Outre la pandémie, qui continue de pousser les entreprises européennes à investir plus massivement et plus rapidement dans l'automatisation, d'autres facteurs contribuent à la perte d'emplois prévue. Dans ses prévisions sur l'avenir des emplois dans les pays de l'« Europe des 5 » de 2020 à 2040, Forrester prévoit que les travailleurs ayant peu de pouvoir de négociation seront les plus exposés aux risques de déplacement, en particulier dans les pays où un grand nombre de personnes travaillent sous des contrats occasionnels. Les contrats sans heures garanties au Royaume-Uni et les contrats à temps partiel faiblement rémunérés, tels que les « mini-emplois » en Allemagne, n'en sont que quelques exemples.
En second lieu, l'automatisation entraînera des pertes d'emploi à plus grande échelle dans les secteurs du commerce de gros, du commerce de détail, des transports, de l'hébergement, des services alimentaires, des loisirs et de l'hôtellerie. Malgré cela, l'énergie verte et l'automatisation créeront 9 millions d'emplois dans les pays de l'« Europe des 5 » d'ici 2040, notamment dans les domaines de l'énergie propre, des bâtiments propres et des villes intelligentes.
Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport :
- Le vieillissement de la population européenne est une bombe à retardement démographique. D'ici 2050, la population active dans les pays de l'« Europe des 5 » comptera 30 millions de personnes en moins qu'en 2020. Les entreprises européennes doivent adopter l'automatisation pour combler plus facilement les lacunes d'une main-d'œuvre vieillissante.
- Accroître la productivité et améliorer le travail à distance est une priorité absolue. Des pays comme la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, où les secteurs de l'industrie, de la construction et de l'agriculture représentent une plus grande part de l'économie, investissent davantage dans l'automatisation industrielle afin d'accroître la productivité.
- La définition stricte de l'emploi commence à perdre en pertinence. Plutôt que de considérer l'automatisation comme un substitut à un emploi, les organisations européennes commencent à évaluer les compétences des personnes et des machines lorsqu'elles exécutent différentes tâches, y compris dans le management, et la mise à jour des systèmes RH ou la conception de programmes de formation. Même si l'automatisation devrait entraîner des pertes d'emplois, elle en créera et en transformera d'autres à mesure que de nouvelles compétences deviennent attrayantes pour les organisations.
- Les emplois de qualification intermédiaire qui consistent en des tâches simples et répétitives sont les plus menacés par l'automatisation. Les emplois de routine représentent 38 % de la main-d'œuvre en Allemagne, 34 % en France et 31 % au Royaume-Uni ; l'automatisation fragilise 49 millions d'emplois dans les pays de l'« Europe des 5 ». En conséquence, les organisations européennes investiront dans les emplois à faibles émissions de carbone et développeront les compétences des employés. Les compétences générales, comme l'apprentissage actif, la résilience, la tolérance au stress et la souplesse, qui ne comptent pas parmi les points forts des robots, compléteront les tâches d'automatisation et deviendront plus prisées.
« La perte de productivité causée par la COVID-19 oblige les entreprises du monde entier à automatiser les processus manuels et à améliorer leurs capacités de travail à distance, a déclaré Michael O'Grady, analyste principal des prévisions chez Forrester. Toutefois, la pandémie n'est qu'un de plusieurs facteurs qui façonneront l'avenir du travail en Europe au cours des deux prochaines décennies. De plus, les organisations européennes sont particulièrement bien placées pour adopter l'automatisation en raison du déclin de la population active en Europe et du nombre élevé d'emplois de routine peu qualifiés qui peuvent être facilement automatisés. Au final, l'automatisation fera partie intégrante de la façon dont les gouvernements et les employeurs européens évalueront leur compétitivité et gèreront la tranche la plus âgée de leur population. »
En second lieu, l'automatisation entraînera des pertes d'emploi à plus grande échelle dans les secteurs du commerce de gros, du commerce de détail, des transports, de l'hébergement, des services alimentaires, des loisirs et de l'hôtellerie. Malgré cela, l'énergie verte et l'automatisation créeront 9 millions d'emplois dans les pays de l'« Europe des 5 » d'ici 2040, notamment dans les domaines de l'énergie propre, des bâtiments propres et des villes intelligentes.
Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport :
- Le vieillissement de la population européenne est une bombe à retardement démographique. D'ici 2050, la population active dans les pays de l'« Europe des 5 » comptera 30 millions de personnes en moins qu'en 2020. Les entreprises européennes doivent adopter l'automatisation pour combler plus facilement les lacunes d'une main-d'œuvre vieillissante.
- Accroître la productivité et améliorer le travail à distance est une priorité absolue. Des pays comme la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, où les secteurs de l'industrie, de la construction et de l'agriculture représentent une plus grande part de l'économie, investissent davantage dans l'automatisation industrielle afin d'accroître la productivité.
- La définition stricte de l'emploi commence à perdre en pertinence. Plutôt que de considérer l'automatisation comme un substitut à un emploi, les organisations européennes commencent à évaluer les compétences des personnes et des machines lorsqu'elles exécutent différentes tâches, y compris dans le management, et la mise à jour des systèmes RH ou la conception de programmes de formation. Même si l'automatisation devrait entraîner des pertes d'emplois, elle en créera et en transformera d'autres à mesure que de nouvelles compétences deviennent attrayantes pour les organisations.
- Les emplois de qualification intermédiaire qui consistent en des tâches simples et répétitives sont les plus menacés par l'automatisation. Les emplois de routine représentent 38 % de la main-d'œuvre en Allemagne, 34 % en France et 31 % au Royaume-Uni ; l'automatisation fragilise 49 millions d'emplois dans les pays de l'« Europe des 5 ». En conséquence, les organisations européennes investiront dans les emplois à faibles émissions de carbone et développeront les compétences des employés. Les compétences générales, comme l'apprentissage actif, la résilience, la tolérance au stress et la souplesse, qui ne comptent pas parmi les points forts des robots, compléteront les tâches d'automatisation et deviendront plus prisées.
« La perte de productivité causée par la COVID-19 oblige les entreprises du monde entier à automatiser les processus manuels et à améliorer leurs capacités de travail à distance, a déclaré Michael O'Grady, analyste principal des prévisions chez Forrester. Toutefois, la pandémie n'est qu'un de plusieurs facteurs qui façonneront l'avenir du travail en Europe au cours des deux prochaines décennies. De plus, les organisations européennes sont particulièrement bien placées pour adopter l'automatisation en raison du déclin de la population active en Europe et du nombre élevé d'emplois de routine peu qualifiés qui peuvent être facilement automatisés. Au final, l'automatisation fera partie intégrante de la façon dont les gouvernements et les employeurs européens évalueront leur compétitivité et gèreront la tranche la plus âgée de leur population. »
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