Car le véhicule connecté ouvre la voie à des services de voitures partagées, à la maintenance préventive, au diagnostic et à la réparation à distance, à la mise à jour des logiciels du véhicule, à la fourniture de multiples informations sur le trafic et la sécurité, ... Pour s'y préparer, les constructeurs doivent constituer des équipes dédiées pour développer cette nouvelle offre entièrement pilotée par les besoins clients.
La transformation digitale implique une continuité numérique totale entre tous les services, du marketing, qui analyse les besoins des clients, jusqu'à l'après-vente et la maintenance, en passant par la conception, la fabrication, le contrôle, ... cela afin de partager les mêmes données à jour sur les produits, les clients et les ressources de l’entreprise. Un objectif qui réclame des solutions techniques ainsi qu'une mutation de l'organisation et des modes de fonctionnement des entreprises.
Sur l’idée générale, tout le monde est à peu près d'accord : la continuité numérique des entreprises consiste, pour simplifier, à extraire et numériser les données enfouies dans les documents papier (le plus souvent inexploitables) ou déjà informatisées pour les reconnecter entre elles, leur donner du sens et une cohérence d’ensemble, en faire de l’information exploitable et interprétable sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’entreprise.
Pas de solutions miracles
La transformation numérique est donc un processus complexe, qui n'a pas de solution miracle. Penser qu'il suffit d'installer les « bons » logiciels aux bons endroits pour faire ensuite tourner l'entreprise en mode numérique est une illusion.
Personne ne conteste le rôle essentiel joué historiquement par les « progiciels », ces logiciels prêts à l'emploi qui ont permis la numérisation rapide de nombreuses fonctions de l'entreprise. Mais quand il s'agit de faire interagir l'ensemble de ces fonctions, cette stratégie du logiciel « sur étagère » montre immédiatement ses limites en matière de continuité numérique et d’interopérabilité.
Assurer la continuité numérique en gardant la maîtrise
De même, confier à un seul et même éditeur de logiciels la transformation numérique de son entreprise est parfaitement irréaliste. Face au renouvellement continu des offres et des méthodes de l'entreprise, des évolutions réglementaires, sécuritaires ou administratives, quel éditeur peut raisonnablement prétendre fournir, dans la durée, une solution capable de couvrir l’ensemble de ces besoins ? L’affirmer est une véritable mystification. La plupart des groupes ont, par exemple, déjà pu mesurer que la transformation numérique se conduit de façon spécifique dans chaque « Business Unit ».
Céder aux chants des sirènes du partenaire unique, c’est aussi renoncer à la maîtrise d’un actif immatériel majeur et à une opportunité essentielle de différenciation. La transformation numérique doit être conduite en fonction de la stratégie et des priorités de l'entreprise, et il est par conséquent inconcevable de la déléguer à un tiers.
Pour autant, il n'est pas question, bien sûr, de revenir à l'époque héroïque où il fallait tout développer en interne pour être certain de répondre aux besoins spécifiques de l'entreprise.
Les entreprises peuvent avoir besoin de conserver des progiciels spécialisés d’éditeurs multiples mais elles doivent pouvoir s'appuyer sur des plateformes ouvertes qui assurent l’intégration et la cohérence de ces applications et des informations qu’elles produisent, afin de supporter les processus transverses. C’est grâce à de telles plateformes que l'entreprise peut rester suffisamment agile pour remplacer les différentes composantes de son système d’information au rythme de ses besoins, sans perdre la continuité numérique.
Enfin, ce sont ces mêmes plateformes qui permettent à l’entreprise de garder la maîtrise de son système d’information et de soutenir sa stratégie digitale en toute indépendance. C'est seulement en adoptant cette nouvelle génération d'outils fédérateurs que les entreprises pourront réaliser la continuité numérique indispensable à leur transformation.
Mais aussi, la nécessité de rendre les entreprises plus collaboratives
Une condition nécessaire, mais qui est encore loin d'être suffisante. Car la transformation numérique, c'est aussi une autre façon de penser le fonctionnement de l'entreprise, moins hiérarchique et surtout moins cloisonné.
Un changement complet d'état d'esprit est nécessaire pour passer à une véritable entreprise collaborative, dans laquelle chacun ne se contente pas de réaliser sa tâche, mais partage ses informations pour s'aligner sur les objectifs communs : la révolution numérique est aussi une révolution culturelle.
La transformation digitale implique une continuité numérique totale entre tous les services, du marketing, qui analyse les besoins des clients, jusqu'à l'après-vente et la maintenance, en passant par la conception, la fabrication, le contrôle, ... cela afin de partager les mêmes données à jour sur les produits, les clients et les ressources de l’entreprise. Un objectif qui réclame des solutions techniques ainsi qu'une mutation de l'organisation et des modes de fonctionnement des entreprises.
Sur l’idée générale, tout le monde est à peu près d'accord : la continuité numérique des entreprises consiste, pour simplifier, à extraire et numériser les données enfouies dans les documents papier (le plus souvent inexploitables) ou déjà informatisées pour les reconnecter entre elles, leur donner du sens et une cohérence d’ensemble, en faire de l’information exploitable et interprétable sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’entreprise.
Pas de solutions miracles
La transformation numérique est donc un processus complexe, qui n'a pas de solution miracle. Penser qu'il suffit d'installer les « bons » logiciels aux bons endroits pour faire ensuite tourner l'entreprise en mode numérique est une illusion.
Personne ne conteste le rôle essentiel joué historiquement par les « progiciels », ces logiciels prêts à l'emploi qui ont permis la numérisation rapide de nombreuses fonctions de l'entreprise. Mais quand il s'agit de faire interagir l'ensemble de ces fonctions, cette stratégie du logiciel « sur étagère » montre immédiatement ses limites en matière de continuité numérique et d’interopérabilité.
Assurer la continuité numérique en gardant la maîtrise
De même, confier à un seul et même éditeur de logiciels la transformation numérique de son entreprise est parfaitement irréaliste. Face au renouvellement continu des offres et des méthodes de l'entreprise, des évolutions réglementaires, sécuritaires ou administratives, quel éditeur peut raisonnablement prétendre fournir, dans la durée, une solution capable de couvrir l’ensemble de ces besoins ? L’affirmer est une véritable mystification. La plupart des groupes ont, par exemple, déjà pu mesurer que la transformation numérique se conduit de façon spécifique dans chaque « Business Unit ».
Céder aux chants des sirènes du partenaire unique, c’est aussi renoncer à la maîtrise d’un actif immatériel majeur et à une opportunité essentielle de différenciation. La transformation numérique doit être conduite en fonction de la stratégie et des priorités de l'entreprise, et il est par conséquent inconcevable de la déléguer à un tiers.
Pour autant, il n'est pas question, bien sûr, de revenir à l'époque héroïque où il fallait tout développer en interne pour être certain de répondre aux besoins spécifiques de l'entreprise.
Les entreprises peuvent avoir besoin de conserver des progiciels spécialisés d’éditeurs multiples mais elles doivent pouvoir s'appuyer sur des plateformes ouvertes qui assurent l’intégration et la cohérence de ces applications et des informations qu’elles produisent, afin de supporter les processus transverses. C’est grâce à de telles plateformes que l'entreprise peut rester suffisamment agile pour remplacer les différentes composantes de son système d’information au rythme de ses besoins, sans perdre la continuité numérique.
Enfin, ce sont ces mêmes plateformes qui permettent à l’entreprise de garder la maîtrise de son système d’information et de soutenir sa stratégie digitale en toute indépendance. C'est seulement en adoptant cette nouvelle génération d'outils fédérateurs que les entreprises pourront réaliser la continuité numérique indispensable à leur transformation.
Mais aussi, la nécessité de rendre les entreprises plus collaboratives
Une condition nécessaire, mais qui est encore loin d'être suffisante. Car la transformation numérique, c'est aussi une autre façon de penser le fonctionnement de l'entreprise, moins hiérarchique et surtout moins cloisonné.
Un changement complet d'état d'esprit est nécessaire pour passer à une véritable entreprise collaborative, dans laquelle chacun ne se contente pas de réaliser sa tâche, mais partage ses informations pour s'aligner sur les objectifs communs : la révolution numérique est aussi une révolution culturelle.
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