Stephan Rossius, SAP et Hermann Wimmer, Teradata
Rappelons que chez SAP l’entrepôt de données d’entreprise s’appelle communément BW, aujourd’hui SAP NetWeaver Business Warehouse. Il est composé d’un espace de stockage et surtout de modèles métiers de conservation et d’analyse des données. Depuis le rachat de Business Objects, l’offre propose bien entendu les outils d’analyse. Même s’il est vendu comme un entrepôt universel adapté à la mise en corrélation de données SAP et non SAP, experts et clients s’accordent sur le fait que l’intégration de nombreuses données externes dans un environnement très hétérogène n’est pas sa force... Les grands clients avaient alors tendance à se tourner vers les autres vendeurs de ce secteur, IBM, Teradata, Microsoft ou pire encore aux yeux de SAP, Oracle ! Tiraillé entre la tentation d’hégémonie et la réalité du terrain, SAP a finalement préféré pactiser avec Teradata, concurrent et néanmoins partenaire moins dangereux à ses yeux que le grand rival Oracle. Le rachat de Sun par Oracle la semaine dernière a sans doute fini de rassurer les deux partenaires sur l’opportunité d’une annonce rapide. La base de clients communs entre SAP et Teradata est en effet déjà fort développée (Ford, McDonald’s, Nike, Air France, Vodafone...).
Comme bien souvent, cet accord a deux facettes. D’une part Teradata va revendre les solutions SAP BusinessObjects, et d’autre part les clients SAP gros consommateurs de données vont pouvoir faire tourner SAP BW sur la base de données et les machines Teradata. Une annonce qui semble en réalité entériner une situation de fait, plusieurs clients ayant déjà choisi cette architecture et les développements ayant été en grande partie réalisés en amont. Mais pour SAP c’est un grand pas en avant, vers la reconnaissance implicite que les environnements extrêmes, en quantité de données ou en complexité d’analyse, ne peuvent pas forcément y être gérés convenablement; Et proposer aux clients SAP l’alternative Teradata lorsque dans la distribution, la finance ou les transports par exemple, le décisionnel joue un rôle encore plus stratégique qu’ailleurs.
La promesse majeure de cette solution commune est la centralisation réelle de toutes les données décisionnelles de l’entreprise au sein d’une plate-forme commune, la solution Teradata. Les technologies s’y complètent, architecture massivement parallèle pour Teradata et analyse rapide en mémoire pour SAP. Pour SAP c’est également une opportunité pour promouvoir sa gamme Business Objects comme outil d’interrogation et d’analyse. Même si Teradata souhaite rester agnostique, c’est un léger coup de canif porté aux autres éditeurs partenaires comme Microstrategy.
Avec SAS et SAP, Teradata a choisi de s’allier aux plus grands, une attitude somme toute logique car l’éditeur ne cible que les 3000 premières entreprises mondiales.
[ndla : Il s'agirait de la version 7.2 de SAP NetWeaver Business Warehouse qui serait disponible sur la plateforme Teradata]
Comme bien souvent, cet accord a deux facettes. D’une part Teradata va revendre les solutions SAP BusinessObjects, et d’autre part les clients SAP gros consommateurs de données vont pouvoir faire tourner SAP BW sur la base de données et les machines Teradata. Une annonce qui semble en réalité entériner une situation de fait, plusieurs clients ayant déjà choisi cette architecture et les développements ayant été en grande partie réalisés en amont. Mais pour SAP c’est un grand pas en avant, vers la reconnaissance implicite que les environnements extrêmes, en quantité de données ou en complexité d’analyse, ne peuvent pas forcément y être gérés convenablement; Et proposer aux clients SAP l’alternative Teradata lorsque dans la distribution, la finance ou les transports par exemple, le décisionnel joue un rôle encore plus stratégique qu’ailleurs.
La promesse majeure de cette solution commune est la centralisation réelle de toutes les données décisionnelles de l’entreprise au sein d’une plate-forme commune, la solution Teradata. Les technologies s’y complètent, architecture massivement parallèle pour Teradata et analyse rapide en mémoire pour SAP. Pour SAP c’est également une opportunité pour promouvoir sa gamme Business Objects comme outil d’interrogation et d’analyse. Même si Teradata souhaite rester agnostique, c’est un léger coup de canif porté aux autres éditeurs partenaires comme Microstrategy.
Avec SAS et SAP, Teradata a choisi de s’allier aux plus grands, une attitude somme toute logique car l’éditeur ne cible que les 3000 premières entreprises mondiales.
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