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Forbes : La migration Cloud de MongoDB permet à la plus grande marque de médias au monde de continuer à établir des normes en matière d'innovation numérique


Rédigé par Communiqué de MongoDB le 25 Août 2020

En 1996, Forbes lançait son premier site Internet. Il s’agissait de l’un des premiers magazines économiques au monde à avoir une initiative aussi innovante. Depuis près de 25 ans, Forbes n'a fait que redoubler d’efforts et est largement considéré comme la référence en matière d'innovation numérique dans le secteur de l'édition. L'éditeur centenaire, célèbre pour son journalisme économique et ses classements des plus grandes fortunes, est devenu la marque de médias d'affaires la plus importante au monde. Elle touche chaque mois plus de 140 millions de personnes dans le monde entier, par le biais de plusieurs canaux en ligne et hors ligne.



Architecture d’origine de Forbes – vers 2018.
Architecture d’origine de Forbes – vers 2018.
En six mois seulement, Forbes a fait migrer sa plateforme vers Google Cloud et MongoDB Atlas. Parmi les résultats phares :

Une réduction de 58 % du temps de développement des nouveaux produits et des correctifs
Un cycle de diffusion 4x plus rapide
Une réduction de 25% du coût total de possession
Une augmentation de 28% des abonnements aux nouvelles newsletters

Durant la crise sanitaire, l'infrastructure cloud a également permis au site web de s'adapter à un nombre exceptionnel d'utilisateurs et a aidé l'équipe à rester active, en introduisant et en testant un certain nombre de nouvelles fonctionnalités.

L’année dernière, de juin à décembre, le trafic a continué à augmenter, et le média a établi de nouveaux records d’un mois sur l’autre. Avec l’arrivée du COVID-19, à l’instar de nombreux magazines de premier plan, la couverture médiatique liée à la pandémie par Forbes a entraîné une nouvelle augmentation du trafic, atteignant un record de fréquentation en mai avec plus de 120 millions de visiteurs uniques.

Malgré la crise et le trafic numérique sans précédent que l’épidémie a engendré, l'équipe de développement a continué à construire, lancer et tester des fonctionnalités de pointe telles que la technologie assistée par IA qui conseille des sujets d’articles à ses journalistes, ainsi que de nouveaux outils d'analyse de données visant à mieux comprendre le comportement des lecteurs.

Cette faculté d'adaptation a été alimentée par un autre changement, survenu à point nommé. Fin 2019, Forbes a achevé la première étape d'une migration complète vers le Cloud. Elle comprenait le transfert d'une grande partie de sa charge de travail transactionnelle vers MongoDB Atlas, le service mondial de base de données Cloud, ainsi que vers Google Cloud.

Réécrire les règles

La migration vers le Cloud n'était que l'étape la plus récente de la transformation numérique de Forbes, qui a duré 25 ans. Un élément clé ayant contribué à cette migration est un changement effectué il y a presque dix ans : en 2011, le SGC (Système de Gestion de Contenu) de Forbes a été entièrement réécrit pour permettre une toute nouvelle stratégie de réseau de collaborateurs et ce réseau a été construit sur la base de données MongoDB. La livraison du SGC s’est faite en moins de deux mois.

Grâce au modèle documentaire de MongoDB, les développeurs peuvent désormais créer rapidement de nouvelles fonctionnalités, intégrer facilement les modifications et mieux gérer une diversité croissante de types de données. L'architecture modernisée a permis de faire naître de nouveaux projets, notamment un vaste réseau de nouveaux collaborateurs et une analyse en direct des médias sociaux, ce qui a favorisé une amélioration de l'engagement envers le contenu de Forbes.

On n’arrête jamais la transformation

L'équipe de développement de Forbes a toujours servi trois groupes d'utilisateurs importants : lecteurs, journalistes et annonceurs publicitaires. Tous trois ont noté des bénéfices certains suite à ces modifications mais avaient toujours une soif insatiable de solutions meilleures et différentes. Au fil du temps, il est devenu évident que Forbes devait continuer à s'adapter s'il voulait demeurer le chef de file du secteur. L'entreprise devait améliorer encore l'expérience des utilisateurs, étendre les possibilités offertes aux journalistes et proposer des collaborations publicitaires encore meilleures. L'architecture existante n’offrait pas à Forbes une prise en charge efficace de ces enjeux.

En 2018, Vadim Supitskiy, Chief Technology Officer chez Forbes, et son équipe ont donc esquissé leur projet : une architecture "cloud native" qui ferait abstraction de presque toute la gestion des services. Il serait ainsi beaucoup plus facile de gérer de grands volumes d'activité. Cette architecture permettrait également aux développeurs de créer de nouvelles choses formidables et de le faire en toute sécurité, rapidement et avec un minimum de frais généraux.

"Nous ne voulions pas être dans le domaine de la gestion des bases de données", explique Vadim Supitskiy.

Le COVID et le Cloud

Faisons un bond dans le temps, c’est-à-dire deux ans plus tard en février 2020, à l’aube de la pandémie qui s’est avérée être l’un des plus grands bouleversements de cette génération et une crise pour presque toutes les entreprises. Pour avoir plus de contexte sur la transformation numérique de Forbes, Vadim avait insisté sur des délais « très courts ». La première étape de la migration vers le cloud s'était déjà achevée fin 2019 et n'avait pris que six mois.

La pièce maîtresse de cette migration était le passage au service de base de données Cloud MongoDB Atlas, hébergé sur Google Cloud. Mais avant de tout mettre en ligne, Forbes a fait quelque chose que trop peu d'entreprises font : des essais, des essais et encore des essais.

C'est au cours de cette phase de tests de charge et d'assurance qualité (QA) que Forbes a découvert un incident critique : une latence beaucoup trop élevée entre le centre de données et le Cloud avait été détectée. L'aller-retour pour l'accès aux données aurait été si lent que l'effet multiplicateur qui en aurait résulté aurait créé une expérience terrible pour les utilisateurs. Afin de résoudre ce problème, l’entreprise a conçu un déploiement progressif en décomposant le transfert de services de manière à ce que les applications et les bases de données principales se déplacent toutes en une seule fois.

Une fois cette solution mise en place, l'équipe a utilisé la nouvelle infrastructure pour créer une couche d'abstraction afin que la plupart des services ne touchent jamais directement la base de données. Forbes utilise à la place un service intermédiaire, appelé API de contenu. L'API fournit une API (« Interface de Programmation Applicative ») stable en plus des structures de données plus fluides hébergées dans l'Atlas MongoDB. Cela permet de découpler le format des données utilisé en fonction des besoins des services qui les utilisent. Les services ne sont plus liés au schéma de données. Apportez une modification à un endroit d’une structure de données et elle n’impactera rien (ni personne) d’autre dans son organisation.

"Nous étions maintenant suffisamment préoccupés pour nous concentrer uniquement sur la livraison de la valeur" explique Vadim Supitskiy. Les développeurs ne devaient plus passer de temps à entretenir, gérer et approvisionner l'infrastructure.

La nouvelle infrastructure a aussitôt été testée.

Tout d'abord, un pic d’affluence a pu être observé. En plus des chiffres records de la fin 2019, la pandémie a entraîné une nouvelle augmentation de l'utilisation, atteignant un nouveau record de trafic avec 121 millions d'utilisateurs en mai. Le site web et l'expérience du lecteur n'ont jamais faibli. Ensuite, l'entreprise a voulu capitaliser sur cet intérêt accru et mettre en place de nouvelles fonctionnalités destinées aux clients. Libérés de la nécessité de se concentrer sur la valeur, les développeurs ont aidé Forbes à lancer sept nouvelles newsletters qui ont augmenté le taux d'abonnement de 28 %, une mesure commerciale clé. De nouveaux forums, de nouveaux produits vidéo et le doublement de la taille de l'équipe chargée des actualités de dernière minute ont également été mis en place.

Un apprentissage automatique pour les journalistes

La combinaison d’Atlas MongoDB au sein de l'architecture de micro-services d’origine de Google Cloud s'est également avérée être un choix judicieux. Tout d'abord, le moteur Kubernetes de Google Cloud a rendu plus facile la coordination de la masse de plus de 50 microservices de Forbes. (Des bases de code ciblées et autonomes qui permettent à chaque service d'être facilement compris, modifié rapidement indépendamment d'autres services, et d'être construit avec la meilleure technologie pour la tâche). Deuxièmement, Atlas a également pu travailler en toute transparence avec la suite de services Google Cloud afin de construire des outils encore plus puissants pour ses rédacteurs.

En avril, Forbes a introduit un moteur de recommandation d'articles tendance pour les journalistes. Ce moteur arpente le web pour trouver des articles tendances et emploie l'apprentissage automatique de Google Cloud pour faire des suggestions aux collaborateurs appropriés, soit par le biais d'un robot Slack, soit par le SGC personnalisé (le SGC lui-même avait été réécrit en 2019 pour devenir une plateforme davantage axée sur l'intelligence artificielle et l'analyse). Comme tout ce qui se passe chez Forbes, le moteur est encore soumis à de lourds tests, mais il s'est tout de suite avéré utile à l'équipe éditoriale et au réseau de collaborateurs de Forbes.

Des développeurs entrepreneuriaux

L'équipe de développement de Forbes est aussi entreprenante que les personnes qui ornent les couvertures de son magazine ou sa page d'accueil. Elle sait que les migrations et les innovations dans le nuage ne sont pas plus importantes que les résultats commerciaux qu'elles génèrent.

La migration Cloud de Forbes a permis une amélioration de 58 % de la vitesse de fabrication et le cycle de publication s'est amélioré de 2 à 10 fois (selon le service). D'autres gains d'efficacité liés à la migration ont permis de réduire de 25 % le coût total de possession.

Forbes se tourne déjà vers la prochaine génération d'édition. La nouvelle infrastructure Cloud sera immédiatement chargée de permettre une meilleure personnalisation, une plus grande fidélité et une gestion de données de première partie.

"La transformation numérique n'est jamais terminée", souligne Vadim Supitskiy. Des propos difficiles à contester, étant donné que cette dernière a commencé il y a 25 ans.




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