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AtScale passe en version 5 et s’ouvre à de nouveaux environnements


Rédigé par le 4 Décembre 2016

Traditionnellement choisie pour accéder à des environnements Hadoop, la plateforme AtScale s’ouvre maintenant en version 5.0 à de nouvelles sources de données; et veut réconcilier les outils de BI traditionnels avec les environnements Big Data de stockage de données.



Dave Mariani, AtScale
Dave Mariani, AtScale
Pour Dave Mariani, PDG et co-fondateur de AtScale, l’heure est dans les entreprises à l’intégration entre les besoins de Business Intelligence traditionnels, et les plates-formes modernes de stockage de données. Il explique que les outils de Business Intelligence utilisés en entreprise ont une vingtaine d’années. Ils n’ont donc pas été conçus pour accéder aux nouvelles formes de stockage de données “Big Data”; on parle ici bien sur de Hadoop, mais pas uniquement.
Si personne ne peut dans votre entreprise, interagir avec votre grappe Hadoop, c’est juste alors un éléphant blanc !”, explique Dave Mariani en évoquant le logo Hadoop.
Depuis sa création il y a deux ans, AtScale a développé une plateforme de Business Intelligence se connectant aux systèmes Hadoop pour les rendre accessibles à l’ensemble des utilisateurs de l’entreprise.
Avec la version 5.0 qui vient d’être annoncée, AtScale développe sa vision et imagine se connecter à l’ensemble des nouvelles formes de stockage de données. Une vision que AtScale appelle la “Big Business Intelligence”. Les outils tels que Business Objects ou Cognos, ont été créés pour rendre accessibles aux non-informaticiens, les données décisionnelles des bases et entrepôts de données. AtScale veut atteindre le même objectif avec les données “Big Data”.


Cloudera et Hortonworks l’ont bien compris, le succès de leurs distributions Hadoop passe par une adoption large en entreprise, et donc l’accès aux données par un grand nombre d’utilisateurs. Ils ont tous les deux choisis de travailler avec AtScale. La version 5.0 de AtScale ajoute le support des entrepôts de données Teradata, ainsi que des outils Google comme BigQuery et Dataproc.
L’autre facette de la vision de AtScale, est de combiner le cloud et les systèmes en entreprise. Bien souvent les données stockées en cloud sont accessibles moins facilement et de manière moins interactive que les données stockées sur les serveurs de l’entreprise. Pour AtScale, l’interaction avec les données doit se faire aussi facilement qu’il s’agisse d’entrepôts de données classiques, ou de nouvelles formes de stockage NoSQL; qu’il s’agisse de cloud ou de serveurs d’entreprise. Par “interaction”, AtScale souligne d’ailleurs la durée des temps de réponse. Lorsqu’ils dépassent 60 secondes, AtScale explique que l’utilisateur ne se sent plus en mesure d’interagir. Il perd le fil de sa recherche. Et cette limite est fréquemment atteinte dans des architecture d’entreprises très centralisées.


Pour transformer cette vision en réalité, AtScale propose tout d’abord un modèle de données unique, mais sans la contrainte de forcer tous les utilisateurs à abandonner leurs outils préférés (Excel, Qlik, Tableau…). AtScale travaille sur un modèle hybride, dans lequel on centralise ce qui peut l’être, mais sans que la centralisation ne devienne une contrainte, et ne génère en retour le fameux “shadow IT”, l’informatique cachée et mise en place par les utilisateurs, qui s’est développée ces dernières années.
Plus étonnant pour un éditeur de logiciels, AtScale fait également la promotion de l’Open Source; soulignant que c’est cette ouverture du code, qui a permis aux outils tels que Hadoop de se développer, mais surtout de s’améliorer.




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