Eric JAMET, Directeur, Olo-one Technologies
A la fin de cet été (…pas quand la bise fut venue..), la commission dirigée par Messieurs Joseph E. Stiglitz (université de Colombia), Amartya Sen (université d’Harvard) et Jean-Paul Fitoussi (IEP Paris) a rendu son rapport sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social. Elle y préconise, en synthèse, d’aller vers de meilleurs outils de mesure des performances dans une économie complexe, ce qui doit se matérialiser par la création de nouveaux indicateurs et outils de mesure...
Pour prendre connaissance du rapport complet et de ses propositions : http://www.stiglitz-sen-fitoussi.fr/documents/rapport_francais.pdf
Et rappelons-nous quelle était la feuille de route de cette commission, telle que présentée par le président Sarkozy en 2008 : « Identifier les limites du PIB comme indicateur unique de performance économique et de progrès social, examiner quel supplément d’information est nécessaire pour produire une image plus pertinente, discuter quelle en serait la présentation la plus appropriée, et vérifier la faisabilité des instruments de mesure proposés ».
Pour nous, professionnels de la Business Intelligence, c’est en tout point, étendue du domaine couvert mise à part, la définition d’un projet BI classique en entreprise ! Un tableau de bord de pilotage et/ou de mesure de l’activité ne contient bien évidemment pas un seul indicateur, cela nous le savions... Et si tant est que cet indicateur miracle fusse pertinent, il ne pourrait le demeurer 20 ou 30 années sans adaptation. Et cela nous le savons aussi...
Mais dire que nous le savons ne suffit pas. La preuve ? Pendant que cette commission menait ses travaux, nous avons pu constater combien, en ces temps de crise économique aigue, les entreprises avaient besoin de refondre leurs indicateurs de performances classiques. Combien elles avaient besoin de nouvelles mesures, au sens large, et dans des délais raccourcis. Et surtout, qu’elles avaient un besoin impérieux de réaliser simulations et prévisions à partir de postulats soit nouveaux soit remarquables du fait de leurs simultanéités (valorisation boursière brutalement diminuée, carnet de commande en chute libre, stock pléthorique, trésorerie fluctuante, fournisseurs défaillants, chômage technique ou temps partiel, aides et dispositifs publics innovants mais imprévus, etc.).
Et qu’a-t-on pu constater ? Que bien peu d’entreprises disposaient des moyens informationnels et techniques pour relever ces challenges, en particulier dans les PME/PMI mais aussi au sein de grandes entreprises. Et qu’a-t’on vu ? Des contrôleurs de Gestion aux directions opérationnelles, la course aux données et aux outils pour « sortir » le tableau demandé en urgence... Et comment, en ces temps d’élaboration budgétaire pour l’année 2010, créer un budget ad hoc sur un postulat encore incertain : reprise économique soutenue, reprise molle, stagnation, crise qui s’aggrave ?
Vous connaissez la réponse.... La quadrature du cercle passe par un environnement décisionnel complet, pertinent et évolutif, soit un ensemble de données « pures et parfaites » (comme diraient les économistes) allié à des outils agiles et performants, allant du reporting, en passant par l’analyse, jusqu’à la prévision et l’élaboration budgétaire.
En cette rentrée, saluons donc au passage deux acteurs, parmi d’autres, pertinents en ce sens : QlikView dont l’agilité est le crédo, clé « primaire » de son succès et IBM qui, avec la sortie de sa nouvelle offre pour les PME appelée COGNOS EXPRESS, adresse le reporting (quoi), l’analyse (comment) et la prévision (où) dans une même plateforme intégrée et facilement accessible.
Intéressons-nous également aux avancées du SaaS BI, qui permet aux entreprises non seulement de sous-traiter aux spécialistes leur environnement décisionnel à moindre coût, mais aussi de les challenger sur les défis à relever en termes d’agilité-réactivité-pertinence face à l’environnement fluctuant.
Et la « morale » de cet éditorial, donc ? Une commission Stiglitz dans chaque entreprise... Force est de constater que si les entreprises avaient et ont toujours par nature et par contrainte une grande avance sur les Etats en termes de pilotage et de mesure de leur activité, instaurer un processus permanent de réflexion et d’amélioration de leurs indicateurs et donc de leurs systèmes décisionnels doit être la norme. Les outils et le savoir-faire existent…..
Que de Projets en perspective !
Pour prendre connaissance du rapport complet et de ses propositions : http://www.stiglitz-sen-fitoussi.fr/documents/rapport_francais.pdf
Et rappelons-nous quelle était la feuille de route de cette commission, telle que présentée par le président Sarkozy en 2008 : « Identifier les limites du PIB comme indicateur unique de performance économique et de progrès social, examiner quel supplément d’information est nécessaire pour produire une image plus pertinente, discuter quelle en serait la présentation la plus appropriée, et vérifier la faisabilité des instruments de mesure proposés ».
Pour nous, professionnels de la Business Intelligence, c’est en tout point, étendue du domaine couvert mise à part, la définition d’un projet BI classique en entreprise ! Un tableau de bord de pilotage et/ou de mesure de l’activité ne contient bien évidemment pas un seul indicateur, cela nous le savions... Et si tant est que cet indicateur miracle fusse pertinent, il ne pourrait le demeurer 20 ou 30 années sans adaptation. Et cela nous le savons aussi...
Mais dire que nous le savons ne suffit pas. La preuve ? Pendant que cette commission menait ses travaux, nous avons pu constater combien, en ces temps de crise économique aigue, les entreprises avaient besoin de refondre leurs indicateurs de performances classiques. Combien elles avaient besoin de nouvelles mesures, au sens large, et dans des délais raccourcis. Et surtout, qu’elles avaient un besoin impérieux de réaliser simulations et prévisions à partir de postulats soit nouveaux soit remarquables du fait de leurs simultanéités (valorisation boursière brutalement diminuée, carnet de commande en chute libre, stock pléthorique, trésorerie fluctuante, fournisseurs défaillants, chômage technique ou temps partiel, aides et dispositifs publics innovants mais imprévus, etc.).
Et qu’a-t-on pu constater ? Que bien peu d’entreprises disposaient des moyens informationnels et techniques pour relever ces challenges, en particulier dans les PME/PMI mais aussi au sein de grandes entreprises. Et qu’a-t’on vu ? Des contrôleurs de Gestion aux directions opérationnelles, la course aux données et aux outils pour « sortir » le tableau demandé en urgence... Et comment, en ces temps d’élaboration budgétaire pour l’année 2010, créer un budget ad hoc sur un postulat encore incertain : reprise économique soutenue, reprise molle, stagnation, crise qui s’aggrave ?
Vous connaissez la réponse.... La quadrature du cercle passe par un environnement décisionnel complet, pertinent et évolutif, soit un ensemble de données « pures et parfaites » (comme diraient les économistes) allié à des outils agiles et performants, allant du reporting, en passant par l’analyse, jusqu’à la prévision et l’élaboration budgétaire.
En cette rentrée, saluons donc au passage deux acteurs, parmi d’autres, pertinents en ce sens : QlikView dont l’agilité est le crédo, clé « primaire » de son succès et IBM qui, avec la sortie de sa nouvelle offre pour les PME appelée COGNOS EXPRESS, adresse le reporting (quoi), l’analyse (comment) et la prévision (où) dans une même plateforme intégrée et facilement accessible.
Intéressons-nous également aux avancées du SaaS BI, qui permet aux entreprises non seulement de sous-traiter aux spécialistes leur environnement décisionnel à moindre coût, mais aussi de les challenger sur les défis à relever en termes d’agilité-réactivité-pertinence face à l’environnement fluctuant.
Et la « morale » de cet éditorial, donc ? Une commission Stiglitz dans chaque entreprise... Force est de constater que si les entreprises avaient et ont toujours par nature et par contrainte une grande avance sur les Etats en termes de pilotage et de mesure de leur activité, instaurer un processus permanent de réflexion et d’amélioration de leurs indicateurs et donc de leurs systèmes décisionnels doit être la norme. Les outils et le savoir-faire existent…..
Que de Projets en perspective !
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