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Et si les éditeurs s'initiaient à l'auto-critique...


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 19 Mars 2009



Nigel Pendse
Nigel Pendse
Le dernier opus du BI Survey, étude annuelle conduite par Nigel Pendse, met le doigt sur une forme d’arrogance mal placée des éditeurs de logiciels décisionnels. Convaincus de la qualité de leurs outils et de leurs prestations, ils semblent ne pas avoir réellement écouté les remarques de leurs clients et partenaires. Ainsi plus de 51 % des éditeurs affirment qu’ils fournissent un service d’assistance « excellent »... mais seuls 27 % des clients et 24 % des consultants sont en accord avec cette assertion.
Autre différence majeure, le taux d’adoption. Les éditeurs se targuent du fait que 14 % des employés de leurs clients ont aujourd’hui accès à un outil décisionnel. D’après ces mêmes clients, ils ne seraient que 8 % dans la réalité; un certain nombre de licences achetées mais restées « sur étagères » pourrait expliquer cette différence. Sur un plan plus qualitatif, les vendeurs auraient tendance à « voir la paille qui est dans l’oeil du client, sans voir la poutre qu’ils ont dans le leur ». Ainsi les éditeurs se plaignent-ils de leurs clients, fournissant des données de mauvaise qualité par exemple. Inversement, ils ne se sentent pas concernés et minimisent d’éventuels problèmes de temps de réponse lors de l’exécution des requêtes. Pourtant du côté de ces mêmes clients, la lenteur d’exécution des requêtes semble un problème récurrent et difficile à régler par les éditeurs de logiciels.
Quant à ceux qui resteraient sceptiques sur la justesse d’une telle enquête, qui en est pourtant à sa 8ème édition : le chiffre de 2622 réponses analysées, provenant d’éditeurs, de consultants et d’utilisateurs, devraient suffire à les convaincre. Même si en revanche, les pratiques anglo-saxonnes sont forcément mieux couvertes que celles des « petits pays francophones ».




Commentaires

1.Posté par Michel Kergoat le 20/03/2009 12:19
Intéressant, pertinent et justifié.
Toutefois, au vu de la diversité des entreprises, et des systèmes décisionnels, même aux seuls États-Unis, les 2622 réponses sont-elles vraiment représentatives ?
D'autant que les questionnaires en général ne me semblent pas vraiment adaptés à des prestataires de services.
À mon avis, les éditeurs ne sont responsables qu'indirectement des performances des implémentations (à mon avis les acheteurs leur demandent davantage la fiabilité face à des performances "formule 1" car le gain en performance est vite perdu dans un crash) : leur mirifique budget licences a un impact certain sur des restriction en terme de hardware, et par là même sur les perfs, puisqu'un système "a les performances de son budget hardware", à ce que je peux constater sur le terrain et dans les diverses méthodes de dimensionnement.
De même que le discours "faire plus avec moins" qui s'apparente au "miroir aux alouettes" en terme de serveurs, tant pour la disponibilité que pour les performances et le TCO.
(Contribution personnelle indépendante de ma société mère).

2.Posté par Nicolas Lewandowski le 27/03/2009 13:49
ha bah c'est sur que si ton infrastructure décisionnelle se résume à 2 ficelles et un bout de bois, ca va être dur ;)

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