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L’exploitation des données, toujours plus nombreuses et plus diverses, représente un enjeu majeur pour conserver la supériorité opérationnelle des forces armées. Le projet Artemis, lancé en novembre 2017 par la DGA, a pour vocation à répondre à des attentes opérationnelles via des cas d’usages qui vont faciliter la gestion et la prise de décision des différents services des Armées.
Artemis vise à doter la France d’une capacité de traitement des données de masse pour lui permettre d’agir de façon autonome dans les domaines du renseignement, du commandement des opérations et dans l’espace numérique.
Pour répondre aux enjeux industriels, de souveraineté et d’innovation du projet, le consortium mené par Atos – déjà retenu par la DGA pour la première phase, – a été sélectionné pour participer à la deuxième phase d’Artemis :
Atos, leader du consortium, conçoit la plateforme de souveraineté. Elle comprend l’infrastructure matérielle de calcul haute performance (avec ses serveurs BullSequana) ; l’infostructure, c’est-à-dire un environnement de développement collaboratif des applications ou forge logicielle ; ainsi que les différents aspects de sécurité. Atos apporte aussi son une expertise en data science et réalisera le développement de trois cas d’usage axés sur le renseignement et le traitement de l’information ;
Capgemini apporte sa capacité à développer et mettre en œuvre l’intelligence artificielle à l’échelle en intégrant des partenaires innovants. Capgemini développera trois cas d’usage dans les domaines de la cybersécurité, du service de santé et de la maintenance prévisionnelle. Le groupe sera également en charge de la réalisation de l’ « usine logicielle » qui permettra aux utilisateurs d’Artemis de développer leurs propres produits.
Le CEA participe à plusieurs cas d’usage ainsi qu’à la sécurisation de l’infostructure. Le CEA apporte son expertise et ses compétences scientifiques, particulièrement dans les domaines du calcul intensif et de la cybersécurité, ainsi que dans celui de l’analyse sémantique des textes et des images.
Le consortium s’appuie également sur un ensemble de partenaires académiques (l’ENS Paris-Saclay et l’UTC Compiègne), d’ETI (Bertin Technologies) et de startups.
Au terme de la deuxième phase de développement[2] du projet Artemis, six cas d’usage[3] permettront aux différentes entités utilisatrices du Ministère des Armées de profiter de nouvelles capacités issues des technologies numériques pour le partage de connaissance, un meilleur suivi de la santé des militaires, la maintenance prévisionnelle des matériels ou le traitement et la visualisation des informations stratégiques et tactiques. L’approche fait largement appel à des méthodologies agiles et incrémentales pour rester au plus proche des innovations et des besoins utilisateurs.
« Notre consortium est désormais au cœur d’un programme qui doit permettre au Ministère des Armées de maintenir son système d’information au plus haut niveau technologique. Nous répondons aux besoins d’Artemis avec des technologies puissantes et sécurisées, fruits de la trajectoire R&D d’Atos, unique en Europe, avec l’association des deux plus grandes ESN[4] européennes, ainsi que du CEA, et la capacité à capter l’innovation française à travers un écosystème souverain. Ce positionnement et cette infostructure souveraine s’avéreront déterminants pour ancrer l’autonomie stratégique de la France et contribuer à une vision et une ambition européenne à long terme dans l’IA au service de la défense. » précise Daniel le Coguic, Senior Vice-Président Big Data & Sécurité France chez Atos.
Atos est un partenaire de confiance de nombreux ministères et sociétés privées du secteur de la défense à travers le monde.
[1] ARTEMIS : Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources
[2]La seconde phase du projet Artemis vise à : concevoir une architecture souveraine de traitement et d’exploitation massive de données ; développer l’infostructure (plateforme logicielle à niveaux multiples de sécurité qui soutiendra le nouveau système de traitement de données) ; raccourcir les cycles de développement et accélérer l’implémentation de nouveaux usages ; favoriser l’innovation au sein d’un écosystème souverain
[3]Planification et maintenance prévisionnelle, partage et synthèse de connaissance, mobilité porteur, état de santé des personnels, traitement et croisement de données hétérogènes, analyse des réseaux
[4] Entreprise de services du numérique
Artemis vise à doter la France d’une capacité de traitement des données de masse pour lui permettre d’agir de façon autonome dans les domaines du renseignement, du commandement des opérations et dans l’espace numérique.
Pour répondre aux enjeux industriels, de souveraineté et d’innovation du projet, le consortium mené par Atos – déjà retenu par la DGA pour la première phase, – a été sélectionné pour participer à la deuxième phase d’Artemis :
Atos, leader du consortium, conçoit la plateforme de souveraineté. Elle comprend l’infrastructure matérielle de calcul haute performance (avec ses serveurs BullSequana) ; l’infostructure, c’est-à-dire un environnement de développement collaboratif des applications ou forge logicielle ; ainsi que les différents aspects de sécurité. Atos apporte aussi son une expertise en data science et réalisera le développement de trois cas d’usage axés sur le renseignement et le traitement de l’information ;
Capgemini apporte sa capacité à développer et mettre en œuvre l’intelligence artificielle à l’échelle en intégrant des partenaires innovants. Capgemini développera trois cas d’usage dans les domaines de la cybersécurité, du service de santé et de la maintenance prévisionnelle. Le groupe sera également en charge de la réalisation de l’ « usine logicielle » qui permettra aux utilisateurs d’Artemis de développer leurs propres produits.
Le CEA participe à plusieurs cas d’usage ainsi qu’à la sécurisation de l’infostructure. Le CEA apporte son expertise et ses compétences scientifiques, particulièrement dans les domaines du calcul intensif et de la cybersécurité, ainsi que dans celui de l’analyse sémantique des textes et des images.
Le consortium s’appuie également sur un ensemble de partenaires académiques (l’ENS Paris-Saclay et l’UTC Compiègne), d’ETI (Bertin Technologies) et de startups.
Au terme de la deuxième phase de développement[2] du projet Artemis, six cas d’usage[3] permettront aux différentes entités utilisatrices du Ministère des Armées de profiter de nouvelles capacités issues des technologies numériques pour le partage de connaissance, un meilleur suivi de la santé des militaires, la maintenance prévisionnelle des matériels ou le traitement et la visualisation des informations stratégiques et tactiques. L’approche fait largement appel à des méthodologies agiles et incrémentales pour rester au plus proche des innovations et des besoins utilisateurs.
« Notre consortium est désormais au cœur d’un programme qui doit permettre au Ministère des Armées de maintenir son système d’information au plus haut niveau technologique. Nous répondons aux besoins d’Artemis avec des technologies puissantes et sécurisées, fruits de la trajectoire R&D d’Atos, unique en Europe, avec l’association des deux plus grandes ESN[4] européennes, ainsi que du CEA, et la capacité à capter l’innovation française à travers un écosystème souverain. Ce positionnement et cette infostructure souveraine s’avéreront déterminants pour ancrer l’autonomie stratégique de la France et contribuer à une vision et une ambition européenne à long terme dans l’IA au service de la défense. » précise Daniel le Coguic, Senior Vice-Président Big Data & Sécurité France chez Atos.
Atos est un partenaire de confiance de nombreux ministères et sociétés privées du secteur de la défense à travers le monde.
[1] ARTEMIS : Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources
[2]La seconde phase du projet Artemis vise à : concevoir une architecture souveraine de traitement et d’exploitation massive de données ; développer l’infostructure (plateforme logicielle à niveaux multiples de sécurité qui soutiendra le nouveau système de traitement de données) ; raccourcir les cycles de développement et accélérer l’implémentation de nouveaux usages ; favoriser l’innovation au sein d’un écosystème souverain
[3]Planification et maintenance prévisionnelle, partage et synthèse de connaissance, mobilité porteur, état de santé des personnels, traitement et croisement de données hétérogènes, analyse des réseaux
[4] Entreprise de services du numérique
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