvelle réglementation de protection des données
En mai 2018, sera mis en place le nouveau règlement européen général de protection des données (GDPR), un ensemble de lois visant à harmoniser la protection des données au sein de l’UE. Il s’appliquera aussi bien aux sociétés qui y sont basées que toutes celles traitant avec ces dernières. En mettant l'accent sur la protection des citoyens européens et de leurs données contre les abus et certaines lacunes sécuritaires, les conséquences de non-conformité sont potentiellement énormes, avec des amendes pouvant atteindre 22,3 millions de $ (20 millions d'euros) ou jusqu’à 4% du chiffre d'affaires réalisé à l’échelle mondiale.

« Dans l’environnement digital actuel, pratiquement toutes les entreprises sont confrontées aux défis posés par la croissance exponentielle des données. Par conséquent, les employés de bureau et les départements informatiques ont réagi en accumulant des données qui pourraient, selon eux, être utiles le moment venu », indique Chris Talbott, Solutions Leader chez Veritas Technologies. « Pour ne rien arranger, les employés ont pris l’habitude de télécharger leur musique, leurs photos, ou encore leurs listes de courses sur les serveurs de l’entreprise. Des pratiques qui peuvent poser des problèmes d'intégrité et engager de lourdes amendes ainsi que des enquêtes réglementaires si ces informations n’étaient pas prises en compte et correctement gérées par le service informatique. »

Cette enquête a été menée par Wakefield Research pour le compte de Veritas Technologies dans 13 pays et auprès de plus de 10 000 employés de bureau et décideurs IT.

Principaux chiffres pour la France

• 51 % des employés et 88% des décideurs IT admettent avoir tendance à accumuler des données et des fichiers numériques.
• 90% des décideurs IT et 66% des employés admettent conserver des informations pouvant être préjudiciables à leur employeur ou à leurs propres perspectives de carrière. Il s’agit des dossiers du personnel ou encore des informations sensibles de l’entreprise non cryptées, des demandes d'emploi faites à d'autres sociétés, ou encore de la correspondance inappropriée entretenue par certains employés. Les dossiers personnels viennent s’ajouter à la liste avec 99% des décideurs IT et 92% des employés admettant les conserver.
• Seulement 30% des décideurs IT français seraient disposés à se séparer de leurs objets personnels qu’ils n’ont pas utilisés depuis plus de 5 ans plutôt que d’avoir à se débarrasser leurs données digitales. Il s’agit là du pourcentage le moins élevé de l’ensemble des pays interrogés.
• Les décideurs IT français sauvegardent en moyenne beaucoup plus de Go de données correspondant à des fichiers personnels (1,027) que ceux interrogés au global (830).




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