Quelques mois après l’annonce de Microsoft CRM, une autre division de l’éditeur lançait sur le marché Reporting Services, un outil de reporting de masse, basé sur SQL Server. Le positionnement de cet outil est clair : faire du reporting un outil de commodité, fourni avec la base de données, et qui permet à Microsoft de s’affranchir un peu plus d’éditeurs comme Crystal Decisions, Business Objects, Actuate, Cognos… tous acteurs installés de ce marché du reporting.
Dès le lancement de Microsoft CRM, livré avec Crystal Reports, qu’il utilise comme générateur de rapports et de graphiques, ainsi qu’avec des dizaines d’états préparamétrés, on imaginait que cette collaboration ne durerait qu’un temps et que Microsoft chercherait dès que possible à remplacer cette solution externe par son propre outil.
Ce sera presque fait dès la prochaine version de Microsoft CRM. Kristen Ward, chef de produit SQL Server a en effet annoncé que la prochaine version de Microsoft CRM, serait livrée avec Reporting Services, et Visual Studio pour développer les états.
Ont également été annoncés, à l’occasion du sommet annuel de la communauté professionnelle des utilisateurs SQL Server, deux packs d’états fournis gratuitement. Un ensemble de treize états a été développé pour Microsoft Exchange, dont par exemple un état pour analyser l’activité email de l’entreprise et optimiser les besoins de chaque salarié en fonction de sa consommation email. Un second pack, dédié à Microsoft CRM, proposera six états, dont un état détaillé d’un compte de la base CRM, ou encore un suivi synthétique des affaires en cours.
Reporting Services aurait déjà été téléchargé à plus de cent mille exemplaires depuis son lancement en janvier dernier. La politique de Microsoft qui consiste à le fournir gratuitement aux utilisateurs de la dernière version de SQL Server se révèlerait donc payante.
Ce produit souffre encore d’une interface utilisateur plutôt dédiée à des informaticiens. Il faut en effet connaître le fonctionnement de l’outil de développement Visual Studio.Net pour développer ses propres états. Le produit est donc plutôt utilisé pour le moment en « presse-bouton » par les utilisateurs finaux, sur la base d’états développés par le service informatique.
Mais Microsoft avait acquis il y a quelques mois une technologie appelée ActiveViews. Ce produit sera rapidement intégré à l’offre Microsoft, s’appellera Reporting Services’ Report Builder, et fera partie intégrante de SQL Server 2005 qui devrait être livré au début de la prochaine année fiscale de Microsoft, en septembre 2005. Un premier aperçu de cette interface de création de rapports devrait être intégrée dans la Bêta 3 de SQL Server 2005 qui sera diffusée dans quelques mois. Pour l’anecdote, DTS, l’outil d’alimentation de Microsoft sera renommé à cette occasion SQL Server Integration Services. Les trois piliers d’une architecture décisionnelle seront ainsi couverts par l’offre Microsoft, avec Integration Services, Analysis Services et Reporting Services.
Cette évolution montre également la voie que Microsoft suivra pour remplacer peu à peu ses autres partenaires dans l’environnement Microsoft CRM par ses propres solutions, dès qu’elles seront développées. Ainsi des éditeurs comme Wincall ou AIMS Software devront en France poursuivre leurs développements vers des fonctions plus avancées, au risque de voir leur produit purement et simplement remplacé au catalogue Microsoft par un module développé en interne d’ici quelques années ou quelques mois.
Dès le lancement de Microsoft CRM, livré avec Crystal Reports, qu’il utilise comme générateur de rapports et de graphiques, ainsi qu’avec des dizaines d’états préparamétrés, on imaginait que cette collaboration ne durerait qu’un temps et que Microsoft chercherait dès que possible à remplacer cette solution externe par son propre outil.
Ce sera presque fait dès la prochaine version de Microsoft CRM. Kristen Ward, chef de produit SQL Server a en effet annoncé que la prochaine version de Microsoft CRM, serait livrée avec Reporting Services, et Visual Studio pour développer les états.
Ont également été annoncés, à l’occasion du sommet annuel de la communauté professionnelle des utilisateurs SQL Server, deux packs d’états fournis gratuitement. Un ensemble de treize états a été développé pour Microsoft Exchange, dont par exemple un état pour analyser l’activité email de l’entreprise et optimiser les besoins de chaque salarié en fonction de sa consommation email. Un second pack, dédié à Microsoft CRM, proposera six états, dont un état détaillé d’un compte de la base CRM, ou encore un suivi synthétique des affaires en cours.
Reporting Services aurait déjà été téléchargé à plus de cent mille exemplaires depuis son lancement en janvier dernier. La politique de Microsoft qui consiste à le fournir gratuitement aux utilisateurs de la dernière version de SQL Server se révèlerait donc payante.
Ce produit souffre encore d’une interface utilisateur plutôt dédiée à des informaticiens. Il faut en effet connaître le fonctionnement de l’outil de développement Visual Studio.Net pour développer ses propres états. Le produit est donc plutôt utilisé pour le moment en « presse-bouton » par les utilisateurs finaux, sur la base d’états développés par le service informatique.
Mais Microsoft avait acquis il y a quelques mois une technologie appelée ActiveViews. Ce produit sera rapidement intégré à l’offre Microsoft, s’appellera Reporting Services’ Report Builder, et fera partie intégrante de SQL Server 2005 qui devrait être livré au début de la prochaine année fiscale de Microsoft, en septembre 2005. Un premier aperçu de cette interface de création de rapports devrait être intégrée dans la Bêta 3 de SQL Server 2005 qui sera diffusée dans quelques mois. Pour l’anecdote, DTS, l’outil d’alimentation de Microsoft sera renommé à cette occasion SQL Server Integration Services. Les trois piliers d’une architecture décisionnelle seront ainsi couverts par l’offre Microsoft, avec Integration Services, Analysis Services et Reporting Services.
Cette évolution montre également la voie que Microsoft suivra pour remplacer peu à peu ses autres partenaires dans l’environnement Microsoft CRM par ses propres solutions, dès qu’elles seront développées. Ainsi des éditeurs comme Wincall ou AIMS Software devront en France poursuivre leurs développements vers des fonctions plus avancées, au risque de voir leur produit purement et simplement remplacé au catalogue Microsoft par un module développé en interne d’ici quelques années ou quelques mois.