Alors que la moindre startup alerte la terre entière lorsqu’elle a obtenu un million de dollars, c’est par les documents officiels des autorités des marchés américains (SEC) que l’on apprend que l’éditeur vient de boucler un nouveau tour de financement de près d’un demi-milliard de dollars.
Il semble d’ailleurs que l’entreprise ne publie aucun communiqué de presse. La rubrique média du site de l’éditeur ne recense que les articles publiés à son sujet dans la presse et aucune information officielle ne semble disponible.
Créée en 2004, la société Palantir a d’abord travaillé exclusivement pour le gouvernement fédéral. C’est son logiciel Gotham qui a été retenu par l’anti-terrorisme, les services anti-fraudes, la défense contre les cyber-attaques, etc. Autant de raisons pour rester “sous le radar” comme on dit.
La situation a bien évolué pour Palantir, dont Claude-Henri Meledo nous parlait en 2010 sur son blog Datavisual. L’éditeur avait alors obtenu… 2 millions de dollars.
Palantir tente d’atténuer son image de logiciel espion, à l’heure où les révélations de Edward Snowden ont braqué le projecteur sur les mauvaises pratiques de la plupart des États, et des États-Unis en particulier.
Depuis quelques années, Palantir propose ses outils aux sociétés privées dans les domaines de la banque, de l’assurance, de la santé, et de la distribution.
L’éditeur aborde aussi la communauté open source, en libérant certaines parties, non stratégiques de son code source.
En 2013, son CEO avait annoncé que l’entreprise ne tenterait pas de s’introduire en bourse; sous-entendant que les contraintes de discrétion et de sécurité qui entourent ses clients ne sont pas compatibles avec la transparence imposée par une cotation en Bourse.
L’éditeur insiste sur son site blog sur les multiples utilisations positives et pacifiques de sa technologie. Tout cela participe à une tentative d’opérations “mains propres”.
Pour certains, Palantir est la perle la plus discrète de la Silicon Valley. Mais son influence discrète s’étend bien au-delà. L’éditeur a d’ailleurs ouvert des bureaux dans les capitales suivantes : Abu Dhabi, Canberra, Ottawa, Londres, Singapour, Tokyo, Wellington, et … Tel Aviv. Il y a une certaine… corrélation, dirons-nous, avec la zone d’influence du renseignement nord-américain… de là à imaginer un lien de causalité… nous nous avancerions :-)
A Washington, ce sont maintenant 50 programmes qui sont développés par Palantir, pour des agences aussi diverses que : CIA, DHS, NSA, FBI, the CDC, the Marine Corps, the Air Force, Special Operations Command, West Point… Au total, Palantir a reçu un milliard de dollars de capitaux de plusieurs investisseurs, dont, indirectement de la CIA.
Il semble d’ailleurs que l’entreprise ne publie aucun communiqué de presse. La rubrique média du site de l’éditeur ne recense que les articles publiés à son sujet dans la presse et aucune information officielle ne semble disponible.
Créée en 2004, la société Palantir a d’abord travaillé exclusivement pour le gouvernement fédéral. C’est son logiciel Gotham qui a été retenu par l’anti-terrorisme, les services anti-fraudes, la défense contre les cyber-attaques, etc. Autant de raisons pour rester “sous le radar” comme on dit.
La situation a bien évolué pour Palantir, dont Claude-Henri Meledo nous parlait en 2010 sur son blog Datavisual. L’éditeur avait alors obtenu… 2 millions de dollars.
Palantir tente d’atténuer son image de logiciel espion, à l’heure où les révélations de Edward Snowden ont braqué le projecteur sur les mauvaises pratiques de la plupart des États, et des États-Unis en particulier.
Depuis quelques années, Palantir propose ses outils aux sociétés privées dans les domaines de la banque, de l’assurance, de la santé, et de la distribution.
L’éditeur aborde aussi la communauté open source, en libérant certaines parties, non stratégiques de son code source.
En 2013, son CEO avait annoncé que l’entreprise ne tenterait pas de s’introduire en bourse; sous-entendant que les contraintes de discrétion et de sécurité qui entourent ses clients ne sont pas compatibles avec la transparence imposée par une cotation en Bourse.
L’éditeur insiste sur son site blog sur les multiples utilisations positives et pacifiques de sa technologie. Tout cela participe à une tentative d’opérations “mains propres”.
Pour certains, Palantir est la perle la plus discrète de la Silicon Valley. Mais son influence discrète s’étend bien au-delà. L’éditeur a d’ailleurs ouvert des bureaux dans les capitales suivantes : Abu Dhabi, Canberra, Ottawa, Londres, Singapour, Tokyo, Wellington, et … Tel Aviv. Il y a une certaine… corrélation, dirons-nous, avec la zone d’influence du renseignement nord-américain… de là à imaginer un lien de causalité… nous nous avancerions :-)
A Washington, ce sont maintenant 50 programmes qui sont développés par Palantir, pour des agences aussi diverses que : CIA, DHS, NSA, FBI, the CDC, the Marine Corps, the Air Force, Special Operations Command, West Point… Au total, Palantir a reçu un milliard de dollars de capitaux de plusieurs investisseurs, dont, indirectement de la CIA.
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