L’analyste IDC a publié récemment les résultats de son étude « bilan 2008 et perspectives 2009-2012 » pour le marché français du décisionnel. C’est presque devenu banal, mais le décisionnel, malgré la crise se porte toujours bien. Alors que certains secteurs connaîtront en 2009 une vraie chute de leur chiffre d’affaires licences, le décisionnel est annoncé avec une progression de 5,7 % pour les éditeurs de logiciels. Passant de 705 à 745 millions d’euros en 2009, ce sont donc pas moins d’une quarantaine de millions d’euros de nouvelles affaires qui viendront nourrir éditeurs existants et nouveaux entrants. Car malgré ou grâce à la consolidation entre grands éditeurs de ces dernières années, les nouveaux entrants sont nombreux. Une concentration qui a rebattu les cartes d’ailleurs. IDC note que SAS a été détrôné de sa place de leader, remplacé par SAP/Business Objects. Sur le podium suivent SAS, Oracle, IBM puis Microsoft.
Le décisionnel français est chiffré par l’analyste à 2 milliards d’euros en 2008, en croissance de 6,2 %.
Nul ne sait si la crise économique mondiale connaîtra des signes de reprise dès 2010, mais IDC le prévoit ainsi en matière de décisionnel avec l’an prochain un « rebond significatif ». Du point de vue des composants, c’est le secteur des « applications analytiques » qui connaît le plus d’intérêt de la part des entreprises. Pas moins de 42 % du chiffre d’affaires du secteur est réalisé par ces applications analytiques, et la demande reste forte selon IDC. Ce serait d’ailleurs le principal enjeu pour les éditeurs traditionnels, plutôt nourris pendant des années par les fonctions classiques de stockage de données et de reporting : savoir faire évoluer leur offre vers l’applicatif. Chez aucun des grands éditeurs (Microsoft, Business Objects, Cognos...), cette évolution applicative n’a été pour le moment couronnée de succès.
Le décisionnel français est chiffré par l’analyste à 2 milliards d’euros en 2008, en croissance de 6,2 %.
Nul ne sait si la crise économique mondiale connaîtra des signes de reprise dès 2010, mais IDC le prévoit ainsi en matière de décisionnel avec l’an prochain un « rebond significatif ». Du point de vue des composants, c’est le secteur des « applications analytiques » qui connaît le plus d’intérêt de la part des entreprises. Pas moins de 42 % du chiffre d’affaires du secteur est réalisé par ces applications analytiques, et la demande reste forte selon IDC. Ce serait d’ailleurs le principal enjeu pour les éditeurs traditionnels, plutôt nourris pendant des années par les fonctions classiques de stockage de données et de reporting : savoir faire évoluer leur offre vers l’applicatif. Chez aucun des grands éditeurs (Microsoft, Business Objects, Cognos...), cette évolution applicative n’a été pour le moment couronnée de succès.
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