Marion Perrier et Olivia Caron, fondatrices de CloZ
Dans les « 7 formes d’intelligence » que l’on peut prêter à l’IA, la créativité reste celle qui fait le plus débat. Il y a effectivement une réelle floraison d’IA créatrices de contenus : de l’influenceuse numérique aux outils permettant la « création » de contenus qu’ils soient audiovisuels, musicaux ou encore télévisuels. Ce dernier a d’ailleurs fait l’objet d’une longue période de grèves des scénaristes aux États Unis en 2023 tant finalement la nébuleuse qui l’entoure est épaisse. La plupart du temps, on attribuera à tort ou à raison à l’IA de savoir s’inspirer de l’existant pour le réadapter et encore le twister légèrement, faisant fi de la propriété intellectuelle. Et tant il est vrai que son utilisation s’est bien démocratisée au quotidien, rendant certaines tâches parfois obsolètes et certains contenus bien fades, depuis quand en sommes-nous arrivés à préciser dans un post toute l’authenticité de la nature humaine en indiquant l’absence d’aide de l’IA ? La créativité se résume-t-elle à l’humanité ? En prenant un peu de recul, ne pouvons-nous pas convenir que l’inspiration est le début de la créativité ? Nos peintres et nos scientifiques ne se sont-ils pas inspirés de la nature pour en retranscrire toute la beauté, la complexité et la justesse ? Est-ce pour autant du plagiat ou un manque de créativité ?
Dans le secteur de la mode, nous avons vu l’émergence de mastodontes tels que Temu ou Shein qui, à renfort d’IA et de machine learning, tels les filets de ces grands chalutiers, viennent racler les tréfonds d’internet à la recherche des nouvelles collections inspirées de leurs concurrents et déversent sur leurs sites plus de 8000 références à la journée.
Avec ce nouveau modèle qui émerge, on remarque que l’IA est ici utilisée avec un objectif clair : apporter un effet volume aux consommateurs avec une impression de choix. Chez CloZ, nous avons constaté lors d’entretiens avec nos utilisatrices que la plupart étaient mécontentes de voir se déverser les mêmes vêtements, coupes et collections d’une marque à l’autre. Alors là encore l’IA sert-elle de pâle copie, ou promeut-elle une différenciation créatrice ? Nous pouvons nous accorder sur le fait que le coût de ne pas prendre le virage de l’IA s’avère trop élevé et que même sans grands apports distinctifs probants, son intégration reste une priorité. Investir dans cette technologie s’avère alors crucial mais dans quel but ?
Chez CloZ, nous avons l’intime conviction que, si l’IA n’est pas créative intrinsèquement (en tout cas pas pour le moment), elle doit être force de proposition et élan créatif. En d’autres termes, l’IA s’impose comme un outil puissant et innovant, au service de l’expérience client, offrant une personnalisation sans précédent tout en enrichissant l’expérience d’achat. En effet, les consommateurs montrent une envie croissante de garde-robes composées de basiques intemporels et de revenir à l’essentiel, tout en restant tendance et mode. L’intelligence artificielle peut offrir une solution personnalisée en proposant des sélections adaptées aux goûts individuels des acheteurs, répondant ainsi parfaitement à leurs attentes. Tout comme l’accès à Internet au début des années 2000, le potentiel qu’a l’IA de démultiplier les sources d’inspiration en compilant les influences artistiques dans le monde pour les mettre à la portée de tous lui confère aujourd’hui une forme de créativité. Elle ouvre de nouveaux horizons créatifs en permettant une personnalisation ultra précise, aidant chacun à affirmer son style et à éviter l’uniformité imposée par les tendances. Pour les consommateurs, souvent en manque d’inspiration, les outils d’IA offrent une diversité de looks et aident à se différencier des autres en proposant des tenues guidées par les critères individuels. Pour autant que l’on garde un œil critique, ces technologies permettent également de filtrer les tendances pour ne retenir que celles qui conviennent vraiment, assurant ainsi une garde-robe plus cohérente avec le style personnel de chacun.
Il paraît essentiel de rappeler que la meilleure forme de créativité reste de ne pas suivre aveuglément les recommandations de l'IA et surtout de cultiver ce petit twist, ce petit grain de folie qui permet à chaque individu de préserver sa touche personnelle pour que ses looks reflètent véritablement sa personnalité.
Dans le secteur de la mode, nous avons vu l’émergence de mastodontes tels que Temu ou Shein qui, à renfort d’IA et de machine learning, tels les filets de ces grands chalutiers, viennent racler les tréfonds d’internet à la recherche des nouvelles collections inspirées de leurs concurrents et déversent sur leurs sites plus de 8000 références à la journée.
Avec ce nouveau modèle qui émerge, on remarque que l’IA est ici utilisée avec un objectif clair : apporter un effet volume aux consommateurs avec une impression de choix. Chez CloZ, nous avons constaté lors d’entretiens avec nos utilisatrices que la plupart étaient mécontentes de voir se déverser les mêmes vêtements, coupes et collections d’une marque à l’autre. Alors là encore l’IA sert-elle de pâle copie, ou promeut-elle une différenciation créatrice ? Nous pouvons nous accorder sur le fait que le coût de ne pas prendre le virage de l’IA s’avère trop élevé et que même sans grands apports distinctifs probants, son intégration reste une priorité. Investir dans cette technologie s’avère alors crucial mais dans quel but ?
Chez CloZ, nous avons l’intime conviction que, si l’IA n’est pas créative intrinsèquement (en tout cas pas pour le moment), elle doit être force de proposition et élan créatif. En d’autres termes, l’IA s’impose comme un outil puissant et innovant, au service de l’expérience client, offrant une personnalisation sans précédent tout en enrichissant l’expérience d’achat. En effet, les consommateurs montrent une envie croissante de garde-robes composées de basiques intemporels et de revenir à l’essentiel, tout en restant tendance et mode. L’intelligence artificielle peut offrir une solution personnalisée en proposant des sélections adaptées aux goûts individuels des acheteurs, répondant ainsi parfaitement à leurs attentes. Tout comme l’accès à Internet au début des années 2000, le potentiel qu’a l’IA de démultiplier les sources d’inspiration en compilant les influences artistiques dans le monde pour les mettre à la portée de tous lui confère aujourd’hui une forme de créativité. Elle ouvre de nouveaux horizons créatifs en permettant une personnalisation ultra précise, aidant chacun à affirmer son style et à éviter l’uniformité imposée par les tendances. Pour les consommateurs, souvent en manque d’inspiration, les outils d’IA offrent une diversité de looks et aident à se différencier des autres en proposant des tenues guidées par les critères individuels. Pour autant que l’on garde un œil critique, ces technologies permettent également de filtrer les tendances pour ne retenir que celles qui conviennent vraiment, assurant ainsi une garde-robe plus cohérente avec le style personnel de chacun.
Il paraît essentiel de rappeler que la meilleure forme de créativité reste de ne pas suivre aveuglément les recommandations de l'IA et surtout de cultiver ce petit twist, ce petit grain de folie qui permet à chaque individu de préserver sa touche personnelle pour que ses looks reflètent véritablement sa personnalité.