Michel Bruley
Quant aux personnes susceptibles de nous éclairer, les journalistes sont trop souvent uniquement le nez dans le guidon de l’actualité, et les analystes toujours très politisés font plus de la communication pour leur chapelle que de l’information. Les données communiquées sont sélectionnées pour appuyer les messages, et de communication en communication les angles sont différents, les données aussi, elles ne peuvent pas ou très peu être recoupées, ni comparées dans le temps.
D’autre part si les grandes notions qui intéressent le citoyen ont des définitions bien arrêtées, les chiffres les concernant sont la plupart du temps des regroupements de comptes comptables qui sont bien difficiles à tous cerner. Au final, seuls les spécialistes peuvent s’y retrouver. C’est le cas par exemple des prestations sociales qui représentaient, en 2013, 33 % du produit intérieur brut. Elles comprennent, les prestations sociales qui sont constituées des versements en espèces (pensions de retraite, allocations familiales, RMI, allocations chômage, etc.) ou en nature (remboursements de soins ou de médicaments, etc.) et compte satellite de la protection sociale qui introduit la notion de « prestation de protection sociale », qui comprend en sus les prestations de services sociaux : accès gratuit ou à tarif réduit à des services comme l'hospitalisation publique, l'hébergement des personnes handicapées, la réduction de tarif des transports en commun pour les familles nombreuses ou les personnes âgées.
Les chiffres de toutes les dépenses sont publiés annuellement, ils permettent à tout un chacun un suivi par grandes catégories par exemple la répartition, des prestations d’un montant global de 597, 57 milliards d’euros en 2009, était : vieillesse-survie 45,5%, santé 35 %, maternité-famille 9 %, emploi 6 %, logement 2,7%, exclusion sociale 1,8 % ; mais ne permet pas de suivre à qu’elle logique ils correspondent. En effet, les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques : une logique d’assurance sociale financée par des cotisations sur les salaires (comme dans une assurance privée) et sont donc réservées à ceux qui cotisent ; une logique d’assistance, versée sous condition de ressources, mais non de cotisations préalables ; une logique de protection universelle, accordée sans condition de cotisations ni de ressources, mais sont les mêmes pour tous.
Il faut non seulement des chiffres qui soient compréhensibles, mais qui soient aussi internationalement comparables, pour nous situer, par exemple la France c’est 1% de la population mondiale, 3,7% de la production mondiale, et 15% des transferts sociaux. http://www.lepoint.fr/t/1-1881157
Il faut reconnaître que l’administration met actuellement beaucoup de données à disposition, mais il reste beaucoup à faire avant que le citoyen puisse s’y retrouver facilement dans le dédale des dépenses, des déficits et des dettes qu’elle génère. Seules des données et une implication citoyenne très forte, peut nous permettre d’empêcher l’administration et les politiques de continuer à par exemple : augmenter de façon continue les effectifs de la fonction publique, voter de nouveaux impôts (4,5 Milliards supplémentaires pour les entreprises en 2015), imposer le kafkaïen compte pénibilité, continuer à creuser notre dette qui atteindra 100% du PIB en 2015.
D’autre part si les grandes notions qui intéressent le citoyen ont des définitions bien arrêtées, les chiffres les concernant sont la plupart du temps des regroupements de comptes comptables qui sont bien difficiles à tous cerner. Au final, seuls les spécialistes peuvent s’y retrouver. C’est le cas par exemple des prestations sociales qui représentaient, en 2013, 33 % du produit intérieur brut. Elles comprennent, les prestations sociales qui sont constituées des versements en espèces (pensions de retraite, allocations familiales, RMI, allocations chômage, etc.) ou en nature (remboursements de soins ou de médicaments, etc.) et compte satellite de la protection sociale qui introduit la notion de « prestation de protection sociale », qui comprend en sus les prestations de services sociaux : accès gratuit ou à tarif réduit à des services comme l'hospitalisation publique, l'hébergement des personnes handicapées, la réduction de tarif des transports en commun pour les familles nombreuses ou les personnes âgées.
Les chiffres de toutes les dépenses sont publiés annuellement, ils permettent à tout un chacun un suivi par grandes catégories par exemple la répartition, des prestations d’un montant global de 597, 57 milliards d’euros en 2009, était : vieillesse-survie 45,5%, santé 35 %, maternité-famille 9 %, emploi 6 %, logement 2,7%, exclusion sociale 1,8 % ; mais ne permet pas de suivre à qu’elle logique ils correspondent. En effet, les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques : une logique d’assurance sociale financée par des cotisations sur les salaires (comme dans une assurance privée) et sont donc réservées à ceux qui cotisent ; une logique d’assistance, versée sous condition de ressources, mais non de cotisations préalables ; une logique de protection universelle, accordée sans condition de cotisations ni de ressources, mais sont les mêmes pour tous.
Il faut non seulement des chiffres qui soient compréhensibles, mais qui soient aussi internationalement comparables, pour nous situer, par exemple la France c’est 1% de la population mondiale, 3,7% de la production mondiale, et 15% des transferts sociaux. http://www.lepoint.fr/t/1-1881157
Il faut reconnaître que l’administration met actuellement beaucoup de données à disposition, mais il reste beaucoup à faire avant que le citoyen puisse s’y retrouver facilement dans le dédale des dépenses, des déficits et des dettes qu’elle génère. Seules des données et une implication citoyenne très forte, peut nous permettre d’empêcher l’administration et les politiques de continuer à par exemple : augmenter de façon continue les effectifs de la fonction publique, voter de nouveaux impôts (4,5 Milliards supplémentaires pour les entreprises en 2015), imposer le kafkaïen compte pénibilité, continuer à creuser notre dette qui atteindra 100% du PIB en 2015.
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