Trois courants forts en 2010
Reda Gomery, Directeur d’agence Business Intelligence chez Micropole
L’évolution des plateformes BI historiques
En quelques dix ans, le développement de la BI a parfois été empirique, occasionnant une démultiplication des outils, une faible harmonisation des processus de remontée des informations et, souvent, des coûts importants. En 2010, nombre d’entreprises ont amorcé des audits et des refontes de leurs systèmes d’information décisionnels avec plusieurs objectifs : la maîtrise des coûts, l’harmonisation des usages et des outils, l’extension de la BI au plus grand nombre d’utilisateurs, son réalignement sur les nouveaux enjeux métiers et une plus grande intégration dans le SI. Les grands chantiers de refonte s’appuient sur un marché technologique recomposé depuis quelques années autour de grands éditeurs et de nombreux challengers. Les entreprises intègrent désormais les prévisions d’évolutions des gammes technologiques éditeurs, les roadmaps, dans leurs stratégies de choix. Dans ce domaine, on ne peut que souhaiter une meilleure visibilité des évolutions technologiques envisagées par nos amis éditeurs dans les prochaines années.
L’avènement de la BI Agile
L’augmentation de la fréquence des besoins d’information, la demande d’autonomie des utilisateurs et la variété des requêtes ont sans doute contraint de nombreuses directions informatiques à adopter une BI « agile ». Cette agilité s’est traduite à la fois par l’adoption de nouvelles gammes technologiques – des outils capables de compenser les limites des grandes plateformes industrielles historiques – mais également par de nouvelles méthodes de mise en œuvre des projets, plus souples et plus adaptées au rythme des entreprises. Les innovations comme le « in memory » ont favorisé l’adoption d’outils plus rapides à mettre en œuvre, moins contraignants en termes d’organisation préalable des données et en termes de technicité, ouverts vers le plus grand nombre d’utilisateurs et favorisant des analyses multiples. Cette BI permet de couvrir de nouveaux usages tels que les besoins d’analyses ou d’études ponctuels. En 2010, la tendance a été aux architectures mixtes avec de grands entrepôts de données destinés à de la production d’informations de masse couplés à des applications spécialisées reposant sur des outils de BI plus souples.
L’incontournable EPM
Le pilotage de la performance financière (EPM ou Enterprise performance Management) a constitué une priorité des organisations en 2010. Ce marché adossé à la BI a suscité un vif engouement en particulier dans les grandes entreprises où les outils d’élaboration budgétaire et de planification tels que Oracle planning, SAP BPC ou IBM Cognos TM1 ont donné lieu à de nombreux projets. Ces solutions progicielles ont connu un succès croissant, contribuant à harmoniser les pratiques budgétaires et assurant aux dirigeants les moyens d’instruire une nouvelle gouvernance financière.
En 2010, la Business Intelligence a suscité de nombreux projets et a parfois révélé des points de complexité dans leurs exécutions. Il convient à ce stade de rappeler des fondamentaux clés de succès dans la mise en œuvre de ces projets : la maîtrise du changement, le contrôle de la qualité des données, la maîtrise et la disponibilité des compétences. Bien heureusement, la BI continue de susciter un vif intérêt auprès des jeunes ingénieurs et ce secteur prometteur va poursuivre sa forte attractivité et accentuer son développement dans les entreprises autour de projets très diversifiés.
En quelques dix ans, le développement de la BI a parfois été empirique, occasionnant une démultiplication des outils, une faible harmonisation des processus de remontée des informations et, souvent, des coûts importants. En 2010, nombre d’entreprises ont amorcé des audits et des refontes de leurs systèmes d’information décisionnels avec plusieurs objectifs : la maîtrise des coûts, l’harmonisation des usages et des outils, l’extension de la BI au plus grand nombre d’utilisateurs, son réalignement sur les nouveaux enjeux métiers et une plus grande intégration dans le SI. Les grands chantiers de refonte s’appuient sur un marché technologique recomposé depuis quelques années autour de grands éditeurs et de nombreux challengers. Les entreprises intègrent désormais les prévisions d’évolutions des gammes technologiques éditeurs, les roadmaps, dans leurs stratégies de choix. Dans ce domaine, on ne peut que souhaiter une meilleure visibilité des évolutions technologiques envisagées par nos amis éditeurs dans les prochaines années.
L’avènement de la BI Agile
L’augmentation de la fréquence des besoins d’information, la demande d’autonomie des utilisateurs et la variété des requêtes ont sans doute contraint de nombreuses directions informatiques à adopter une BI « agile ». Cette agilité s’est traduite à la fois par l’adoption de nouvelles gammes technologiques – des outils capables de compenser les limites des grandes plateformes industrielles historiques – mais également par de nouvelles méthodes de mise en œuvre des projets, plus souples et plus adaptées au rythme des entreprises. Les innovations comme le « in memory » ont favorisé l’adoption d’outils plus rapides à mettre en œuvre, moins contraignants en termes d’organisation préalable des données et en termes de technicité, ouverts vers le plus grand nombre d’utilisateurs et favorisant des analyses multiples. Cette BI permet de couvrir de nouveaux usages tels que les besoins d’analyses ou d’études ponctuels. En 2010, la tendance a été aux architectures mixtes avec de grands entrepôts de données destinés à de la production d’informations de masse couplés à des applications spécialisées reposant sur des outils de BI plus souples.
L’incontournable EPM
Le pilotage de la performance financière (EPM ou Enterprise performance Management) a constitué une priorité des organisations en 2010. Ce marché adossé à la BI a suscité un vif engouement en particulier dans les grandes entreprises où les outils d’élaboration budgétaire et de planification tels que Oracle planning, SAP BPC ou IBM Cognos TM1 ont donné lieu à de nombreux projets. Ces solutions progicielles ont connu un succès croissant, contribuant à harmoniser les pratiques budgétaires et assurant aux dirigeants les moyens d’instruire une nouvelle gouvernance financière.
En 2010, la Business Intelligence a suscité de nombreux projets et a parfois révélé des points de complexité dans leurs exécutions. Il convient à ce stade de rappeler des fondamentaux clés de succès dans la mise en œuvre de ces projets : la maîtrise du changement, le contrôle de la qualité des données, la maîtrise et la disponibilité des compétences. Bien heureusement, la BI continue de susciter un vif intérêt auprès des jeunes ingénieurs et ce secteur prometteur va poursuivre sa forte attractivité et accentuer son développement dans les entreprises autour de projets très diversifiés.
Six perspectives prometteuses pour 2011
L’exploitation des données non structurées
Les données non structurées représentent un gisement d’informations considérable et faiblement exploité dans les organisations. Le succès récent des outils de SBA (Search Based Applications), à l’image d’un Exalead, démontre l’intérêt des organisations pour leur exploitation. Les fonctionnalités de recherche sémantique vont encore accroître ces possibilités et créer un intérêt auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs, avec par exemple une application aux réseaux sociaux pour « flairer » les tendances et points d’intérêts des consommateurs.
Vers une BI pour le consommateur final
La BI reste encore très orientée B2B. Le développement croissant des solutions de mobilité conjugué aux évolutions technologiques permettent d’envisager son ouverture vers le consommateur final. De nombreux opérateurs dans le secteur des services (Banques, Assurances, Telecom…) peuvent techniquement proposer des services BI et tableaux de bords personnalisés à leurs clients (suivi de la consommation personnelle, indicateurs de risques, état des produits détenus…). Une BI à la carte individualisée pourrait booster le marché dans les prochaines années.
La BI aussi peut être « verte »
La Business Intelligence étend son champ d’action au-delà de la finance, du marketing ou des ressources humaines. La nécessaire contribution des organisations aux enjeux de développement durable et les actions autour de la responsabilité sociale et environnementale engagent de plus en plus d’entreprises dans de nouvelles trajectoires d’évolution. L’utilisation des outils BI va se développer dans ce domaine pour fournir des indicateurs et des instruments de pilotage standardisés ou spécifiques à l’entreprise. Certaines organisations ont d’ores et déjà adopté des outils de costing de type SAP PCM pour le calcul de l’empreinte carbone de leurs produits.
La BI mobile
La BI mobile va prendre un nouvel élan grâce aux récentes évolutions associées à la mobilité. Les tableaux de bord sur smart phones ou sur tablettes offrent de nouveaux usages aux décideurs, de plus en plus mobiles géographiquement et soucieux de consommer de l’information à la demande. Ces frontaux mobiles leur permettent d’être informés en temps réel, de maintenir une connexion avec leur organisation et d’agir rapidement. Le développement de portails spécifiques adaptés à chaque entreprise permet de réutiliser jusqu’à 80% des contenus (rapports, documents, graphiques…) déjà en place et de les déporter sur un support mobile, rapidement et à moindre coût.
Géo localisation pour du marketing nouvelle génération
Le couplage géo localisation et BI, l’arrivée progressive du concept de réalité augmentée vont développer de nouvelles approches marketing plus orientée vers du « push » d’offres aux consommateurs. Dans cette perspective, de nombreuses applications BI seront initiées pour maîtriser la connaissance des clients et les nouveaux comportements de consommation.
Simulation et validation des impacts de la prise de décision
La capacité de simuler leurs performances en fonction de la variation de scénarios économiques intéresse fortement les entreprises, avec l’objectif de déterminer des leviers ou des risques sur leurs performances. Ces usages sont de plus en plus demandés par tous les utilisateurs avancés de la BI, qui va de plus en plus fournir des réponses à travers de fonctionnalités de saisie, de simulation et d’intégration de puissants modèles analytiques de type datamining.
Ces tendances résument le potentiel d’évolution de la BI pour 2011. Avec des innovations prometteuses et une ouverture de plus en plus large aux utilisateurs, la BI devient la vitrine du système d’informations et constitue son premier vecteur « marketing ». Rappelons qu’elle offre aux décideurs trois atouts incontournables : une vision fidèle de la réalité de leur entreprise, une bonne vitesse de réaction et une excellente capacité d’adaptation.
Les données non structurées représentent un gisement d’informations considérable et faiblement exploité dans les organisations. Le succès récent des outils de SBA (Search Based Applications), à l’image d’un Exalead, démontre l’intérêt des organisations pour leur exploitation. Les fonctionnalités de recherche sémantique vont encore accroître ces possibilités et créer un intérêt auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs, avec par exemple une application aux réseaux sociaux pour « flairer » les tendances et points d’intérêts des consommateurs.
Vers une BI pour le consommateur final
La BI reste encore très orientée B2B. Le développement croissant des solutions de mobilité conjugué aux évolutions technologiques permettent d’envisager son ouverture vers le consommateur final. De nombreux opérateurs dans le secteur des services (Banques, Assurances, Telecom…) peuvent techniquement proposer des services BI et tableaux de bords personnalisés à leurs clients (suivi de la consommation personnelle, indicateurs de risques, état des produits détenus…). Une BI à la carte individualisée pourrait booster le marché dans les prochaines années.
La BI aussi peut être « verte »
La Business Intelligence étend son champ d’action au-delà de la finance, du marketing ou des ressources humaines. La nécessaire contribution des organisations aux enjeux de développement durable et les actions autour de la responsabilité sociale et environnementale engagent de plus en plus d’entreprises dans de nouvelles trajectoires d’évolution. L’utilisation des outils BI va se développer dans ce domaine pour fournir des indicateurs et des instruments de pilotage standardisés ou spécifiques à l’entreprise. Certaines organisations ont d’ores et déjà adopté des outils de costing de type SAP PCM pour le calcul de l’empreinte carbone de leurs produits.
La BI mobile
La BI mobile va prendre un nouvel élan grâce aux récentes évolutions associées à la mobilité. Les tableaux de bord sur smart phones ou sur tablettes offrent de nouveaux usages aux décideurs, de plus en plus mobiles géographiquement et soucieux de consommer de l’information à la demande. Ces frontaux mobiles leur permettent d’être informés en temps réel, de maintenir une connexion avec leur organisation et d’agir rapidement. Le développement de portails spécifiques adaptés à chaque entreprise permet de réutiliser jusqu’à 80% des contenus (rapports, documents, graphiques…) déjà en place et de les déporter sur un support mobile, rapidement et à moindre coût.
Géo localisation pour du marketing nouvelle génération
Le couplage géo localisation et BI, l’arrivée progressive du concept de réalité augmentée vont développer de nouvelles approches marketing plus orientée vers du « push » d’offres aux consommateurs. Dans cette perspective, de nombreuses applications BI seront initiées pour maîtriser la connaissance des clients et les nouveaux comportements de consommation.
Simulation et validation des impacts de la prise de décision
La capacité de simuler leurs performances en fonction de la variation de scénarios économiques intéresse fortement les entreprises, avec l’objectif de déterminer des leviers ou des risques sur leurs performances. Ces usages sont de plus en plus demandés par tous les utilisateurs avancés de la BI, qui va de plus en plus fournir des réponses à travers de fonctionnalités de saisie, de simulation et d’intégration de puissants modèles analytiques de type datamining.
Ces tendances résument le potentiel d’évolution de la BI pour 2011. Avec des innovations prometteuses et une ouverture de plus en plus large aux utilisateurs, la BI devient la vitrine du système d’informations et constitue son premier vecteur « marketing ». Rappelons qu’elle offre aux décideurs trois atouts incontournables : une vision fidèle de la réalité de leur entreprise, une bonne vitesse de réaction et une excellente capacité d’adaptation.
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