Le CEO de Roambi, Santiago Beccera, le disait sur Decideo fin 2013, son seul objectif est de faire croître Roambi pour atteindre le milliard de dollars de chiffre d’affaires. Manifestement l’objectif était trop ambitieux, et Santiago Beccera n’a pas souhaité renoncer aux sirènes du rachat. Roambi s’est donc vendu à SAP, pour un montant non communiqué.
SAP a en tous cas fait un bon choix. Roambi, sans être très simple de prise en main, est sans doute la plus belle plate-forme de création d’applications décisionnelles mobiles. Le niveau de détail des rendus graphiques, la fluidité des transitions entre les écrans, l’adaptabilité des rapports en fonction de la taille et du format des écrans, font de Roambi une solution unique. Mais une solution qui a eu bien du mal à trouver son marché. Certains la comparent, par erreur, à Tableau et à Qlik. Qlik a fait des efforts dans Qlik Sense et ses écrans “responsive design” sont intéressants. Tableau est encore relativement nouveau dans le mobile, même si c’est clairement un de ses axes de développement. Le véritable concurrent de Roambi serait plutôt Domo.
Autre point fort de Roambi, la mise en page. Tableaux, graphiques et textes se combinent pour créer des rapports parfaitement adaptés à la direction générale de l’entreprise.
En cela, Roambi entre parfaitement dans la stratégie “Digital Boardroom” de SAP. D’ailleurs le communiqué mentionnant le rachat de Roambi est plus axé sur la stratégie globale de SAP pour amener l’analytique dans le cloud, au travers de HANA, accessible en mobilité, que sur le rachat en lui-même. L’annonce du rachat, sans aucun détail, n’y occupe que quelques lignes. Les salariés, et clients, de Roambi vont devoir rapidement comprendre le message : c’est SAP, point barre. Lors de ce type d’opérations, le communiqué d’annonce mentionne habituellement, au travers d’une phrase polie, que l’acquéreur continuera à maintenir le produit et à servir les clients actuels, et blablabla… Mais là, rien de tout cela. Ni les clients de Roambi, ni les employés, ne sont mentionnés. D’ailleurs, une lecture attentive du communiqué guide l’attention sur une phrase : SAP indique procédé à “the acquisition of the Roambi suite of solutions and related key assets”, et non pas “l’entreprise” Roambi. Peut-être est-ce juste un choix anodin de termes, mais cela cache possiblement une transaction plus limitée. Le parc clients fait-il partie de la transaction ? Les employés de Roambi sont-ils “rachetés” par SAP ou seulement une partie d’entre eux ?
“Wait and see” comme on dit à l’heure du thé...
SAP a en tous cas fait un bon choix. Roambi, sans être très simple de prise en main, est sans doute la plus belle plate-forme de création d’applications décisionnelles mobiles. Le niveau de détail des rendus graphiques, la fluidité des transitions entre les écrans, l’adaptabilité des rapports en fonction de la taille et du format des écrans, font de Roambi une solution unique. Mais une solution qui a eu bien du mal à trouver son marché. Certains la comparent, par erreur, à Tableau et à Qlik. Qlik a fait des efforts dans Qlik Sense et ses écrans “responsive design” sont intéressants. Tableau est encore relativement nouveau dans le mobile, même si c’est clairement un de ses axes de développement. Le véritable concurrent de Roambi serait plutôt Domo.
Autre point fort de Roambi, la mise en page. Tableaux, graphiques et textes se combinent pour créer des rapports parfaitement adaptés à la direction générale de l’entreprise.
En cela, Roambi entre parfaitement dans la stratégie “Digital Boardroom” de SAP. D’ailleurs le communiqué mentionnant le rachat de Roambi est plus axé sur la stratégie globale de SAP pour amener l’analytique dans le cloud, au travers de HANA, accessible en mobilité, que sur le rachat en lui-même. L’annonce du rachat, sans aucun détail, n’y occupe que quelques lignes. Les salariés, et clients, de Roambi vont devoir rapidement comprendre le message : c’est SAP, point barre. Lors de ce type d’opérations, le communiqué d’annonce mentionne habituellement, au travers d’une phrase polie, que l’acquéreur continuera à maintenir le produit et à servir les clients actuels, et blablabla… Mais là, rien de tout cela. Ni les clients de Roambi, ni les employés, ne sont mentionnés. D’ailleurs, une lecture attentive du communiqué guide l’attention sur une phrase : SAP indique procédé à “the acquisition of the Roambi suite of solutions and related key assets”, et non pas “l’entreprise” Roambi. Peut-être est-ce juste un choix anodin de termes, mais cela cache possiblement une transaction plus limitée. Le parc clients fait-il partie de la transaction ? Les employés de Roambi sont-ils “rachetés” par SAP ou seulement une partie d’entre eux ?
“Wait and see” comme on dit à l’heure du thé...
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