Le monde des bases de données et des architectures logicielles de stockage a fortement évolué ces dernières années, avec l'apparition des bases de données non-relationnelles. Relativisons tout de même cette nouveauté, car depuis plusieurs décennies, les alternatives aux bases de données relationnelles font régulièrement la Une, sans pour autant détrôner les bases de données SQL. On se souvient par exemple dans les années 90 des bases de données objets, dont on ne peut pas vraiment dire qu'elles aient remplacé les SGBD/R...
MongoDB fait partie des bases de données non relationnelles dont la croissance s'appuie sur le concept de Big Data, à la fois par les volumes traités et par la gestion des données non-structurées ou semi-structurées. "MongoDB est une base de données orientée documents", explique Yann Aubry, directeur France de l'éditeur. "Ce type de base permet d'être flexible sur les schémas de données, de pouvoir les faire évoluer au fur et à mesure du développement de l'application".
Cette flexibilité serait au cœur de l'adoption croissante des bases de données NoSQL pour le développement d'applications. "Les développeurs apprécient cette flexibilité qui permet de faire évoluer le développement au même rythme que celui des besoins d'affaires du client". MongoDB n’est évidemment pas seul sur ce créneau, et se compare à des solutions comme Couchbase, Cassandra, HBase...
"Une des forces de MongoDB est son écosystème. Nous avons triplé cet écosystème en 2013 autour des partenariats avec Intel, RedHat, Microsoft, mais aussi Capgemini ou CGI dans le domaine des services", précise Yann Aubry. "Nous avons aujourd'hui 900 clients dans le monde. En France nous avons signé des accords avec des clients comme Bouygues Telecom, Axa. Une grosse proportion des entreprises du CAC 40 utilise déjà MongoDB". Mais l'enjeu est pour l'éditeur de transformer ces projets pilotes pour lesquels il est facile de télécharger MongoDB à l'essai, en clients fidèles, pour des projets en production, et payants.
"MongoDB étant très facile à prendre en main, nous sommes rapidement embarqués sur des projets en production. Par exemple chez Axa Banque, qui développe un nouveau service de banque en ligne pour ses clients. Ils ont sélectionné MongoDB pour son agilité et le stockage de données semi-structurées. Chez les grands opérateurs téléphoniques, nous sommes également présents sur des applications critiques et à valeur ajoutée", précise Yann Aubry. "i[Nous sommes aussi utilisés dans une grande banque française pour des applications post-trading, où les gains obtenus par une base de données rapide, peuvent être très significatifs. Nous ne sommes clairement plus au stade de l'évaluation de la technologie NoSQL mais au stade des projets]".
Les clients seraient donc prêts pour innover ! Et cela expliquerait en partie la croissance de MongoDB.
En Amérique du Nord, MetLife aurait par exemple comparé des entrepôts de données traditionnels avec MongoDB. Trois semaines auraient suffi pour vérifier que la solution était adaptée, et en trois mois le projet aurait été déployé. L'investissement avec MongoDB aurait été dix fois inférieur à une architecture relationnelle classique !
MongoDB se positionne comme une base de données généraliste. L'éditeur pense ainsi répondre aux mêmes besoins qu'une base de données relationnelle plus classique, même s'il reconnait que face à des besoins de requêtage simple et volumineux, les bases de données relationnelles gardent un avantage. Mais MongoDB est également utilisé de manière conjointe avec une infrastructure Hadoop. Un connecteur entre les deux environnements est d'ailleurs disponible.
Sur le marché français, MongoDB ne dispose bien entendu pas des mêmes moyens que les grands éditeurs de bases de données relationnelles. Il serait néanmoins considéré comme un acteur majeur du marché des bases non-relationnelles. La stratégie de l'éditeur consiste à développer ses relations avec les développeurs, à prouver au marché que les implantations de MongoDB sont faciles et sécurisées, et poursuivre ses investissements dans les différents pays. "Nous avons fait une levée de fonds il y a quelques mois, de 150 millions de dollars. Nous avons donc les moyens de continuer à développer la technologie et sa présence dans les différents pays", explique Yann Aubry.
MongoDB emploie déjà cinq personnes en France. L'écosystème se structure et l'éditeur propose maintenant des formations certifiantes à ses partenaires.
MongoDB fait partie des bases de données non relationnelles dont la croissance s'appuie sur le concept de Big Data, à la fois par les volumes traités et par la gestion des données non-structurées ou semi-structurées. "MongoDB est une base de données orientée documents", explique Yann Aubry, directeur France de l'éditeur. "Ce type de base permet d'être flexible sur les schémas de données, de pouvoir les faire évoluer au fur et à mesure du développement de l'application".
Cette flexibilité serait au cœur de l'adoption croissante des bases de données NoSQL pour le développement d'applications. "Les développeurs apprécient cette flexibilité qui permet de faire évoluer le développement au même rythme que celui des besoins d'affaires du client". MongoDB n’est évidemment pas seul sur ce créneau, et se compare à des solutions comme Couchbase, Cassandra, HBase...
"Une des forces de MongoDB est son écosystème. Nous avons triplé cet écosystème en 2013 autour des partenariats avec Intel, RedHat, Microsoft, mais aussi Capgemini ou CGI dans le domaine des services", précise Yann Aubry. "Nous avons aujourd'hui 900 clients dans le monde. En France nous avons signé des accords avec des clients comme Bouygues Telecom, Axa. Une grosse proportion des entreprises du CAC 40 utilise déjà MongoDB". Mais l'enjeu est pour l'éditeur de transformer ces projets pilotes pour lesquels il est facile de télécharger MongoDB à l'essai, en clients fidèles, pour des projets en production, et payants.
"MongoDB étant très facile à prendre en main, nous sommes rapidement embarqués sur des projets en production. Par exemple chez Axa Banque, qui développe un nouveau service de banque en ligne pour ses clients. Ils ont sélectionné MongoDB pour son agilité et le stockage de données semi-structurées. Chez les grands opérateurs téléphoniques, nous sommes également présents sur des applications critiques et à valeur ajoutée", précise Yann Aubry. "i[Nous sommes aussi utilisés dans une grande banque française pour des applications post-trading, où les gains obtenus par une base de données rapide, peuvent être très significatifs. Nous ne sommes clairement plus au stade de l'évaluation de la technologie NoSQL mais au stade des projets]".
Les clients seraient donc prêts pour innover ! Et cela expliquerait en partie la croissance de MongoDB.
En Amérique du Nord, MetLife aurait par exemple comparé des entrepôts de données traditionnels avec MongoDB. Trois semaines auraient suffi pour vérifier que la solution était adaptée, et en trois mois le projet aurait été déployé. L'investissement avec MongoDB aurait été dix fois inférieur à une architecture relationnelle classique !
MongoDB se positionne comme une base de données généraliste. L'éditeur pense ainsi répondre aux mêmes besoins qu'une base de données relationnelle plus classique, même s'il reconnait que face à des besoins de requêtage simple et volumineux, les bases de données relationnelles gardent un avantage. Mais MongoDB est également utilisé de manière conjointe avec une infrastructure Hadoop. Un connecteur entre les deux environnements est d'ailleurs disponible.
Sur le marché français, MongoDB ne dispose bien entendu pas des mêmes moyens que les grands éditeurs de bases de données relationnelles. Il serait néanmoins considéré comme un acteur majeur du marché des bases non-relationnelles. La stratégie de l'éditeur consiste à développer ses relations avec les développeurs, à prouver au marché que les implantations de MongoDB sont faciles et sécurisées, et poursuivre ses investissements dans les différents pays. "Nous avons fait une levée de fonds il y a quelques mois, de 150 millions de dollars. Nous avons donc les moyens de continuer à développer la technologie et sa présence dans les différents pays", explique Yann Aubry.
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