Dans un courrier adressé fin août par SAP à tous ses clients en France, l’éditeur les informait d’une hausse de 5 % du coût de la maintenance de leurs licences des produits on-premise pour 2024. SAP a également informé ses clients en Suisse Romande, qui sont dans le périmètre d’action de l’USF, d’une hausse de 1,7 % ou de 2,4 % selon l’indice utilisé (respectivement IPC ou NOGA). En réaction à cette annonce, l’USF, Association des Utilisateurs SAP Francophones, souhaite partager le vif mécontentement remonté par ses adhérents, clients de SAP, qui tient en trois raisons principales :
1. Une « double peine » pour les clients on-premise : cette annonce de SAP fait suite à une première annonce au Sapphire en mai 2023, indiquant que désormais toutes les innovations des produits SAP seraient réalisées uniquement dans les versions cloud. Les clients utilisant des versions on-premise ont ainsi le désagréable sentiment de subir une double peine : plus aucune évolution porteuse de valeur pour leurs utilisateurs assortie d’une augmentation des coûts de la maintenance.
2. Une mécanique de « shrinkflation » : bien que SAP soit en droit d’augmenter le montant de la maintenance des licences de ses produits tous les ans (sur la base d’indices dument mentionnés dans les clauses contractuelles), l’USF rappelle que ces augmentations sont justifiées dans le seul but de permettre à l’éditeur de délivrer plus de valeur à ses clients. De plus certaines évolutions légales ne sont pas incluses par défaut dans les fonctionnalités standards du produit mais sont soumises à l’achat de licences complémentaires (ex. Document Reporting and Compliance, ou DCR) ce qui est injustifiable avec une augmentation de la maintenance envisagée par l’éditeur. Ainsi, il n’est pas acceptable d’augmenter le prix d’un service sans qu’il y ait une augmentation simultanée des fonctionnalités ou des services délivrés par l’éditeur. Cette pratique détestable rappelle fortement une mécanique dénoncée à plusieurs reprises dans la grande distribution, la « shrinkflation », qui consiste à diminuer la quantité d’un produit sans en changer le contenant, pour en augmenter sa marge.
3. Un délaissement des clients historiques : l’USF rappelle que la plupart des clients historiques de SAP utilisent toujours des versions on-premise, et n’ont à ce jour pas prévu de passer à des versions cloud, ce pour différentes raisons : pas suffisamment de valeur identifiée, pas dans les priorités stratégiques de l’entreprise, ou encore pas de moyens budgétaires en raison d’une conjoncture économique difficile. Ces clients, qui, s’il faut le rappeler, ont largement contribué au succès de SAP, souhaitent continuer à utiliser leurs produits SAP dans des conditions économiquement acceptables.
Si SAP décide de ne plus délivrer d’innovations dans ses produits on-premise, la seule alternative crédible pour l’éditeur est de proposer à ses clients une maintenance à un coût réduit, correspondant au service effectif rendu. Dans le cas contraire, SAP doit s’engager à continuer à faire évoluer ses produits et le prouver en délivrant régulièrement de nouvelles versions et en respectant le calendrier de livraison de ces dernières.
Par ailleurs, l’USF rappelle aux clients en Enterprise Support à 22 %, qui chercheraient un moyen de limiter les coûts additionnels liés à cette hausse de la maintenance, qu’il est possible de passer en Support Standard à 19 % (en acceptant bien évidemment un service moindre), à condition de communiquer leur décision à l’éditeur dans les préavis indiqués contractuellement (généralement, au minimum trois mois avant la date anniversaire des contrats).
L’USF, qui se fait comme toujours l’écho de ses adhérents, reste bien sûr toujours ouverte à un dialogue constructif avec SAP, afin de trouver ensemble des solutions acceptables pour mieux satisfaire les attentes des clients de l’éditeur.
1. Une « double peine » pour les clients on-premise : cette annonce de SAP fait suite à une première annonce au Sapphire en mai 2023, indiquant que désormais toutes les innovations des produits SAP seraient réalisées uniquement dans les versions cloud. Les clients utilisant des versions on-premise ont ainsi le désagréable sentiment de subir une double peine : plus aucune évolution porteuse de valeur pour leurs utilisateurs assortie d’une augmentation des coûts de la maintenance.
2. Une mécanique de « shrinkflation » : bien que SAP soit en droit d’augmenter le montant de la maintenance des licences de ses produits tous les ans (sur la base d’indices dument mentionnés dans les clauses contractuelles), l’USF rappelle que ces augmentations sont justifiées dans le seul but de permettre à l’éditeur de délivrer plus de valeur à ses clients. De plus certaines évolutions légales ne sont pas incluses par défaut dans les fonctionnalités standards du produit mais sont soumises à l’achat de licences complémentaires (ex. Document Reporting and Compliance, ou DCR) ce qui est injustifiable avec une augmentation de la maintenance envisagée par l’éditeur. Ainsi, il n’est pas acceptable d’augmenter le prix d’un service sans qu’il y ait une augmentation simultanée des fonctionnalités ou des services délivrés par l’éditeur. Cette pratique détestable rappelle fortement une mécanique dénoncée à plusieurs reprises dans la grande distribution, la « shrinkflation », qui consiste à diminuer la quantité d’un produit sans en changer le contenant, pour en augmenter sa marge.
3. Un délaissement des clients historiques : l’USF rappelle que la plupart des clients historiques de SAP utilisent toujours des versions on-premise, et n’ont à ce jour pas prévu de passer à des versions cloud, ce pour différentes raisons : pas suffisamment de valeur identifiée, pas dans les priorités stratégiques de l’entreprise, ou encore pas de moyens budgétaires en raison d’une conjoncture économique difficile. Ces clients, qui, s’il faut le rappeler, ont largement contribué au succès de SAP, souhaitent continuer à utiliser leurs produits SAP dans des conditions économiquement acceptables.
Si SAP décide de ne plus délivrer d’innovations dans ses produits on-premise, la seule alternative crédible pour l’éditeur est de proposer à ses clients une maintenance à un coût réduit, correspondant au service effectif rendu. Dans le cas contraire, SAP doit s’engager à continuer à faire évoluer ses produits et le prouver en délivrant régulièrement de nouvelles versions et en respectant le calendrier de livraison de ces dernières.
Par ailleurs, l’USF rappelle aux clients en Enterprise Support à 22 %, qui chercheraient un moyen de limiter les coûts additionnels liés à cette hausse de la maintenance, qu’il est possible de passer en Support Standard à 19 % (en acceptant bien évidemment un service moindre), à condition de communiquer leur décision à l’éditeur dans les préavis indiqués contractuellement (généralement, au minimum trois mois avant la date anniversaire des contrats).
L’USF, qui se fait comme toujours l’écho de ses adhérents, reste bien sûr toujours ouverte à un dialogue constructif avec SAP, afin de trouver ensemble des solutions acceptables pour mieux satisfaire les attentes des clients de l’éditeur.
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