Damian Saura, VP Sales MTI France
Big Data : un casse-tête stratégique et technique
Bien plus qu'un simple buzz, la Big Data doit être considérée par les entreprises comme une opportunité de se pencher plus précisément sur les données qu'elles créent, qu'elles collectent, qu'elles gèrent. Avec à la clé, des moyens de les utiliser et de les manager plus efficacement voire d'augmenter les parts de marché de l'entreprise.
La raison pour laquelle la Big Data suscite à l'heure actuelle tant d'attention - ou de battage - réside dans le fait qu'elle est tout simplement devenue incontournable : le développement exponentiel des technologies, notamment en termes de performances et de capacités, laisse désormais aux données la place de se propager sous toutes leurs formes. Mais si l'on regarde les paramètres utilisés pour mesurer la taille des données - à savoir leur volume, leur vitesse et leur variété - on comprend la difficulté pour la plupart des entreprises d'appréhender la Big Data. D'autant qu'en fonction de leur nature - volume, complexité de leurs formes (structurées ou non), vulnérabilité au temps - elles diffèrent dans la façon dont elles doivent être managées
Ainsi, pendant que les départements marketing luttent pour analyser les énormes volumes de données en provenance de nouvelles plateformes, comme les réseaux sociaux ou les sites de partage de vidéos, les DSI de leur côté bataillent quant à la meilleure façon de les stocker. Et cela ne s'applique pas seulement aux grandes entreprises : la question du stockage des données massives n'est plus l'apanage de ces dernières, mais concerne désormais tout autant les PME, qui cherchent de plus en plus à exploiter elles aussi les technologies des datacenters.
Chez nos voisins d'outre-Manche, par exemple, les cabinets d'avocats font face aujourd'hui à des problématiques complexes en termes de gestion de données. La loi britannique exige en effet que toutes les données clients soient conservées au dossier pour une période minimum de sept ans. Ce qui pose un vrai problème de stockage pour de nombreux cabinets. Face à l'énorme quantité de données produite en sept ans, ce ne sont pas seulement les équipes IT qui sont sous pression, mais aussi toute l'équipe de direction qui doit supporter des coûts directs importants.
Cependant, des solutions d'infrastructure sur-mesure permettent aujourd'hui aux entreprises de libérer leur département IT, plus disposé alors à travailler sur des projets stratégiques et innovants plutôt que sur des tâches administratives chronophages.
Connaître la nature de ses données pour mieux les gérer
Alors oui, il y a bien un battage autour de la notion de Big Data, et à mesure que les entreprises croissent, de nouveaux défis et de nouvelles opportunités émergent. L'essentiel est d'identifier la nature de leurs données et de s'assurer qu'elles les utilisent et les gèrent efficacement, dans une démarche évolutive et économique.
Les technologies continuant de progresser rapidement, les entreprises doivent s'assurer qu'elles progressent en même temps qu'elles. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille remettre en question tous les processus et toutes les infrastructures existantes : les entreprises, quelle que soit leur dimension, auront des données massives à traiter, mais à différentes échelles. Il s'agit dès lors de savoir où l'on se situe sur l'échelle et de se doter de solutions adéquates permettant d'être à la fois flexible et réactif. Tout l'enjeu réside dans le fait de trouver le juste équilibre entre l'amélioration immédiate de ses capacités de stockage, notamment avec les futures plateformes compatibles avec le cloud - privées ou hybrides - et la continuité de service.
Si les offres d'infrastructures sont souvent chères et difficiles à déployer, gérer ou maintenir, les solutions de virtualisation sur-mesure comme EMC, Cisco et VMware, fournissent quant à elles des solutions de datacenters simples, flexibles et économiques, notamment pour les PME. La virtualisation a ainsi transformé la façon d'interagir avec les serveurs, permettant aux entreprises de faire baisser leurs coûts sans sacrifier la performance.
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, sont concernées par la gestion de la Big Data et les défis qui lui sont inhérents. Ce qui est crucial, c'est que les entreprises identifient la façon de gérer leurs données et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elles pourront alors commencer à travailler sur la manière la plus fiable, la plus efficace et la plus évolutive de les prendre en main.
Bien plus qu'un simple buzz, la Big Data doit être considérée par les entreprises comme une opportunité de se pencher plus précisément sur les données qu'elles créent, qu'elles collectent, qu'elles gèrent. Avec à la clé, des moyens de les utiliser et de les manager plus efficacement voire d'augmenter les parts de marché de l'entreprise.
La raison pour laquelle la Big Data suscite à l'heure actuelle tant d'attention - ou de battage - réside dans le fait qu'elle est tout simplement devenue incontournable : le développement exponentiel des technologies, notamment en termes de performances et de capacités, laisse désormais aux données la place de se propager sous toutes leurs formes. Mais si l'on regarde les paramètres utilisés pour mesurer la taille des données - à savoir leur volume, leur vitesse et leur variété - on comprend la difficulté pour la plupart des entreprises d'appréhender la Big Data. D'autant qu'en fonction de leur nature - volume, complexité de leurs formes (structurées ou non), vulnérabilité au temps - elles diffèrent dans la façon dont elles doivent être managées
Ainsi, pendant que les départements marketing luttent pour analyser les énormes volumes de données en provenance de nouvelles plateformes, comme les réseaux sociaux ou les sites de partage de vidéos, les DSI de leur côté bataillent quant à la meilleure façon de les stocker. Et cela ne s'applique pas seulement aux grandes entreprises : la question du stockage des données massives n'est plus l'apanage de ces dernières, mais concerne désormais tout autant les PME, qui cherchent de plus en plus à exploiter elles aussi les technologies des datacenters.
Chez nos voisins d'outre-Manche, par exemple, les cabinets d'avocats font face aujourd'hui à des problématiques complexes en termes de gestion de données. La loi britannique exige en effet que toutes les données clients soient conservées au dossier pour une période minimum de sept ans. Ce qui pose un vrai problème de stockage pour de nombreux cabinets. Face à l'énorme quantité de données produite en sept ans, ce ne sont pas seulement les équipes IT qui sont sous pression, mais aussi toute l'équipe de direction qui doit supporter des coûts directs importants.
Cependant, des solutions d'infrastructure sur-mesure permettent aujourd'hui aux entreprises de libérer leur département IT, plus disposé alors à travailler sur des projets stratégiques et innovants plutôt que sur des tâches administratives chronophages.
Connaître la nature de ses données pour mieux les gérer
Alors oui, il y a bien un battage autour de la notion de Big Data, et à mesure que les entreprises croissent, de nouveaux défis et de nouvelles opportunités émergent. L'essentiel est d'identifier la nature de leurs données et de s'assurer qu'elles les utilisent et les gèrent efficacement, dans une démarche évolutive et économique.
Les technologies continuant de progresser rapidement, les entreprises doivent s'assurer qu'elles progressent en même temps qu'elles. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille remettre en question tous les processus et toutes les infrastructures existantes : les entreprises, quelle que soit leur dimension, auront des données massives à traiter, mais à différentes échelles. Il s'agit dès lors de savoir où l'on se situe sur l'échelle et de se doter de solutions adéquates permettant d'être à la fois flexible et réactif. Tout l'enjeu réside dans le fait de trouver le juste équilibre entre l'amélioration immédiate de ses capacités de stockage, notamment avec les futures plateformes compatibles avec le cloud - privées ou hybrides - et la continuité de service.
Si les offres d'infrastructures sont souvent chères et difficiles à déployer, gérer ou maintenir, les solutions de virtualisation sur-mesure comme EMC, Cisco et VMware, fournissent quant à elles des solutions de datacenters simples, flexibles et économiques, notamment pour les PME. La virtualisation a ainsi transformé la façon d'interagir avec les serveurs, permettant aux entreprises de faire baisser leurs coûts sans sacrifier la performance.
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, sont concernées par la gestion de la Big Data et les défis qui lui sont inhérents. Ce qui est crucial, c'est que les entreprises identifient la façon de gérer leurs données et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elles pourront alors commencer à travailler sur la manière la plus fiable, la plus efficace et la plus évolutive de les prendre en main.
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