Tirer un trait sur ce qui semble acquis « ad vitam eaternam »
Philippe LACASSAIGNE, Réseau'nable
La notion de CRM est obsolète au profit d’une nouvelle forme d’approche, le « Vendor Relationship Management » ou gestion de la relation vendeur. L’idée générale ici est de tirer profit des données volontairement partagées par le consommateur pour lui apporter de la valeur en retour.
Dans une logique CRM, l’effort des BIG DATA se focalise sur le captage de l’attention du consommateur pour lui vendre des produits/services. Il faut collecter et accumuler des données. Or, le VRM inverse ce rapport ou l’important est moins de capter l’attention du consommateur que de l’inciter à partager ses intentions. Ainsi, plutôt que d’aller chercher les données sur les différents canaux, des espaces VRM, vont faciliter la « cueillette » des données d’un consommateur enclin à les ouvrir s’il y trouve un réel intérêt (suivre sa consommation pour arbitrer ses dépenses, suivre l’état d’usure de sa voiture pour prévoir les futures visites techniques, agréger ses préférences d’achat pour négocier des réductions & obtenir des rabais,…).
Dans une logique CRM, l’effort des BIG DATA se focalise sur le captage de l’attention du consommateur pour lui vendre des produits/services. Il faut collecter et accumuler des données. Or, le VRM inverse ce rapport ou l’important est moins de capter l’attention du consommateur que de l’inciter à partager ses intentions. Ainsi, plutôt que d’aller chercher les données sur les différents canaux, des espaces VRM, vont faciliter la « cueillette » des données d’un consommateur enclin à les ouvrir s’il y trouve un réel intérêt (suivre sa consommation pour arbitrer ses dépenses, suivre l’état d’usure de sa voiture pour prévoir les futures visites techniques, agréger ses préférences d’achat pour négocier des réductions & obtenir des rabais,…).
Battre en brèche les idées reçues
Il y a également des idées reçues et tenaces selon lesquelles les Big Data sont inaccessibles parce que le sujet ne concerne que les informaticiens. Les Data Market Place prouvent aujourd’hui le contraire. Elles vont faciliter l’accès à certaines données encore perçues comme inaccessibles (données de localisation, données sociales, les comportements sur les sites de commerce en ligne, les usages du mobile, les appareils et applications utilisés...). Encore une fois, il n’est pas question d’enjeu technologique mais d’un réel défi au niveau de l’analyse marketing.
Des solutions telles qu’Infochimps ou Captain Dash, ne mettent pas l’accent sur la technique mais plutôt sur les perspectives d’usages offertes sur l’analyse des Big Data. Faciliter la synchronisation, la manipulation et la représentation des grands volumes de données hétérogènes est en quelque sorte le leitmotiv de ces nouvelles solutions décisionnelles pour les entreprises. L’attrait pour ce type de solutions devrait être croissant.
Des solutions telles qu’Infochimps ou Captain Dash, ne mettent pas l’accent sur la technique mais plutôt sur les perspectives d’usages offertes sur l’analyse des Big Data. Faciliter la synchronisation, la manipulation et la représentation des grands volumes de données hétérogènes est en quelque sorte le leitmotiv de ces nouvelles solutions décisionnelles pour les entreprises. L’attrait pour ce type de solutions devrait être croissant.
Que peut faire l’entreprise ?
Fin septembre 2012, une étude EMC indiquait que le sujet commencé à peine à émerger dans les entreprises françaises. http://jypronier.wordpress.com/2012/09/27/emc-big-data-index-un-interet-reel-des-entreprises-en-depit-dun-retard-a-lallumage-de-la-dsi/
Mais, aujourd’hui, il n’y a plus d’excuse ! L’entreprise a intégré la culture du web et des nouveaux médias. Elle doit résolument intégrer les nouveaux métriques marketings des médias sociaux, de la mobilité... Les data market place offrent alors des moyens rapides de les comparer aux modèles d’analyses de l’entreprise.
Au niveau du consommateur, le centre de gravité du BI se déplace déjà de l’entreprise vers l’individu (cf Personal Data Management). Les technologies Big Data s’évertuant alors à tirer profit (mettre en contexte) des données agrégées en amont par le consommateur. Celui-ci sollicitera en temps réel les entreprises dont la mission sera, par exemple, pour une demande précise, de proposer une meilleure tarification, de fournir une offre adaptée aux besoins réels….
Mais, aujourd’hui, il n’y a plus d’excuse ! L’entreprise a intégré la culture du web et des nouveaux médias. Elle doit résolument intégrer les nouveaux métriques marketings des médias sociaux, de la mobilité... Les data market place offrent alors des moyens rapides de les comparer aux modèles d’analyses de l’entreprise.
Au niveau du consommateur, le centre de gravité du BI se déplace déjà de l’entreprise vers l’individu (cf Personal Data Management). Les technologies Big Data s’évertuant alors à tirer profit (mettre en contexte) des données agrégées en amont par le consommateur. Celui-ci sollicitera en temps réel les entreprises dont la mission sera, par exemple, pour une demande précise, de proposer une meilleure tarification, de fournir une offre adaptée aux besoins réels….