Sébastien Dumas, VP Marketing & Business Development de SynerTrade
Des foyers aux Entreprises : le processus d’adoption des nouvelles technologies du web
Après les SMACS (Social, Mobility, Access, Cloud, Security) -ces nouvelles technologies issues de l’Internet- l’intelligence artificielle (IA) et la robotisation préparent la prochaine révolution technologique. Les consommateurs ont tendance à adopter dans un premier temps les usages liés aux nouvelles technologies dans la sphère personnelle, avant de les transposer dans les applications professionnelles. Ce phénomène s’observe notamment avec les réseaux sociaux : Skype, au départ conçu pour un usage privé, est aujourd’hui un standard dans toutes les entreprises. Facebook ou Twitter ont inspiré des applicatifs pour les entreprises, comme Yammer, une solution de microblogging pour les entreprises. Bien souvent, c’est par la fonction communication/marketing que ces nouveaux usages se transfèrent de la sphère personnelle à la sphère professionnelle. Ainsi, comme nous l’avions décrit dans une précédente tribune, au niveau des achats, les systèmes d’évaluation fournisseurs, intégrés dans les plateformes des solutions digitales achats, se dirigent vers plus de simplicité, à la manière des sites comme TripAdvisor.
En ce qui concerne l’IA, elle entre aujourd’hui dans le quotidien des consommateurs avec des applications de type Siri (Apple), Amazon Echo ou Google Home côté assistants personnels connectés. De nombreuses startups utilisent cette technologie dont les applications semblent infinies, portées par la vague de l’UX ou « expérience utilisateur ». Ce sont d’ailleurs les acteurs du e-commerce qui ont pris le lead sur la question avec des assistants virtuels en ligne, des paniers prédictifs, le tout à partir d’algorithmes complexes analysant le comportement utilisateur. La phase de transition du monde personnel au monde professionnel est en cours.
Demain, toute l’intelligence aux robots ?
Les géants de l’IT donnent le tempo de la révolution de l’IA. On pense immédiatement à Watson, la technologie cognitive lancée par IBM. Mais si les applications de Watson sont prometteuses, le transfert de cette technologie en business analytics n’en est qu’à ses débuts, et Watson reste aujourd’hui un champion de Jeopardy, loin d’un assistant intelligent au management, à la finance ou à la gestion. Le test de Turing visant à imiter la conversation humaine n’a été réussi qu’une seule fois. Prudence et mesure restent donc de mise concernant une explosion de l’intelligence artificielle dans la sphère de l’entreprise.
Le « predictive procurement » : quand les achats peuvent compter sur le meilleur de deux mondes
Mais comme les e-commerçants l’ont déjà fait, les achats peuvent déjà compter sur des fonctions qui apportent un vrai gain d’efficacité et de performance dans la relation fournisseur. Il s’agit d’utiliser l’intelligence artificielle pour automatiser des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée, pour libérer les équipes achats et leur permettre de se concentrer sur ce qui va contribuer à la performance générale de leur entreprise. Dans cette catégorie de tâches automatisables, on retrouve :
- le traitement des master data ;
- les demandes d’évaluation fournisseurs ;
- le traitement des requêtes utilisateurs ;
- l’intégration des données du système d’information de base ;
- La connaissance automatique de données clairement identifiables dans des PDF.
Nous avons basé ces développements sur un framework d’intelligence artificielle reconnu, pour des applications stables, fiables et évolutives, qui apportent une assistance aux acheteurs et aux approvisionneurs au quotidien. Par exemple, le « Requisition Bot » permet d’assister les acheteurs dans leurs tâches quotidiennes grâce au chat intégré à la solution. « HelpDesk bot » permet d’être assisté facilement dans l’utilisation de notre suite « Accelerate ». Nos bots fonctionnent à partir d’un moteur d’intelligence artificielle puissant, intégrant de nombreux algorithmes standards auxquels nous avons joint nos propres développements algorithmiques. Ainsi, nous pouvons allier la puissance et l’adaptation totale aux exigences de l’environnement achat.
L’évolutivité est une dimension incontournable de nos solutions. Nous misons sur le potentiel du machine learning pour que les applications à venir proviennent des usages réels de nos solutions : c’est la dynamique du « predictive procurement » que nous visons, pour libérer pleinement le talent et l’expertise des achats sur des tâches à forte valeur ajoutée comme le sourcing, la négociation, la détection de l’innovation, que les robots ne peuvent pas remplacer, et cela, même à moyen, long terme. Les évolutions porteront notamment sur :
- l’extraction de données de contrats pour comparer avec les commandes et les factures ;
- la détection de données sur le net pour enrichir la data présente dans le SI ;
- La classification intelligente des fournisseurs ;
- les paniers achat prédictifs ;
- la prédiction des dépenses selon des données internes et externes au SI.
Ainsi, les achats peuvent regarder l’intelligence artificielle et les robots comme des technologies qui vont leur permettre de se libérer de tâches à faible valeur ajoutée, de sécuriser et enrichir les données fournisseurs, et de rationaliser la dépense. Il ne s’agit pas, comme dans un film de science-fiction, de remplacer l’homme par la machine, mais au contraire de compter sur le meilleur des deux mondes : aux machines les tâches automatiques, répétitives et chronophages, aux humains l’esprit d’analyse, l’intelligence relationnelle et l’innovation. L’émergence du « predictive procurement » va permettre aux directions achats d’entrer dans une nouvelle ère où leur métier ne consistera pas à appliquer une stratégie définie en amont par la direction générale, mais de capitaliser sur l’intelligence artificielle pour avoir des données permettant d’inspirer des stratégies gagnantes. Un pas supplémentaire pour les directions achats en tant que piliers incontournables de l’entreprise du futur.
Après les SMACS (Social, Mobility, Access, Cloud, Security) -ces nouvelles technologies issues de l’Internet- l’intelligence artificielle (IA) et la robotisation préparent la prochaine révolution technologique. Les consommateurs ont tendance à adopter dans un premier temps les usages liés aux nouvelles technologies dans la sphère personnelle, avant de les transposer dans les applications professionnelles. Ce phénomène s’observe notamment avec les réseaux sociaux : Skype, au départ conçu pour un usage privé, est aujourd’hui un standard dans toutes les entreprises. Facebook ou Twitter ont inspiré des applicatifs pour les entreprises, comme Yammer, une solution de microblogging pour les entreprises. Bien souvent, c’est par la fonction communication/marketing que ces nouveaux usages se transfèrent de la sphère personnelle à la sphère professionnelle. Ainsi, comme nous l’avions décrit dans une précédente tribune, au niveau des achats, les systèmes d’évaluation fournisseurs, intégrés dans les plateformes des solutions digitales achats, se dirigent vers plus de simplicité, à la manière des sites comme TripAdvisor.
En ce qui concerne l’IA, elle entre aujourd’hui dans le quotidien des consommateurs avec des applications de type Siri (Apple), Amazon Echo ou Google Home côté assistants personnels connectés. De nombreuses startups utilisent cette technologie dont les applications semblent infinies, portées par la vague de l’UX ou « expérience utilisateur ». Ce sont d’ailleurs les acteurs du e-commerce qui ont pris le lead sur la question avec des assistants virtuels en ligne, des paniers prédictifs, le tout à partir d’algorithmes complexes analysant le comportement utilisateur. La phase de transition du monde personnel au monde professionnel est en cours.
Demain, toute l’intelligence aux robots ?
Les géants de l’IT donnent le tempo de la révolution de l’IA. On pense immédiatement à Watson, la technologie cognitive lancée par IBM. Mais si les applications de Watson sont prometteuses, le transfert de cette technologie en business analytics n’en est qu’à ses débuts, et Watson reste aujourd’hui un champion de Jeopardy, loin d’un assistant intelligent au management, à la finance ou à la gestion. Le test de Turing visant à imiter la conversation humaine n’a été réussi qu’une seule fois. Prudence et mesure restent donc de mise concernant une explosion de l’intelligence artificielle dans la sphère de l’entreprise.
Le « predictive procurement » : quand les achats peuvent compter sur le meilleur de deux mondes
Mais comme les e-commerçants l’ont déjà fait, les achats peuvent déjà compter sur des fonctions qui apportent un vrai gain d’efficacité et de performance dans la relation fournisseur. Il s’agit d’utiliser l’intelligence artificielle pour automatiser des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée, pour libérer les équipes achats et leur permettre de se concentrer sur ce qui va contribuer à la performance générale de leur entreprise. Dans cette catégorie de tâches automatisables, on retrouve :
- le traitement des master data ;
- les demandes d’évaluation fournisseurs ;
- le traitement des requêtes utilisateurs ;
- l’intégration des données du système d’information de base ;
- La connaissance automatique de données clairement identifiables dans des PDF.
Nous avons basé ces développements sur un framework d’intelligence artificielle reconnu, pour des applications stables, fiables et évolutives, qui apportent une assistance aux acheteurs et aux approvisionneurs au quotidien. Par exemple, le « Requisition Bot » permet d’assister les acheteurs dans leurs tâches quotidiennes grâce au chat intégré à la solution. « HelpDesk bot » permet d’être assisté facilement dans l’utilisation de notre suite « Accelerate ». Nos bots fonctionnent à partir d’un moteur d’intelligence artificielle puissant, intégrant de nombreux algorithmes standards auxquels nous avons joint nos propres développements algorithmiques. Ainsi, nous pouvons allier la puissance et l’adaptation totale aux exigences de l’environnement achat.
L’évolutivité est une dimension incontournable de nos solutions. Nous misons sur le potentiel du machine learning pour que les applications à venir proviennent des usages réels de nos solutions : c’est la dynamique du « predictive procurement » que nous visons, pour libérer pleinement le talent et l’expertise des achats sur des tâches à forte valeur ajoutée comme le sourcing, la négociation, la détection de l’innovation, que les robots ne peuvent pas remplacer, et cela, même à moyen, long terme. Les évolutions porteront notamment sur :
- l’extraction de données de contrats pour comparer avec les commandes et les factures ;
- la détection de données sur le net pour enrichir la data présente dans le SI ;
- La classification intelligente des fournisseurs ;
- les paniers achat prédictifs ;
- la prédiction des dépenses selon des données internes et externes au SI.
Ainsi, les achats peuvent regarder l’intelligence artificielle et les robots comme des technologies qui vont leur permettre de se libérer de tâches à faible valeur ajoutée, de sécuriser et enrichir les données fournisseurs, et de rationaliser la dépense. Il ne s’agit pas, comme dans un film de science-fiction, de remplacer l’homme par la machine, mais au contraire de compter sur le meilleur des deux mondes : aux machines les tâches automatiques, répétitives et chronophages, aux humains l’esprit d’analyse, l’intelligence relationnelle et l’innovation. L’émergence du « predictive procurement » va permettre aux directions achats d’entrer dans une nouvelle ère où leur métier ne consistera pas à appliquer une stratégie définie en amont par la direction générale, mais de capitaliser sur l’intelligence artificielle pour avoir des données permettant d’inspirer des stratégies gagnantes. Un pas supplémentaire pour les directions achats en tant que piliers incontournables de l’entreprise du futur.
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