Claude Molly-Mitton, Président de l’USF, L’association des utilisateurs francophones des solutions SAP
Steve Jobs définissait l’innovation comme « une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose ». Mais l’innovation peut prendre des formes les plus diverses et n’est pas forcément synonyme de technologie ni même de produit. C’est d’ailleurs un piège classique à éviter.
Rien que dans nos environnements professionnels, l’innovation peut être marketing, commerciale, managériale, organisationnelle, sociétale … Alors quel rôle jouent nos systèmes d’information (SI) traditionnels, et notamment les ERPs comme SAP, dans le processus global d’innovation de nos organisations ?
Les ERPs ne sont pas exclus du processus d’innovation …
Durant ces vingt dernières années, les organisations se sont beaucoup consacrées à rationaliser, à industrialiser, à professionnaliser leurs processus et les ERPs ont souvent été le moteur de cette démarche.
Cependant, nombre d’analystes pensent aujourd’hui que les ERPs ne portent plus l’innovation, ne serait-ce que par le temps incompressible nécessaire à leur mise en œuvre, alors que l’innovation nécessiterait des délais de réaction bien plus courts.
Le Gartner, par exemple, expose son fameux modèle « Pace Layered », un modèle en trois « couches », dans lequel le niveau le plus haut, ou le plus noble en d’autres termes, dénommé « Systems of innovation » est porté par des technologies digitales nouvelles, développées sur mesure et si possible avec des méthodes agiles, donc très vite. De l’autre côté, au niveau le plus bas, baptisé « system of record », on trouve … nos chers ERPs. Ainsi, à la lecture de ce modèle, les ERPs semblent voués à rester « au fond de la mine » et à ne participer en rien à l’innovation…
Une vision qui fait d’ailleurs écho à un autre point de vue de plus en plus répandu dans notre société du tout numérique, selon lequel les DSI seraient une espèce en voie de disparition, décimée par l’avènement d’outils numériques chaque jour plus intuitifs et faciles d’accès pour l’utilisateur lambda.
… Mais sont plutôt des piliers de la transformation des entreprises
Bien entendu, la société numérique offre aux entreprises des opportunités infinies, mais elle révèle également une tendance au « court-termisme » et à l’instantané. Attention donc, à ne pas céder aux sirènes marketing des nouveaux vendeurs de rêves technologiques improbables, qui permettraient aux métiers de s’affranchir des DSI internes.
Aujourd’hui plus que jamais, je suis convaincu que les DSI vont demeurer les principaux garants des choix numériques de l’entreprise, et ce notamment par l’innovation, y compris en interne, dans leur propre organisation et leurs propres missions. Cette tendance va à mon sens se confirmer, alors que le modèle MOE-MOA, particularisme français, disparait peu à peu, de sorte que les compétences métier deviennent aussi essentielles que les compétences technologiques au sein des DSI.
D’ailleurs, observons que, comme une réponse au tout numérique, on commence à voir émerger un nouveau métier, le CDO, le « Chief Digital Officer », métier qui, au demeurant, pourra et sera bien souvent très bien assuré par le CIO lui-même.
Quant aux ERPs, et notamment SAP, ils innovent et s’adaptent sans cesse, pour répondre aux enjeux de cette nouvelle donne technologique : mobilité, saas et cloud computing, big data….
Ainsi ils ne sont nullement exclus, bien au contraire, des processus d’innovation, que ce soit les processus d’innovation technologique en général aussi bien que les processus d’innovations de toutes sortes, internes à nos organisations, mais restent bien souvent les piliers du changement ou au minimum parties prenantes.
Edgar Morin disait : « Chacun vit pour garder le passé en vie, vivre le présent, et donner vie au futur ». C’est un bon résumé de ce qu’est le véritable moteur de l’innovation, même si, appliqué au monde de l’IT, et au regard des ruptures technologiques que l’on pressent - informatique neuronale et ordinateurs organiques, pour ne citer qu’eux - bien heureux celui qui aujourd’hui, pourrait prédire la place qu’occuperont dans le futur les DSI et leurs outils, aussi puissants soient-ils !
Rien que dans nos environnements professionnels, l’innovation peut être marketing, commerciale, managériale, organisationnelle, sociétale … Alors quel rôle jouent nos systèmes d’information (SI) traditionnels, et notamment les ERPs comme SAP, dans le processus global d’innovation de nos organisations ?
Les ERPs ne sont pas exclus du processus d’innovation …
Durant ces vingt dernières années, les organisations se sont beaucoup consacrées à rationaliser, à industrialiser, à professionnaliser leurs processus et les ERPs ont souvent été le moteur de cette démarche.
Cependant, nombre d’analystes pensent aujourd’hui que les ERPs ne portent plus l’innovation, ne serait-ce que par le temps incompressible nécessaire à leur mise en œuvre, alors que l’innovation nécessiterait des délais de réaction bien plus courts.
Le Gartner, par exemple, expose son fameux modèle « Pace Layered », un modèle en trois « couches », dans lequel le niveau le plus haut, ou le plus noble en d’autres termes, dénommé « Systems of innovation » est porté par des technologies digitales nouvelles, développées sur mesure et si possible avec des méthodes agiles, donc très vite. De l’autre côté, au niveau le plus bas, baptisé « system of record », on trouve … nos chers ERPs. Ainsi, à la lecture de ce modèle, les ERPs semblent voués à rester « au fond de la mine » et à ne participer en rien à l’innovation…
Une vision qui fait d’ailleurs écho à un autre point de vue de plus en plus répandu dans notre société du tout numérique, selon lequel les DSI seraient une espèce en voie de disparition, décimée par l’avènement d’outils numériques chaque jour plus intuitifs et faciles d’accès pour l’utilisateur lambda.
… Mais sont plutôt des piliers de la transformation des entreprises
Bien entendu, la société numérique offre aux entreprises des opportunités infinies, mais elle révèle également une tendance au « court-termisme » et à l’instantané. Attention donc, à ne pas céder aux sirènes marketing des nouveaux vendeurs de rêves technologiques improbables, qui permettraient aux métiers de s’affranchir des DSI internes.
Aujourd’hui plus que jamais, je suis convaincu que les DSI vont demeurer les principaux garants des choix numériques de l’entreprise, et ce notamment par l’innovation, y compris en interne, dans leur propre organisation et leurs propres missions. Cette tendance va à mon sens se confirmer, alors que le modèle MOE-MOA, particularisme français, disparait peu à peu, de sorte que les compétences métier deviennent aussi essentielles que les compétences technologiques au sein des DSI.
D’ailleurs, observons que, comme une réponse au tout numérique, on commence à voir émerger un nouveau métier, le CDO, le « Chief Digital Officer », métier qui, au demeurant, pourra et sera bien souvent très bien assuré par le CIO lui-même.
Quant aux ERPs, et notamment SAP, ils innovent et s’adaptent sans cesse, pour répondre aux enjeux de cette nouvelle donne technologique : mobilité, saas et cloud computing, big data….
Ainsi ils ne sont nullement exclus, bien au contraire, des processus d’innovation, que ce soit les processus d’innovation technologique en général aussi bien que les processus d’innovations de toutes sortes, internes à nos organisations, mais restent bien souvent les piliers du changement ou au minimum parties prenantes.
Edgar Morin disait : « Chacun vit pour garder le passé en vie, vivre le présent, et donner vie au futur ». C’est un bon résumé de ce qu’est le véritable moteur de l’innovation, même si, appliqué au monde de l’IT, et au regard des ruptures technologiques que l’on pressent - informatique neuronale et ordinateurs organiques, pour ne citer qu’eux - bien heureux celui qui aujourd’hui, pourrait prédire la place qu’occuperont dans le futur les DSI et leurs outils, aussi puissants soient-ils !
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