A écouter le discours de certains fournisseurs de solutions informatiques, le temps réel serait non seulement la panacée, mais également l’objectif atteignable à court terme par toutes les entreprises. « Le temps réel c’est facile » pourriez vous entendre de la bouche de votre éditeur d’ERP, de base de données, d’EAI, de messagerie… Mais à quoi cela sert-il ?
Nous vous avons posé la question. Les réponses sont précises.
Pour 63 % des personnes interrogées, la recherche du temps réel dans un système décisionnel n’est pas un objectif. Ils ne sont donc que 37 % à avoir atteint ou à chercher à mettre en place une alimentation en temps réel de leur système décisionnel.
Les extrêmes sont à peu près équivalents. 19 % des personnes interrogées pensent que toute l’entreprise doit être gérée en temps réel. 20 % pensent le contraire, que leur métier n’a aucun avantage à tirer du temps réel.
Entre ces deux extrêmes la différence se fait : 43 % pensent qu’à quelques exceptions près les indicateurs de gestion ne doivent pas être suivis en temps réel, et 18 % pensent en revanche que la plupart des indicateurs devraient l’être.
Nous vous avons posé la question. Les réponses sont précises.
Pour 63 % des personnes interrogées, la recherche du temps réel dans un système décisionnel n’est pas un objectif. Ils ne sont donc que 37 % à avoir atteint ou à chercher à mettre en place une alimentation en temps réel de leur système décisionnel.
Les extrêmes sont à peu près équivalents. 19 % des personnes interrogées pensent que toute l’entreprise doit être gérée en temps réel. 20 % pensent le contraire, que leur métier n’a aucun avantage à tirer du temps réel.
Entre ces deux extrêmes la différence se fait : 43 % pensent qu’à quelques exceptions près les indicateurs de gestion ne doivent pas être suivis en temps réel, et 18 % pensent en revanche que la plupart des indicateurs devraient l’être.
Les opinions ne sont pas tranchées, mais le scepticisme prévaut en matière de décisionnel en temps réel. Les avantages du temps réel sont pourtant bien présents : accès sans délai à l’information, dès qu’elle se produit, capacité à réagir immédiatement aux événements avant que la situation ne s’aggrave. Mais les inconvénients du temps réel sont aussi évidents : tendance à perdre le recul nécessaire à l’analyse de l’information, on réagit au lieu de réfléchir, ou encore la tendance à se consacrer à des décisions à court terme en oubliant toute vision stratégique.
Quoiqu’il en soit dans votre entreprise, le décisionnel ne peut partir à la conquête du temps réel qu’à deux conditions :
Tout d’abord le temps réel dans la remontée des informations décisionnelles n’a d’intérêt que si les décisions peuvent être prises en temps réel. Un exemple : avoir un tableau de bord de suivi de la natalité d’un pays en temps réel ne peut servir à grand-chose étant donné que le délai d’action se compte ensuite en mois ou en années.
Par ailleurs, la fraîcheur des informations d’un tableau est limitée à la fraîcheur de l’information la moins souvent mise à jour… c'est-à-dire que si votre indicateur est calculé à partir de certaines données en temps réel, et d’autres quotidiennes, votre indicateur sera sans doute juste une seule fois par jour. Inutile alors de dépenser de l’argent pour le mettre à jour en temps réel.
En conclusion, le marché du décisionnel va certainement évoluer dans les années à venir et se segmenter en deux parties. Le décisionnel stratégique, qui n’a aucunement besoin de temps réel. Ce marché du BPM (Business Performance Management) s’appuie sur des données agrégées et vérifiées. La qualité de ces dernières est importante car l’enjeu des décisions prises l’est dans la même proportion.
Le décisionnel opérationnel, très proche de l’utilisateur et donc des applications transactionnelles. Il sera en temps réel, manipulera peu de données, mais aidera l’utilisateur à prendre de petites décisions en permanence.
Quoiqu’il en soit dans votre entreprise, le décisionnel ne peut partir à la conquête du temps réel qu’à deux conditions :
Tout d’abord le temps réel dans la remontée des informations décisionnelles n’a d’intérêt que si les décisions peuvent être prises en temps réel. Un exemple : avoir un tableau de bord de suivi de la natalité d’un pays en temps réel ne peut servir à grand-chose étant donné que le délai d’action se compte ensuite en mois ou en années.
Par ailleurs, la fraîcheur des informations d’un tableau est limitée à la fraîcheur de l’information la moins souvent mise à jour… c'est-à-dire que si votre indicateur est calculé à partir de certaines données en temps réel, et d’autres quotidiennes, votre indicateur sera sans doute juste une seule fois par jour. Inutile alors de dépenser de l’argent pour le mettre à jour en temps réel.
En conclusion, le marché du décisionnel va certainement évoluer dans les années à venir et se segmenter en deux parties. Le décisionnel stratégique, qui n’a aucunement besoin de temps réel. Ce marché du BPM (Business Performance Management) s’appuie sur des données agrégées et vérifiées. La qualité de ces dernières est importante car l’enjeu des décisions prises l’est dans la même proportion.
Le décisionnel opérationnel, très proche de l’utilisateur et donc des applications transactionnelles. Il sera en temps réel, manipulera peu de données, mais aidera l’utilisateur à prendre de petites décisions en permanence.